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Le marchandage continue en tre Domitien Ndayizeye et ses adversaires politiques....
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un.org |
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Les négociations de paix pour le Burundi se sont achevées mercredi en Afrique du Sud sans qu'un accord définitif n'ait été trouvé sur le partage du pouvoir entre Hutus et Tutsis au lendemain des élections qui doivent se tenir le 31 octobre.
L'Afrique du Sud, qui a été le médiateur de ces tractations, a noté des "progrès substantiels" lors de ces rencontres à Pretoria mais a ajouté que le vice-président Jacob Zuma se rendrait au Burundi les 26 et 27 juillet - signe qu'une pression supplémentaire est nécessaire pour obtenir un accord définitif.
"Il y a eu un accord global sur les propositions présentées par les partis", indique un communiqué émanant de la présidence sud-africaine.
"Toutefois, l'Uprona (l'Union pour le progrès national) a fait part de ses objections sur quelques aspects du partage du pouvoir et demandé qu'elles soient notées et enregistrées."
De sources proches des négociations, on indiquait peu avant que le parti tutsi avait refusé de revoir à la baisse sa participation dans l'administration qui doit se mettre en place au lendemain des élections.
Les négociations ont porté mecredi sur l'application du cessez-le-feu mais sans que la possibilité d'une issue à la question du partage du pouvoir ne soit entrevue.
Le conflit entre la minorité tutsie, qui domine la vie politique, et les rebelles issus de la majorité hutue ensanglante le pays depuis 1993 et a déjà entraîné la mort de 300.000 personnes.
Les Forces pour la défense de la démocratie (FDD), principal groupe de rebelles hutus, ont accepté en novembre d'entrer au gouvernement mais les dirigeants des Forces nationales de libération (FNL), deuxième mouvement hutu, s'y refusent toujours.
Le président burundais Domitien Ndayizeye s'est dit prêt à organiser des élections démocratiques d'ici le 31 octobre prochain à la condition que les combats cessent.
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Malgré le soutien actif du président Mbeki, les négociations piétinent...
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cnn.com |
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Thabo Mbeki, le président sud-africain qui a négocié personnellement avec les dirigeants de Bujumbura, avait annoncé qu'un arrangement serait trouvé d'ici lundi sur le partage du pouvoir.
Pretoria a indiqué que les différentes parties avaient toutefois accepté le principe d'un partage égal des sièges entre Hutus et Tutsis à l'Assemblée nationale et de réserver au Sénat 60% des sièges pour les Hutus, contre 40 aux Tutsis.
D'autres groupes ethniques devraient être associés à ce plan de partage qui laisse supposer que des dispositions seront prises aussi bien pour la composition du gouvernement que pour celle des forces de police.
Mercredi, l'ancien président sud-africain Nelson Mandela a apporté son soutien aux négociations de paix ajoutant toutefois qu'il ne s'était pas rendu à Pretoria pour mettre fin à la querelle.
Il a souligné que sa présence était un signe en direction des négociateurs, pour leur rappeler qu'il avait été un des principaux médiateurs de ce conflit.
"Je ne suis pas là pour résoudre une dispute. C'est juste une visite de courtoisie car je suis avec eux depuis longtemps", a indiqué Mandela à la presse à son arrivée, avant de rencontrer les représentants du gouvernement burundais et du principal mouvement rebelle.
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