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Selon les derniers chiffres publiés par le chercheur américain Jill Wilson, de l’institut Brookings, plus de 1,25 millions de personnes résidant aux Etats-Unis en 2005 étaient nées en Afrique. Ils étaient 881 300 en 2000.
Selon les données du recensement de 2000, 43% des africains résidant aux Etats-Unis sont titulaires d’un diplôme universitaire, un pourcentage supérieur à celui de la population américaine prise dans son ensemble. Le revenu moyen de ces ménages immigré est supérieur à celui d’un ménage afro-américain moyen, et le taux de chômage inférieur.
Les africains les plus représentés aux Etats-Unis sont les nigérians, les éthiopiens, et les ghanéens. Depuis 1990, le nombre d’africains a plus que triplé dans certaines villes comme Atlanta, Seattle ou Minneapolis où les africains représentent maintenant plus de 15% de la population.
Mais les centres urbains les plus attractifs restent New-York, et Washington, y compris les banlieues. La population africaine dans chacun de ces deux centres urbains dépasse les 130 000 personnes.
Les relations entre ces immigrés africains et les afro-américains sont parfois compliquées. Jacqueline Copeland-Carson, de l'université du Minnesota, est convaincue que les immigrés africains et les Afro-américains seront à même de surmonter des tensions, qu'elle attribue en partie au poids des préjugés : |
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"Certains Africains jugent les Afro-américains violents, paresseux et inférieurs intellectuellement, alors qu'on enseigne aux Noirs américains que les Africains sont moins civilisés et moins capables", explique-t-elle à l'Associated Press.
Selon elle, les associations communautaires, les églises, ou les mosquées sont des lieux où ils apprendront à se connaître et réaliseront qu’ils ont beaucoup de choses en commun. Certains universitaires afro-américains réputés s’étaient aussi plaint du fait que des universités prestigieuses incorporent des étudiants africains dans leur statistiques de diversité en lieu et place d’étudiants afro-américains du seul fait qu’ils aient la même couleur.
Barack Obama s’est fait chahuter par quelques afro-américains qui lui ont dénié le droit d’être appelé afro-américain puisque né d’un père kenyan donc africain, et d’une mère américaine blanche...
En terme de composition, si des africains hautement qualifiés figurent parmi ceux qui s’installent chaque année aux Etats-Unis, on compte aussi des réfugiés (environ 20 000 par an). Les immigrés africains installés aux Etats-Unis envoient chaque année une somme estimée à 3 milliards de dollars en Afrique, et certains pensent être plus utiles en étant installés aux Etats-Unis qu’en Afrique.
Parallèlement, ces immigrés rencontrent aussi les problèmes communs à tous les immigrés qui s’installent dans un pays dont ils ne sont pas originaires : leurs enfants ont soit une double culture dans le meilleur cas, ou simplement la culture du pays d’accueil. |

Dans l’agglomération de Washington, les communautés éthiopiennes et nigérianes sont suffisamment grandes pour qu’une partie de ces immigrés puissent vivre entre eux, sans contact avec la culture américaine :
"pour moi, ce n’est pas sain" déclare Abdulaziz Kamus, immigré d’origine éthiopienne qui travaille sur de nombreuses problématiques concernant les immigrés. Il essaye d’encourager les chauffeurs de taxi africains ainsi que les autres groupes d’immigrés à s’engager politiquement : "vous pouvez vivre ici pendant 20 ans, mais si vous ne commencez pas à participer à la vie politique, alors vous ne faites pas partie de l’Amérique" dit t-il.
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