
Selon la chaîne de télévision américaine Fox News, un journal sud-africain a rapporté qu’une employée de l’école d’Oprah Winfrey en Afrique du Sud aurait commis des abus physiques et sexuels sur au moins une des élèves.
L’employée a depuis été mise à pied, mais aurait par exemple saisi une élève par la gorge et l’aurait projeté contre un mur. Elle aurait également juré et hurlé sur les filles, les aurait agressé et aurait au moins caressé une d’entre elles. Les incidents présumés sont devenus publics parcequ’une une des filles s’est enfui car les abus devenaient insupportables. Ses parents ont immédiatement prévenus l’école.
Oprah Winfrey, qui fut elle-même victime d’abus sexuels dans son enfance, a pris la situation très au sérieux, et s’est immédiatement envolée à destination de l’Afrique du Sud. Elle est y arrivée il y a une semaine, ratant un important engagement qu'elle avait à Hollywood. Elle y est retournée le vendredi 19, avant de repartir le dimanche 21.
Elle a rencontré les responsables de l’école et des enquêteurs, avant de tenir un meeting de deux heures avec les parents de ses élèves, qui avaient été réunis à Johannesburg.
Lors de son seul commentaire public sur les incidents, Oprah Winfrey a publié une déclaration disant : « rien n’est plus sérieux et plus accablant pour moi que des allégations de maltraitance de la part d’un adulte envers une des filles de l’académie. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour m'assurer de leur sécurité et de leur bien-être».
On rappelle que les filles membres de l’"Oprah Winfrey Leadership Academy for girls" ont entre 11 et 13 ans, ont été choisies d'après des critères stricts (152 retenues pour 3500 candidats), sur le plan académique, sur le plan de leur aptitude au « leadership », et leur provenance d'un milieu social défavorisé. Depuis l’ouverture de l’école en janvier 2007, l’école a été projetée sous les feux de l’actualité à plusieurs reprises :
des parents s’étaient plaint du fait que les règles y étaient trop sévères, tandis que deux filles blanches de l’école étaient partis pour cause de "différences culturelles" et brimades. Une équipe d'enquêteurs sud-africains et américains "hautement qualifiée" a été mise sur pied pour enquêter sur l'affaire. |