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Analyse économique |

Les marchés financiers en Afrique subsaharienne épousent la tendance baissière observée sur les marchés internationaux (le dow perd près de 2% pour la seule semaine qui vient de s’écouler). Avec l’affaiblissement généralisé des monnaies locales par rapport au dollar, la dépréciation s’accentue en Afrique de l’Est. A peine trois indices sont dans le vert durant cette quinzaine, et une seule, le ZSE industrial zimbabwéen affiche une performance supérieure à 1% (10,3% exactement).
A noter comme toujours la bonne résistance de la bourse d’Accra.
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Les indices africains |

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L’actualité économique du continent des 15 derniers jours |
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Eradiquer la pauvreté?
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Empêcher les pays d'Afrique subsaharienne de s'enfoncer dans la pauvreté reste le défi le plus crucial auquel le monde doit faire face en terme de développement, souligne en substance les Nations Unies dans un rapport paru cette semaine.
Entre 1981 et 2001, la portion de la population mondiale vivant dans la pauvreté absolue a chuté de 40% à 21%, alors qu'en Afrique noire, cette part a augmenté, passant de 42 à 47%, selon l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi).
[q ONUDI] Stopper et inverser le déclin économique de l'Afrique subsaharienne est le défi le plus vital pour le développement dans le monde [q/].
Elle souligne que les pays africains doivent promouvoir la bonne gestion et des mesures macro-économiques adaptées, tout en augmentant fortement leur production agricole.
Les économistes de l'ONU estiment également que les Etats africains devraient s'attaquer à renforcer leurs institutions et leurs infrastructures sociales, en particulier dans le secteur privé. Ces pays doivent également diversifier leur activité économique et développer leurs exportations.
"C'est seulement en suivant cette voie que l'Afrique subsaharienne pourra non seulement échapper au cercle vicieux de la pauvreté mais aussi augmenter la productivité pour tous les secteurs économiques", affirme l'Onudi, qui précise que l'amélioration de la situation sanitaire, alimentaire ou scolaire permettra d'accélérer le développement économique. |

Pour espérer diviser par deux le nombre de pauvres avant 2015 selon les objectifs fixés par l'ONU, les pays africains doivent pouvoir impulser une croissance d'au moins 5% par an, un chiffre supérieur aux derniers résultats de nombreux pays, prévient le rapport. La croissance enregistrée actuellement permettrait seulement aux pays africains de diviser par deux le nombre de pauvres entre... 2057 et 2066.
L'Onudi suggère que l'introduction de technologies modernes pourrait permettre à l'Afrique de rattraper son retard économique, et de trouver des solutions efficaces à ses besoins de base, en utilisant par exemple "des tests médicaux moins chers ou des semences résistantes à la sécheresse".
"Les centres de télécommunication dans les zones rurales ou les téléphones mobiles prépayés montrent qu'il est possible de faire profiter des technologies modernes à des régions pauvres, tout en s'appuyant sur des services et des infrastructures réduits", affirme l'Onudi.
www.unido.org |
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le secrétaire exécutif de la CEA
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uneca.org |
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Le commerce intra africain est trop faible
Une autre étude, celle là de la commission économique Africaine impute le faible niveau commercial des pays africains à la faiblesse des connexions de transport entre ces pays. L’essentiel des échanges commerciaux restent concentrés entre ces pays et leurs anciennes puissances coloniales.
Le secrétaire exécutif de la CEA, K.Y . Amoako précise que « la plupart des pays disposent d’un marché étroit de sorte que nous avons nécessairement besoin d’une intégration régionale et des marchés plus grands »
Le rapport a fourni ainsi plusieurs recommandations afin d’accélérer le processus d’intégration :
Il y a un besoin d’un rôle plus important des grandes institutions telles que l’Union Africaine et les communautés économiques régionales. De tels groupes devraient recevoir plus de moyens financiers et humains, ainsi qu’une autorité supranationale.
Par ailleurs, les coûts de transports régionaux doivent être consolidés. De tels coûts sont prohibitifs à cause de l’absence de liaison entre la plupart des réseaux routiers, aériens et ferroviaires. Ainsi par exemple, le rapport souligne qu’expédition d’une voiture du Japon vers Abidjan en côte d’ivoire coûte environ $1500 alors que la même opération de Addis Abeba vers la même destination coûtera $5000.
Les télécommunications ont fait des progrès importants cependant. La révolution dans les technologies et les privatisations des sociétés de télécommunications ont favorisé ces progrès. Les téléphones mobiles sont largement répandus partout sauf en Afrique centrale. |

Quelques brèves au Malawi et au Zimbabwé
La Commission privatisation du Malawi annonce qu'elle finalisera la vente de son opérateur téléphone fixe, Malawi Telecommunications Limited (MTL), d'ici décembre2004.
www.mtonline.net
La firme zimbabwéenne Bindura Nickel Corporation (BNC) a annoncé en début de semaine qu'elle envisageait d'investir 20 millions de dollars US pour accroître et prolonger la durée de vie de ses mines dans le pays.
Télécommunications au Sénégal
-> Le groupe Sonatel multimédia a procédé jeudi au lancement du Wifi (Wireless fidelity) ou Internet sans fil, au cours d'une conférence de presse animée par le directeur général de cette structure, Samba Sène.
www.sonatel.sn |

Wireless Sénégal s’installe dans la téléphonie au Sénégal
La libéralisation du secteur des télécommunications est entrée en vigueur cette semaine. Et déjà, un groupe dénommé "Wireless Sénégal" se positionne déjà comme opérateur avec pour ambition de bousculer l'ordre établi.
Au cours d'une conférence de presse tenue en début de semaine à Dakar, l'administrateur général de cette société Cheikh Tidiane Faye a affiché ses ambitions qui consistent en l'espace de peu de temps à être le leader au Sénégal en téléphonie, fixe et mobile. Les moyens pour conquérir ce marché ne feront pas défaut, à en croire M. Faye, puisque le groupe dispose déjà d’un partenaire stratégique américain qui promet d'apporter tous les moyens nécessaires pour la bonne conduite des opérations. Selon M. Faye, une fois la licence acquise, la société pourrait dans un premier temps consentir un investissement de 52 milliards de Fcfa pour l'installation de satellite, de plate-forme de stations, relais, etc. Mais ce que refuse de dire aujourd'hui l'administrateur général c'est le montant des tarifs car indique-t-il compte tenu de la concurrence, " il n'est pas prudent de s'aventurer sur ce terrain de peur de voir les autres s'inspirer de notre expérience ". Ce que cependant propose M. Faye, c'est que le téléphone fixe sera sans fil et l'appareil sera doté d'une puce et qu'aucune taxe d'entretien ne sera appliquée aux usagers. Pour ce qui du mobile, l'appareil sera cédé gratuitement.
M. Faye a indiqué par ailleurs que sa société envisage de développer le système " Arc " qui sera unique en Afrique et qui offre toutes les garanties de commodité et de sécurité. Toutefois, la société compte d'abord dans son champ d'intervention accorder la priorité à la capitale, puis à Diourbel, Saint-Louis et Tamba..
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Une société de diamants Angolaise en Israël
Le président du Conseil d`Administration de la société angolaise de diamants "Endiama", Manuel Arnaldo de Sousa Calado a inauguré la semaine dernière, á Tel-Aviv, en Israël, une société de commercialisation de Diamant (Sodiam internationale LTD).
"Sodiam International", dont les bureaux sont installés á Ramat Gan (Israël), est un joint-venture entre la société de commercialisation de Diamants d`Angola (Sodiam SARL), rattache á Endiama EP, et le groupe israélien, "Lev Leviev" d`Israël.
La nouvelle firme, de droit israélien, commercialisera une grande partie de la production des diamants bruts d`Angola acquis à Sodiam SARL, détentrice exclusive des droits de commercialisation de diamants en Angola.
Elle est dirigée par un président désigné par la partie angolaise et un directeur général, nommé par la partie israélienne.
Le groupe "Lev Leviev", est un des grands producteurs de diamants taillés du monde et possède des usines en Israël, en Russie, en Namibie et en Afrique du sud.
Au début du mois, le groupe a inauguré à Windhoek en Namibie, la plus grande usine de traitement des diamants en Afrique.
Le groupe a investit plus de $50 millions de dollars dans le pays et près de $6 millions pour la seule usine de Windhoek. Cette usine traitera entre 25000 et 30000 carats par mois en pleine capacité.
Toujours en Angola, la multinationale américaine World Trade Center (WTC) va construire en Angola un édifice de 40 étages évalué à 80 millions de dollars US, a annoncé, jeudi à Luanda, son président pour l'Amérique latine, Nelson Pilosof.
www.wtca.org |

Le Ghana se porte bien
Un pays qui décidément réalise des avancées économiques significatives c’est le Ghana. Cette semaine, deux bonnes nouvelles ont été annoncées par les partenaires économiques de ce pays :
Le Conseil exécutif de la Banque mondiale (BM) a confirmé en début de semaine, le franchissement par le Ghana du point d'achèvement de l'initiative pour les Pays pauvres très endettés (PPTE). Ce point permettra au pays de bénéficier d’une réduction massive de sa dette à l’égard de ces institutions financières.
Presque parallèlement, le Club de Paris a annoncé en fin de semaine, la réduction de la dette du Ghana, qui passera de 1,94 milliard de dollars à 300 millions de dollars.
"La dette du Ghana à l'égard du Club de Paris est réduite de 1,94 milliard de dollars à 300 millions de dollars" grâce à un allègement de charge accordé par le Club de Paris et des allègements bilatéraux, peut-on lire dans un communiqué.
Les représentants des pays créanciers notent "les efforts importants réalisés (par le Ghana) en matière de réformes économiques et structurelles (qui sont) de nature à réunir les conditions pour une croissance économique soutenable et pour la réduction de la pauvreté dans toutes ses dimensions".
www.clubdeparis.org |
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L'Afrique du Sud
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http://www.cia.gov |
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Standard Bank en Afrique du Sud ouvre son capital aux noirs
Standard Bank et sa filiale d’assurance Liberty prévoient de vendre à des groupes d’actionnaires noirs sud-africains, des parts pour un total de $920 millions.
La transaction est d’ores et déjà considérée comme la plus grande opération de “black empowerment” dans le secteur financier sud-africain.
Parmi les investisseurs noirs pressentis pour acquérir des parts significatives de cette firme, on note biensur l’ancien secrétaire général de l’ANC, Cyril Ramaphosa à travers sa firme Millenium Consolidated Investments ; mais aussi un pionnier de la finance noire sud-africaine, Saki Macozoma à travers sa holding financière safika. M. Macozoma a déjà été vice-président de la banque par le passé.
Le black empowerment est une politique majeure du gouvernement ANC qui vise à transférer d’ici 2006 une partie de la richesse du pays à la minorité noire. Toutefois, cette politique a été largement critiquée du fait de la concentration de ce transfert aux mains d’une élite, généralement d’anciens dignitaires du grand parti historique.
www.standardbank.co.za
www.liberty.co.za
Toujours en Afrique du Sud, le président Thabo Mbeki a prolongé de cinq années supplémentaires, le mandat de Tito Mboweni comme gouverneur de la banque centrale du pays.
www.resbank.co.za |

Un nigérian nommé directeur général de Shell Nigeria alors que le gouvernement prépare la création d’une nouvelle compagnie aérienne
Le Nigeria négocie avec les compagnies Virgin Atlantic Airlines (Grande-Bretagne) et Lufthansa (Allemagne) dans le but de choisir un partenaire technique pour la nouvelle compagnie nationale, Nigerian Eagle Airline (NEA), a déclaré Isa Yuguda, le ministre de l'Aviation.
Enfin, la direction de Shell vient de nommer pour la première fois, un nigérian au poste de directeur de la filiale de Shell au Nigéria.
Basil Omiyi, 58 ans, un ingénieur pétrolier et déjà membre de la direction de la filiale du groupe anglo-néerlandais, était directeur de la production au moment de sa nomination.
Par ailleurs, la branche exploration et production Afrique sera transférée de La Haye en Hollande à Lagos au Nigéria à la suite d’une demande persistance des syndicats.
Le nouveau directeur de la branche Exploration & Production sera Chris Finlayson, l’ancien directeur de Shell Nigéria.
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Basil Omiyi, le nouveau directeur général de Shell Nigéria
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shell |
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Cette nouvelle réorganisation vient démentir des craintes relayées par des menaces de grèves des syndicats nigérians, qui accusaient la firme de favoriser injustement les expatriés pour les postes de responsabilité et de poursuivre ainsi une attitude néocoloniale envers l’industrie Africaine.
Shell est le plus grand producteur pétrolier au Nigeria avec près d’un million de barils /jour, soit la moitié de la production totale du pays.
Cependant M. Finlayson restera président du conseil d’administration de Shell Nigeria, ce qui suppose qu’il décidera toujours en ultime recours de la stratégie et de la coordination des affaires dans le pays selon un porte-parole de la firme.
Un rapport confidentiel de Shell indiquait le mois dernier que la société devait abandonner la production onshore dans le pays à cause des attaques et destructions répétées de ses installations. La production onshore représente à peine 9% de sa production.
www.shellnigeria.com |
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