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Les marchés financiers dans la quinzaine |
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Le Johannesbourg Stock Exchange
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borsagratis.com |
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Zoom cette semaine sur les deux principales places financières du continent : La JSE de Johannesburg et le la NSE de Lagos.
En Afrique du Sud, les marchés ont évolué de façon erratique toute la quinzaine. La raison est principalement la décision surprise de la banque centrale d’abaisser d’un demi-point les taux d’intérêt (le loyer de l'argent) dans le pays à 7,50%. Tito Mboweni reconduit le mois dernier dans ses fonctions de gouverneur de la banque centrale (Voir nos précédentes éditions), a justifié sa décision par la situation d'un dollar plus faible et une augmentation des prix des matières premières au niveau international.
La Banque centrale sud Africaine avait déjà abaissé d’un demi-point en Décembre son taux directeur pour le porter à 8%. En conséquence, une étude démontrait cette semaine que les banques commerciales avaient atteint depuis 1980, un plus bas dans le taux d’intérêt accordé aux différents agents économiques (ménages, entreprises)pour leurs prêts, soit 11%.
Dans le sillage des grands marchés internationaux positifs la semaine dernière, les marchés actions du JSE profitent également pleinement du rebond généralisé pour réaliser une hausse significative (+6,9% pour l’indice large).
Le Botswana et la Namibie, deux marchés très proches, profitent également de cette hausse avec un bond supérieur à 4% chacun.
Au Nigéria, l’humeur est au contraire assez morose. L’indice général du NSE accuse un repli marqué de 14,2% dans la quinzaine.
Après une effervescence identique dans le secteur pétrolier l'été dernier, le marché semble se préparer à une grande vague de concentration dans le secteur bancaire et financier, sans doute dans les prochaines semaines (Voir notre article dans la synthèse économique plus bas).
Les investisseurs attendent les premiers audits en cours actuellement dans la plupart des banques pour se positionner. En attendant, ils prennent leurs profits dans les autres secteurs, en entraînant ainsi le marché tout entier dans une spirale baissière.
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Les indices africains |
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La synthèse de l’actualité économique de la quinzaine |
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Business day Afrique du Sud
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http://www.bday.co.za |
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La société de communication sud-Africaine Johnnic Communications, propriétaire à égalité avec le groupe anglais Pearson du quotidien Business Day, a annoncé il y a quelques jours une prise de participation majoritaire dans la nouvelle société qui publiera Business Day Nigeria. De nombreux groupes de presse des deux pays ont conclu ces dernières semaines des alliances en vue de capter davantage les populations des pays les plus importants en termes de diffusion sur le continent.
Le groupe Johncom détient de nombreux journaux sud-africains parmi lesquels : Nu Metro, the Sunday Times, Exclusive Books, Gallo Music and Career Junction.
le site de Business day Afrique du Sud
Le site de Johnnic Communications
Toujours en Afrique du Sud, l’ancien président du conseil d’administration de Johnnic, Cyril Ramaphosa, par ailleurs ancien secrétaire général de l’ANC au début des années 90, vient de prendre une participation de 42% dans une société de pâte à papier locale, Mondi SA, filiale du géant AngloAmerican.
Cyril Ramaphosa qui, à l’instar d’anciens camarades de l’ANC comme Saki Macozoma ou Patrice Motsepe, Tokyo Sexwale, bénéficie des mesures d’accès à la propriété financière pour les noirs sud-Africains dans le cadre du Black Empowernment–, a acquis à travers sa holding minière Shanduka Resources, une participation d’une entreprise aujourd’hui valorisée par les spécialistes autour de 2,45 Milliards de rands.
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Cyril Ramaphosa, l'un des golden boys de la finance sud Africaine, vient de changer le nom de son groupe Millenium Consolidated Investments en Shanduka Group
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AP |
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MONDI compte 6400 employés à travers tout le pays. Les employés bénéficieront au final à travers une structure dédiée de 5% du capital de l’entreprise.
Cette dernière disposition, inhabituelle jusqu’ici dans les transactions de ce type en Afrique du Sud, a été spécialement mentionnée alors que des protestations toujours plus vives au sein de la population mettent en exergue le fait que le BEE – Black Economic Empowernment- ne bénéficierait en réalité qu’à une petite élite noire dans le pays.
Shanduka, le nouveau nom depuis cette semaine de la holding de Ramaphosa, est un groupe présent dans la plupart des principaux secteurs de la vie économique sud-Africaine. Ces derniers mois, le groupe a acquis par exemple des participations dans la compagnie diamantifère publique Alexkor, le groupe immobilier Capital Property Fund, la banque Standard Bank, le loueur d’équipement IT RentWorks et des sociétés telles que Alexander Forbes ou Kangra Coal.
Le site de Shanduka Group –construction -
Le site de Alexkor
Le site de Rent Works
Le site de Alexander Forbes, spécialiste du risk management
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Le Nigéria
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http://www.informatik.uni-frankfurt.de/~sfb268/ |
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NIGERIA
La Banque centrale Nigériane (CBN) a démenti les allégations dans la presse locale selon lesquelles, elle aurait choisi le nombre de banques qui devraient émerger à la suite de la date limite de Décembre 2005 qu’elle a fixé à celles-ci pour effectuer une recapitalisation de leurs fonds propres à hauteur de 25 Milliards de Nairas, soit 190 millions de dollars environ.
Pour l’un des porte-parole de la banque centrale nigériane, les forces du marché détermineront l’issue de cette réforme historique dans la finance nigériane.
Les observateurs s’attendent à une consolidation d’un secteur où les faillites sont fréquentes – par le biais de fusions ou de rachats – afin de respecter les nouvelles conditions édictées le mois dernier par l’institution financière centrale du pays.
Déjà certaines sources indiquent que plusieurs banques du Nord du Pays –musulman- ont entamé des discussions en vue d’un rapprochement : Trade Bank Plc, NUB International Bank Ltd, Intercity Bank Plc, Lion Bank Plc, et Inland Bank Plc.
Alors que de nombreuses banques protestent à travers les journaux et craignent pour la disparition pure et simple de leurs sociétés, le porte parole de la banque centrale a tenu à préciser que cette réforme est bonne et nécessaire pour l’économie du pays :
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Banque NUB International
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nubbank.com |
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Sur la base du PIB du pays en 2003 ($65 milliards de dollars), le minimum capitalistique exigé représentera pour chacune des banques environ 0,25% du PIB ce qui en fera toujours pour ces banques, « des petits acteurs sur la base des critères internationaux » a-t-il ajouté.
Pour l’anecdote, cette mesure a eu tel retentissement que selon un banquier de Lagos, certaines banques, ont décidé d'avoir recours à la prière pour réclamer une intervention divine.
Selon le banquier, une douzaine de directeurs de banques et de managers se sont rendus dans le quartier huppé de Victoria Island à Lagos afin de demander à Dieu d'intervenir et de leur éviter la faillite.
Le site de la banque centrale du Nigéria
Le site de la banque NUB International
Le site de la banque Intercity
Le site de la Trade Bank
Toujours au Nigeria enfin, Globacom l’un des opérateurs de téléphonie au Nigeria a lancé ce mois des services en Grande Bretagne. La société qui y a installé une représentation commerciale et un point d’interconnexion réseau (POP), prévoit d’ouvrir d’autres bureaux au cours des prochaines semaines dans les principales capitales européennes Paris, Francfort et aux Etats-Unis.
Les POP permettront au réseau de Globacom de se raccorder directement à celui des grands opérateurs dans le monde et de permettre ainsi à ses utilisateurs d’avoir une meilleure qualité d’écoute et de trafic lors de leurs communications internationales.
Le site de Globacom
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MTN
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Ouganda
MTN Ouganda, l’un des trois opérateurs de téléphonie mobile du pays, Simba Telecom, le distributeur d’accessoires de téléphone dans la région des grands lacs et Total Ouganda, la filiale locale de distribution de produits pétroliers ont lancé une opération commerciale conjointe cette semaine, qui vise à distribuer les produits des deux premières sociétés auprès des stations de service et les mini-centres commerciaux Total dans tout le pays.
Le site de Simba Telecom
Le site de MTN en Ouganda
CONGO
Le ministère des Mines, de l'énergie et de l'hydraulique et la société canadienne Magnésium Alloyd Corporation ont procédé au milieu de ce mois, à la signature d'un accord appelé « Projet magnésium pour la construction d'une usine de production et traitement du magnésium à Mbongui »,
Selon un porte parole de la société, l’usine devrait être inauguré à la fin de l’année 2007 et le projet devrait générer environ 1500 emplois directs.
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KENYA
La filiale locale de General Motors, GM East Africa Ltd a annoncé cette semaine avoir l’intention d’accroître les capacités de production de son usine de Nairobi.
Bill Lay, le directeur général de cette société a indiqué que cette expansion permettra à l’entreprise de faire face à la demande croissante issue de l’industrie du transport public dans le pays.
M. Lay, qui s’exprimait lors d’une visite de Steve Koch, président Afrique de General Motors Inc, a également indiqué que la mise en place à partir de Janvier 2005 d’un protocole commun parmi les pays membres de la Communauté d’Afrique de l’Est, représentait une opportunité de croissance de revenus pour son entreprise.
Le protocole EAC accorde une baisse de 25% des droits douaniers aux assembleurs de véhicules installés dans la sous région.
M. Lay a enfin indiqué que les voitures Isuzu Matatus qui sont assembles localement, enregistrent une hausse importante de commandes.
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La Banque Africaine de Développement
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http://www.public-info.org |
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BAD
Les Petites et Moyennes Entreprises (PME) d'Afrique du Sud et de la sous région d'Afrique australe vont bénéficier d'une ligne de crédit de 50 millions de dollars octroyée à l'Industrial Development Corporation (IDC) de l'Afrique du Sud par la Banque Africaine de Développement (BAD).
L'accord pour la Ligne de Crédit qui a été signé en fin de semaine dernière à Johannesburg par M. Philippe Leclercq, chef de Division des opérations des investissements pour les opérations du secteur privé de la BAD et M. Kahya Ngqula Président de l'IDC, rétrocèdera les fonds aux PME et à ses clients institutionnels.
Cette opération est la première intervention du secteur privé de la BAD en faveur du secteur public.
Industrial Development Corporation est une institution nationale de financement du développement (IFD) créée en 1940 par le parlement (IDC ACT). Elle est une institution de financement du développement (IFD) autonome dont la mission consiste à promouvoir un développement économique durable en Afrique du Sud et à soutenir économiquement les populations sud africaines défavorisées. IDC étend également ses interventions aux autres pays de la sous région de l'Afrique australe.
Cette nouvelle ligne de crédit de 50 millions de dollars EU porte à cinq les interventions du guichet du secteur privé de la BAD en Afrique du Sud. Ces lignes de crédit consistent en un prêt d'environ 90 millions de dollars EU à Sasol pour un projet de gazoduc reliant le Mozambique à l'Afrique de Sud et une prise de participation de 130 millions de rand dans le Fond Sud-africain pour les infrastructures (SAIF)
Le site de l’Industrial Development Corporation
Le site de la BAD
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