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Des proches des membres de l'Arche de Zoé
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Parti du Tchad à 13h40 heure de N’Djamena, le Boeing 747 de la compagnie tchadienne Toumaï Air Tchad est arrivé en France aux alentours de 21h20, à l’aéroport du Bourget (le Tchad avait refusé l'utilisation d'un avion français).
Les familles des membres de l’Arche de Zoé étaient présentes, mais sans avoir pu voir les six.
A leur arrivée, ces derniers ont reçu une notification de leur mise sous écrou. Au bout de ¾ d’heure, ils ont quitté l’aéroport sans que personne n’ait pu les voir (un important dispositif policier avait d'ailleurs été mis en place). Certains de leurs proches se sont inscrits à des visites au parloir de la prison de Fresnes. Cette dernièrecomporte un hôpital pénitentiaire dans son enceinte (les six membres de l’arche de Zoé avaient entamé une grève de la fin et de la soif à la suite de leur condamnation au Tchad jeudi, d'où d'éventuels problèmes de santé). Cinq des six membres de l'association ont demandé à faire l'objet d'un examen médical.
Selon le procureur de la république de Bobigny, François Molins, les membres de l’Arche de Zoé ont rendez-vous avec la justice dans les prochaines semaines afin de convertir leur peine de huit ans de travaux forcés en une peine de prison conforme au droit français.
Cependant, le nombre d’années de prison sera toujours de huit ans même si la peine est convertie. Et des aménagements de peine ne pourront intervenir qu’au bout de quatre années de prison, soit la moitié de la peine.
Seule une grâce du président tchadien Idriss Deby, dont on ne sait pas si elle est à l’ordre du jour, pourrait permettre aux membres de l’Arche de Zoé de retrouver la liberté immédiatement. |