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Gaspard-Hubert Lonsi Koko candidat "à la candidature" aux régionales en Ile de France
09/11/2003
 

grioo a rencontré cet Africain originaire de RDC qui postule à la candidature aux régionales en Ile de France
 
Par Hervé Mbouguen
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Vous pouvez l'intégralité de l'interview en fin d'article.

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Lonsi Koko  
Lonsi Koko
 

Pouvez-vous vous présenter à nos internautes ?

Mon nom est Gaspard-Hubert Lonsi Koko, je suis originaire de la République Démocratique du Congo. Natif de Kinshasa, je vis en France depuis 1983 où mon parcours politique se situe au sein du Parti Socialiste depuis 1995.

En 2000, j'ai été élu Secrétaire de la Section François Mitterrand dans le 15ème arrondissement de Paris, et réélu en mai 2003 lors du dernier congrès socialiste.

Je suis par ailleurs membre du Conseil Fédéral de la fédération de Paris, et également membre du Bureau Fédéral qui est l'exécutif départemental du PS.

Qu'est-ce qui a poussé l'Africain d'origine que vous êtes à faire de la politique en France, et qu'est-ce qui vous a poussé vers le Parti Socialiste ?

En fait, quand on s'installe dans un pays et qu'on a acquis la nationalité de ce pays, on ne peut que s'intéresser à la vie politique, parce que si l’on ne s'intéresse pas à elle, elle finira, de toute façon, par s'occuper de vous.

Après avoir fait ce constat, j’ai pris la résolution d’œuvrer à ma manière au sein d’un parti politique pour faire évoluer la politique africaine de la France qui, à mes yeux, ressemble à la gestion d’une épicerie.

Pourquoi le Parti Socialiste ? Curieusement, j’ai adhéré au Parti Socialiste par déception. Ceux qui étaient censés défendre les intérêts humanistes, soutenir les opprimés, quand ils étaient au gouvernement avaient tendance à faire le contraire de ce que l’on attendait réellement d’eux.

En tout cas, le verdict n'était pas encourageant.

Il est facile de critiquer, mais difficile de bâtir. Ma démarche a donc consisté à rejoindre le Parti Socialiste dans l’espoir d’impulser de l'intérieur une autre vision africaniste. Le combat que nous menons, mes camarades d’origines diverses et moi-même, est très difficile. Mais cela ne nous décourage pas. “A cœur vaillant, dit un vieux proverbe français, rien n’est impossible”.

Les "lois Sarkozy" font l'actualité en France  
Les "lois Sarkozy" font l'actualité en France
© http://www.midilibre.com
 

L'actualité politique en France, pour les gens d'origine étrangère, c'est les lois Sarkozy qui, comme à chaque alternance, ont durci un certain nombre de clauses par rapport au mariage, par rapport aux naturalisations. Quelle est votre opinion sur ces lois ?

Je pense que c'est très complexe. Comme par hasard, la France s’intéresse passionnément au "voile islamique" ; comme par hasard, on prend des mesures de plus en plus dures sur l'immigration ; et, enfin, comme par hasard, tout cela se passe à l’approche des élections.

La Droite "classique" veut donner des signes à l'extrême droite pour récupérer une partie de l’électorat sensible aux thèses du Front National. Le Conseil Economique et Social, en matière d'immigration, a donné un avis contraire aux dispositions prises par le gouvernement actuel. Donc, les lois Sarkozy relatives à l’immigration sont tout simplement le fruit des calculs électoralistes.

Pour revenir à la politique, vous avez mentionné les prochaines élections. Vous avez posé votre candidature à la candidature aux prochaines élections régionales, en "position éligible" et non pas pour remplir la liste. Comment jugez-vous vos chances d'être retenu, et quel est le programme que vous présentez ?

Sur mes chances d'être retenu, je pars du principe que c'est à celui qui s'engage de faire en sorte qu'il bénéficie du maximum de chance pour figurer en position éligible. Je pars aussi du principe que je suis un cadre socialiste, qui plus est premier des socialistes dans un secteur géographique bien défini. Je suis, ne l’oublions pas, l'un des rares Secrétaires de section originaires d'Afrique subsaharienne. Quand j'entends le Premier Secrétaire, François Hollande, dire, à juste titre, qu'il faut qu'aux prochaines élections les listes socialistes ressemblent à la Nation, je crois que la moindre des choses, c’est que le PS, un parti humaniste, doit faire en sorte que les listes qu’il présentera soit réellement représentative de la Nation.

Lonsi Koko  
Lonsi Koko
 

Qu’apporterai-je à la liste socialiste à Paris ?

J’ai beaucoup de monde avec moi, plus précisément un certain électorat que les socialistes auront du mal à convaincre, mais qui réagira positivement dans certaines circonstances. Ces électeurs, qui me sont proches et avec qui je partage les mêmes valeurs, seront forcément attirés par une liste dans laquelle je figurerai en position éligible.

Je crois que, à un moment donné, tous ceux qui sont partisans d'une "France plurielle dans une République indivisible" devront accepter certaines candidatures même si celles-ci ne reflètent pas forcément la couleur locale. La France doit s’enrichir de sa pluralité.

Eu égard à la diversité qui existe en matière de roses, il n’y a pas de raison que les roses noires ne s’épanouissement guère au soleil à l’instar des roses blanches.

Tous les citoyens français sans distinction aucune doivent avoir droit à la même représentativité. Rien n'est plus injuste que lorsque la République elle-même génère des injustices. Alors, nous voulons que les principes de la devise républicaine - Liberté, Egalité, Fraternité - soient aussi appliqués en ce qui concerne la représentativité politique.

Nous avons les mêmes devoirs, nous devons avoir les mêmes droits.

Que proposez-vous, et qu'est-ce qui distingue votre programme de celui d'autres candidats socialistes ?

Il s’agit d’une élection sur liste. De ce fait, je ne peux rien proposer à titre personnel. Il reviendra à la tête de liste régionale, Jean-Paul Huchon, de porter un programme socialiste. Ce que je peux apporter à Jean-Paul Huchon et à la majorité de gauche, si tant est qu'il y ait une majorité de gauche, ou si je suis élu Conseiller régional, c'est une vision humaniste de la politique de la ville. Nous savons qu'il existe des problèmes d'intégration, d'insertion et de réinsertion, de sécurité ou d'insécurité.

Jean-Paul Huchon la tête de liste socialiste aux Régionales  
Jean-Paul Huchon la tête de liste socialiste aux Régionales
© sciences-po.fr
 

Je crois connaître les banlieues difficiles où une certaine population est confrontée à moult difficultés parce qu'elle est coupée de ses racines.

Vous étiez avec moi à l'Assemblée Nationale quand nous avons parlé des "Tirailleurs Sénégalais et autres" : il faudra faire en sorte que, dans les manuels d'histoire, l’on enseigne la “vraie” Histoire de France ; que l’on explique aux élèves le rôle qu'ont joué les uns et les autres pendant la seconde Guerre Mondiale. On doit faire en sorte que les jeunes issus de l'immigration aient des modèles, des repères par rapport à l'apport de leurs grands-parents qui ont sacrifié leur vie pour que la République soit ce qu'elle est aujourd'hui.

Et le fait de voir des hommes et des femmes politiques qui leur ressemblent suscitera chez ces jeunes gens l'esprit d'émulation. En s’identifiant à leurs aînés détenteurs d’un mandat politique, ils ne resteront plus dans leurs coins, dans les parkings d'immeubles à glorifier l’oisiveté, mais s’investiront encore plus pour les surpasser.

J'ai une certaine expérience dans les rapports Nord-Sud, et j'ai des choses à apporter à la région Ile-de-France. Je suis de ceux qui veulent faire vivre autrement les rapports Nord-Sud. Il en est de même pour ce qui concerne la solidarité internationale.

Voilà les trois axes dans lesquels je m'investirai si je suis élu Conseiller régional.

Est-ce que vous vous sentez soutenu par la hiérarchie socialiste ?

Vous savez, ce sont des enjeux de pouvoir. Les problèmes ne se posent pas uniquement au sein du PS. Quand les gens détiennent une parcelle de pouvoir, ils entreprennent tout pour que les autres s’en éloignent.

Je pense que c'est à ceux qui se sentent rejetés, ceux qui ne sont pas associés à l'expression du pouvoir, de faire en sorte qu’ils partagent ce pouvoir avec ceux aux mains desquels il se trouve. La politique n’est rien d’autre qu’un rapport de force. Je suis en train de démontrer pacifiquement ce rapport de force, sans vouloir éjecter qui que ce soit ; je le fais surtout pour que la classe politique reflète la société française dans sa pluralité. Je n’attends pas qu’on m’apporte quelque chose, mais je revendique ce qui me revient de droit.

Enjeux socialistes  
Enjeux socialistes
© enjeux-socialistes.org
 

Après tout, les politiciens effectivement n’hésitent pas à réclamer cette pluralité. Quand des Noirs marquent des buts, au football, ils sont très fiers ; c’est vrai que ce serait bien que ça se retrouve dans la composition politique.

Tout à fait. D’autant plus que la politique fonctionne aussi avec des symboles ! Si les gens ne se reconnaissent pas dans la classe politique, pourquoi voulez-vous qu’ils participent à la vie de la cité, qu’ils aillent voter ? Par contre, j’incite ceux qui sont considérés comme “ des méprisés de la République ” à s’inscrire sur les listes électorales et à voter le moment venu. C’est la seule façon, pour eux, de faire changer les pesanteurs institutionnelles.

On va maintenant s’intéresser aux associations dans lesquelles vous militez également. Vous avez cité, par exemple, Enjeux Socialistes et Républicains. Pouvez-vous parler pour nos internautes de cette association ? Quels sont ses objectifs et quelques-unes des réalisations qu’elle a pu faire ?

Ce qui est extraordinaire avec Enjeux Socialistes et Républicains, c’est que nous nous sommes rendus compte que certains thèmes qui nous concernaient - nous, socialistes issus de l’immigration non européenne -, n’étaient pas abordés comme il le fallait au sein du Parti Socialiste. Nous nous sommes dit que nous devions nous responsabiliser. Et nous avons présenté, lors du dernier congrès socialiste de Dijon, qui s’est déroulé en mai 2003, un texte intitulé Vers une autre France. Nous sommes partis d’un constat simple : dans la rue nous voyons une France multiraciale, multicolore, mais sous les lambris dorés de la République, nous ne voyons qu’une France monocolore. Nous avons décidé que tout cela devait cesser, et pour mettre un terme à cette situation, il fallait que nous nous organisions afin de parler nous-mêmes d’une certaine mondialisation ou altermondialisation. Nous avons donc pris la résolution d’exprimer notre propre vision des rapports Nord-Sud. Ainsi avons-nous présenté ce texte en nous disant qu’il ne fallait surtout pas que cette initiative s’arrête là car les gens croiraient que nous n’avions écrit ce texte que pour le congrès. Le but était de transformer cette structure de base en association ou en club de réflexion. Donc le club de réflexion qui est devenu aujourd’hui une association "loi 1901" regroupe des adhérents, et des sympathisants socialistes d’origine non européenne, en vue de leur implication dans la vie socio-politique en France. Voilà, grosso modo, nos objectifs.

Lonsi Koko  
Lonsi Koko
 

Combien avez-vous de membres aujourd’hui ?

Nous sommes autour de 150 personnes qui ont pris leur carte et je pense que, très bientôt, nous allons tripler notre effectif.

Vous avez évoqué la conférence sur les tirailleurs sénégalais, dont le rôle dans la libération de la France est relativement méconnu, voire totalement absent des médias officiels. Cette conférence a été organisée par Club Afrique, qui est un club dont vous êtes le président. Pouvez-vous nous parler aussi de cette association ? Quels sont ses buts ? Que fait-elle concrètement ? Je crois qu’au programme, il y a un déplacement à Chasselay, le 11 novembre pour rendre hommage aux tirailleurs sénégalais enterrés là-bas ?

A l’origine, il existait une commission Afrique au sein de la section François Mitterrand dans le quinzième arrondissement de Paris ; à l’époque, je n’étais pas encore Secrétaire de section. Mais toutes les résolutions que nous prenions n’étaient pas suivies en amont. Nous étions un peu bloqués au sein du parti. Tel était le constat. Il fallait à tout prix réagir différemment.

Nous avons donc mis fin à cette commission et nous l’avons transformée en association "loi 1901", dont l’objectif consisterait à faire vivre autrement les rapports Nord-sud. Nous nous sommes également rendus compte qu’il manquait aux africanistes une sorte de plate-forme pour s’exprimer intellectuellement, idéologiquement, sur les problèmes entre la France, l’Europe et l’Afrique. Voilà pourquoi nous avons mis Club Afrique sur orbite. Nous avons débattu entre autres au Sénat avec le sénateur Guy Penne, autour de son dernier ouvrage Souvenirs d’Afrique, au Conseil Régional d’Ile-de-France avec la journaliste belge Colette Braeckman sur la problématique de la République Démocratique du Congo après Mobutu, à l’Assemblée Nationale avec le politologue Albert Bourgi, sous le patronage du député et ancien ministre Henri Emmanuelli, sur la Côte d’Ivoire, avec les candidats et les représentants des candidats à la présidentielle française de 2002.

Plus récemment, nous avons organisé une conférence à l’Assemblée Nationale, sous le patronage du député Arnaud Montebourg, avec le journaliste d’investigation Charles Onana sur le thème de la France et ses tirailleurs. Nous en aurons d’autres. Le politique que je suis a compris que certaines choses ne se résolvent qu’en étant dans un parti politique, alors que d’autres seulement dans des associations. C’est pourquoi j’incite mes amis africanistes, ou Africains d’origine, d’œuvrer dans des associations, mais aussi d’adhérer dans des partis politiques.

Comment voulez-vous que l’on nous confie des responsabilités politiques, si nous ne nous impliquons même pas dans des partis politiques ?

Pour répondre à l’autre volet de votre question, effectivement j’effectuerai le 11 novembre prochain, en ma qualité de président de Club Afrique, "le voyage de la mémoire" en hommage aux tirailleurs africains de l’armée française, lors de la seconde Guerre Mondiale, qui sont enterrés à la nécropole nationale Tata de Chassely dans le département du Rhône.

Ile de France  
Ile de France
© vexilla-mundo.com
 

Pour aborder d’autres aspects, vous n’êtes pas le seul politicien noir ou Africain d’origine ; on en connaît quelques-uns : Koffi Yamgname, Christiane Taubira, Stéphane Pocrain, chez les Verts. Est-ce que vous entretenez des relations particulières avec eux ?

Plus ou moins. Cela dépend des circonstances. Koffi Yamgname, pour moi, restera un modèle. Il a fait ce qu’il a pu. Il y a aussi Harlem Désir qui occupera une place de choix dans les annales de la “ blacossitude française ”. Madame Taubira, ce qu’elle a fait à la dernière présidentielle est extraordinaire. Les communistes, quant à eux, ont Fodé Sylla. Mais une fois que j’ai dit cela, j’ajoute tout de suite que Koffi Yamgname, madame Taubira, Harlem Désir et Fodé Sylla ne doivent pas être les arbres qui cachent la forêt. Parce que, vu la représentativité africaniste en France, nous devrions avoir plus de représentants, plus de gens dans les milieux politiques avec des mandats électifs que ce que nous détenons en ce moment. Si on veut que la République soit vraiment grande, il faudra encourager l’union. Seule l’union combattra les contradictions. Je crois profondément que si l’on cesse de violer les droits de l’Homme au sein même de leur berceau, la République française ne sera plus daltonienne. La République doit faire en sorte que tous ses enfants, quelles que soient leurs origines ou catégories sociales, puissent être récompensés de la même façon selon leurs mérites, leurs talents et leurs capacités.

Le Négropolitain socialiste qui s’adresse à vous en ce moment n’est que le “ fédérateur ” des talents des uns et des autres, et il aimerait que son expérience puisse susciter l’esprit d’émulation chez les jeunes frères des banlieues défavorisées et d’ailleurs.

Vous avez mentionné le fait que vous êtes d’origine africaine.

Exactement ! Je l’assume !

Avez-vous des liens politiques, économiques ou autres avec votre pays d’origine ?

Je pars du principe que chacun doit être à sa place, et chacun doit faire ce en quoi il excelle. Ensuite, que la somme des capacités aboutisse à une sorte de synergie pouvant fédérer les différentes passerelles.

Je ne suis pas un homme d’affaires, je suis un piètre négociateur (rires) et je pense que les affaires ce n’est pas mon point fort.

Moi, je fais de la politique. Donc, je n’ai pas de relations économiques directes avec l’Afrique. Par contre, en tant que président de Club Afrique, je permets aux hommes politiques africains de passage en France de se faire connaître dans le milieu économico-politique français en vue d’un meilleur développement économique de l’Afrique.

Le Parti Socialiste  
Le Parti Socialiste
© tralala.ch
 

Dans le cadre de l’Internationale Socialiste, je suis en relation avec beaucoup de responsables politiques africains qui sont soit socialistes, soit adhérents des partis membres de l’Internationale Socialiste.

En quelque sorte, l’arbre ne s’élève qu’en enfonçant ses racines dans sa terre nourricière. Je suis citoyen français d’origine africaine, l’essentiel de ma famille réside en Afrique.

La seule chose que je puisse entreprendre aujourd’hui vis-à-vis de l’Afrique et de la France, c’est d'agir pour que la politique africaine de la France bénéficie d’un meilleur écho auprès des peuples africains. Mon plus grand souhait, c’est que les Africains soient satisfaits des relations franco-africaines.

Qui, mieux que nous les Noirs de France, peuvent sincèrement jouer ce rôle d’intermédiaire pour les intérêts réciproques : nous sommes des citoyens français originaires d’Afrique, donc il est de notre intérêt que les relations entre la France et l’Afrique aillent dans le bon sens.

Pour finir, à supposer que la direction du PS et que certains électeurs vous lisent, est-ce que vous avez un dernier mot pour eux sous forme de conclusion ?

En toute liberté de conscience, je crois que si j’ai un message à transmettre aux responsables socialistes, je leur dirai que leurs listes aux prochaines élections ne seront crédibles que si elles ressemblent effectivement à la Nation. Elles n’obtiendront le maximum de suffrages que si elles mettent en évidence des camarades réellement et solidement ancrés dans certains milieux.

Ils ont intérêt à faire figurer sur ces listes, s’agissant des camarades issus de l’immigration non européenne, ceux qui ont la notoriété, qui sont écoutés et qui sont capables de mobiliser un certain électorat.

Aux personnes qui se sentent rejetées, il ne faut pas qu’elles attendent qu’on leur apporte tout. Je sais que les conditions dans lesquelles elles évoluent sont très difficiles. Mais elles gagneront beaucoup en manifestant leur volonté de voir ce pays, en l’occurrence la France, se construire avec elles et aussi grâce à elles.

Je vous remercie pour ces bons mots. Je vous remercie aussi au nom des internautes de grioo.com. On espère que vous serez, d’une, retenu en position éligible sur la liste parisienne du Parti Socialiste, de deux que nous aurons eu le privilège d’interviewer un futur Conseiller régional.

Que les dieux vous entendent... (Rires)

Version sonore

Interview

       
Sur le même sujet sur Grioo.com
  Gaspard-Hubert Lonsi Koko, membre du Parti Socialiste s'exprime sur les régionales à venir
 
Pour en savoir plus
 http://www.club-afrique.fr.st
 http://www.enjeux-socialistes.org
 
Mots-clés
afrique   france   rdc   senegal   
 
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