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Thabo Mbecki ici avec Tony Blair
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bbc |
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L'Etat sud-africain versera 30 000 rands, soit environ 3 900 dollars, au titre de réparations "finales" à plusieurs milliers de victimes de l'apartheid, en réponse aux recommandations de la commission vérité et réconciliation (TRC). "Le gouvernement fournira une enveloppe, en une fois, de 30 000 rands aux individus ou survivants désignés par la TRC", a déclaré le président sud-africain au Parlement, au Cap.
Thabo Mbeki présentait la réponse gouvernementale au rapport final de la commission, remis en mars dernier au terme de sept ans de travaux. La TRC y avait recommandé que les victimes reçoivent des versements d'environ 21 000 rands par an étalés sur jusqu'à six ans maximum, pour un coût total estimé d'environ 3 milliards de rands. Le gouvernement disposait, dans un "fonds présidentiel" prévu à cet effet, de 900 millions de rands.
Le président Mbeki a justifié le faible montant des indemnisations en rappelant que des versements provisoires dits "d'urgence" avaient été versés, depuis 1998-1999 à environ 19 000 victimes sur recommandations précédentes de la commission, au moment de son rapport intérimaire publié en 1998. Il a par ailleurs souligné que l'idée d'une taxe exceptionnelle sur les entreprises, également recommandée par la TRC pour réparer les bénéfices tirés par le monde industriel du système d'apartheid, n'a pas été retenue par le gouvernement.
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Les travaux de la commission, présidée par Desmond Tutu
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cnn.com |
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Le président a aussi réaffirmé que l'Etat sud-africain "n'est pas partie, et ne sera pas partie", dans les poursuites civiles pour dommages et intérêts récemment engagées au nom de victimes contre des multinationales accusées d'avoir bénéficié de l'apartheid.
"Nous considérons de plus complètement inacceptable que des enjeux qui sont centraux à l'avenir du pays puissent être jugées dans des tribunaux étrangers, qui n'ont aucune responsabilité dans le bien-être de notre pays, ni le respect (...) des objectifs de réconciliation nationale", a lancé le président sud-africain.
Concernant d'éventuelles poursuites judiciaires pour auteurs de crimes sous l'apartheid, non couverts par les amnisties de la TRC, M. Mbeki a souligné que le gouvernement exclut une amnistie générale, mais "laisse aux services du procureur national décider de poursuivre les cas qui méritent d'être ou peuvent être poursuivis".
Nombre de dignitaires politiques et militaires de l'apartheid n'ont jamais sollicité d'amnistie à la TRC pour leurs actes passés, mais le gouvernement ANC (Congrès national africain) a toujours suggéré que des poursuites systématiques seraient peu probables, en raison des coûts impliqués, et des faibles chances d'obtenir des preuves en tribunal, donc des condamnations.
"Voulons-nous engager des ressources, d'immenses ressources, pour découvrir que les tribunaux, pour diverses raisons, ne trouvent pas coupables" ces gens ? s'était demandé récemment le ministre de la justice, Penuell Maduna, en claire référence à l'acquittement en 2002 de Wouter Basson, l'ancien cerveau du programme militaro-chimique de l'apartheid, au terme de trente mois de procès.
D'après Le Monde
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