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Un camion brûlé dans la nuit de lundi à mardi
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reuters |
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Dans la nuit de lundi à mardi, de nouveaux affrontements ont eu lieu entre la police et les émeutiers dans le quartier de Villiers-le-Bel où deux adolescents sont décédés dimanche en fin d'après-midi des suites d'un accident impliquant leur mini moto et une voiture de police.
Entre 60 et 80 policiers auraient été blessés dans la nuit de lundi à mardi (le chiffre diffère selon les sources), tandis que certains policiers déclarent sur le terrain que le niveau de violence est supérieur à celui des émeutes de 2005. Des armes, et notamment un fusil de chasse, auraient été utilisés contre la police.
François Fillon, qui s’est rendu sur place ce matin a qualifié de « criminels » ceux qui avaient tiré sur des policiers, ajoutant que « rien ne justifie la violence » : « dans une démocratie, il n’y a pas de vengeance, il y a la justice » ajoutant qu’un dispositif policier « renforcé » serait mis en place mardi soir.
Du côté politique, Arnaud Montebourg (PS) a déclaré « qu’aucune leçon n’avait été tirée de 2005 ». François Hollande, 1er secrétaire du Parti socialiste a appelé à « un retour à l’apaisement » qui est selon lui la « condition indispensable à l’établissement de la vérité sur le décès des deux jeunes garçons », et également « un signe de respect pour les familles ».
La ministre de l’intérieur, Michèle Alliot-Marie a félicité les policiers pour leur sang-froid et a lancé un appel aux populations de Villiers-le-Bel, leur demandant de ne pas se laisser instrumentaliser par ceux qui profitent de ces événements « pour agir en bande organisée et détruire des équipements collectifs et des commerces ». Elle a reçu les syndicats de police ce mardi matin, place Beauvau.
Nicolas Sarkozy rendra visite de retour de Chine au commissaire blessé après avoir été frappé au visage avec une barre de fer dimanche soir, ainsi qu’à d’autres policiers et pompiers. Il recevra également le maire de Villiers-le-Bel, Didier Vaillant, ainsi que les familles des deux jeunes adolescents tués. Enfin une réunion de sécurité est prévue avec le premier ministre, la ministre de l'intérieur, la ministre de la justice et la ministre de la ville.
Ci-dessous quelques reportages sur les incidents |