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Une vue du public nombreux
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ovibes.net |
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La Capitale française a accueilli du 1er au 2 Juillet la première édition du "Congrès de la femme noire leader".
Né de l'idée d'une équipe mise sur pied par une antillaise, Sandrah Montieux Pelage, ce congrès a pour but avoué de créer un réseau permettant de mettre en contact des femmes, noires, "leader", du monde entier.
Invité à y participer comme d'autres médias, grioo.com a été heureusement surpris par deux détails différents.
Un succès populaire. Nous sommes souvent prompts dans notre communauté à offrir un succès d'estime à toute initiative "intéressante", et à bouder l'événement le jour-dit. Cette fois-ci l'assistance a été au rendez-vous puisque la salle de l'Unesco où se tenait le congrès était bondée, le public étant en majorité féminin, et même les salons de l'Hôtel de Ville où l'adjointe au maire, Anne Hidalgo donnait une réception, ont été pris d'assaut.
Des intervenants qui répondent "présents". De Naomi Campbell à Christiane Taubira, en passant par Jocelyne Beroard, Françoise Zobda, deux baronesses d'Angleterre mesdames Howells et Barrow (la baronesse Amos retenue en Angleterre ayant enregistré un message de sympathie), la légende vivante Mme Da Silva du Brésil, et bien d'autres "femmes leader" inconnues du grand public, mais venues de Hollande, des Etats-Unis, d'Angleterre, d'Afrique et de France, elles ont toutes répondu "présent" à l'appel. |
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Christine Kelly (à gauche) et Marijose Ali de RFO
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ovibes.net |
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Plusieurs mini-conférences
Le congrès prit la forme d'une série de mini-conférences à 3 ou 4 intervenantes en général, qui ont pris la parole pendant une dizaine de minutes pour partager leur expérience, prodiguer leurs conseils ou même proposer leur aide à l'assistance dans des domaines bien spécifiques.
Ce congrès a permis de montrer qu'il existe des femmes, noires, à la personnalité bien affirmée, et qui ne souffrent d'aucun complexe par rapport à leurs homologues masculins ou issus d'autres groupes ethniques. A ce titre, femme noire "leader" ne s'entendait pas que d'un point de vue entrepreneurial, même si quelques entrepreneuses de talents ont pu partager leur expérience avec les congressistes, mais aussi d'un point de vue politique, sociale, culturel, puisque des femmes de divers horizons professionnels ont pu venir s'exprimer.
La première journée a été animée par la journaliste Christine Kelly de LCI, à qui des rumeurs promettent un avenir radieux à LCI/TF1. Elle a montré son grand professionnalisme, et la deuxième journée sans elle ne fut pas tout à fait pareille que la première. |
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G. à D. : Anne Hidalgo, adjointe au Maire de Paris, Benedita da Sila, Baroness Rosalind Howells, George Pau-Langevin
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ovibes.net |
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Quelques intervenantes exceptionnelles
La brésilienne Mme Da Silva, première femme noire gouverneur de l'état de Rio, puis ministre du gouvernement Lula a en particulier séduit le public par son charisme et sa poigne, qui lui ont valu d'être élue intervenante du congrès. A l'applaudimètre, Christiane Taubira, qui a parlé de son combat pour notre communauté, et notamment la reconnaissance de l'esclavage comme crime contre l'Humanité, a eu droit à une standing ovation, pendant que Jocelyne Beroard visiblement très émue au moment de parler de son attachement, notamment à travers Kassav', à la défense de la langue créole s'est attirée la sympathie du public.
A part le retard qui a amputé certaines interventions le premier jour, le principal reproche qu'on puisse faire à cette première édition se situe au niveau de la mise en relation des congressistes.
En effet, les intervenantes étant présentées peu avant leurs interventions, le public pouvait clairement les identifier, et les solliciter par la suite. On peut même dire qu'à une ou deux exceptions près, entrepreneuses, politiciennes ou même baronesses, elles ont su se rendre disponibles avec une évidente bonne volonté.
Les participantes dans la salle par contre n'étaient pas clairement identifiées, et il est possible que des femmes soient passées à côté de contacts intéressants entre congressistes, même si le buffet a permis des mises en contacts. Espérons qu'un effort sera fait pour le prochain congrès. |
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G. à D. : Sandrah Montieux Pelage organistrice du congrès, Christine Kelly (LCI), Naomi Campbell, Barbara Summers (ancien mannequin), Hervé Mbouguen (grioo.com), Princesse Esther Kamatari (ex-mannequin)
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grioo.com |
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Ceci devrait être corrigé dès la seconde édition qui devrait, d'après l'organisatrice, voir de vrais projets naître à l'issue du congrès.
Ceci dit, les participantes se sont montrées globalement satisfaites, et beaucoup n'hésitaient pas à dire en plaisant -presque- à leurs rares homologues masculins que si ce congrès avait été une réussite, c'est précisément parce qu'il s'agissait d'une affaire gérée par des femmes.
Avaient-elles torts, avaient-elles raison? Le succès des prochaines éditions prévues en 2005 à Houston aux Etats-Unis, et en 2006 au Brésil le confirmeront.
Quelques questions à celle grâce à qui le congrès a pu avoir lieu, et pour laquelle toutes les intervenantes, même les plus prestigieuses comme Christiane Taubira, ont eu un mot gentil, Sandrah Montieux Pelage: |
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