 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Le Vice-président du RCD est violemment pris à partie par la presse Kinoise après ses déclarations sur l'arrêt dela transition
|
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

La presse kinoise accuse mercredi le vice-président Azarias Ruberwa d'avoir "trahi" en demandant il y a deux jours l'"arrêt de la transition politique" en République démocratique du Congo (RDC) après le massacre de réfugiés tutsis congolais à Gatumba (Burundi).
Dans son discours lors des obsèques des victimes du massacre du camp de Gatumba, situé à 4 km de la frontière avec la RDC, il avait appelé lundi à "l'arrêt de la transition politique" dans son pays pour "faire le point".
Le quotidien "Le Potentiel", qui titre "Ruberwa a trahi", s'étonne que le vice-président en charge de la commission politique, défense et sécurité du gouvernement de transition, dont la mission à l'est avait pour objectif de jouer au "démineur", "verse dans les accusations gratuites".
Le journal ajoute que le drame (quelque 160 réfugiés pourtant placés sous la surveillance du HCR ont été tués le 13 août par des hommes en armes) "devrait plutôt unir les Congolais - parce qu'affligés - au lieu de les diviser".
Proche de l'opposant Etienne Tshisekedi, Le Potentiel qualifie d'"étrange" l'attitude de M. Ruberwa qui préside également l'ex-rébellion pro-rwandaise du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD).
"Il (Ruberwa) a surpris la communauté nationale lorsqu'il accuse fermement - et sans preuves - ses compatriotes congolais, à l'instar du Rwanda, d'avoir perpétré le crime à Gatumba sans qu'il y ait une enquête au préalable", regrette le journal.
L'Avenir, journal pro-gouvernemental, annonce de son côté que M. Ruberwa, qualifié "d'homme qui n'a pas fini de nous en faire de toutes les couleurs", s'est installé mardi à Goma (est), dans la résidence qu'il occupait pendant la rébellion. Cette publication affirme qu'il entend avec d'autres membres de son mouvement, lancer des actions de déstabilisation contre les institutions de la transition.
"Cela ne peut susciter des interrogations surtout que Ruberwa, dans son mot prononcé au Burundi, a appelé à l'arrêt de la transition politique afin de faire le point puisque, pour lui, la fracture est tellement sérieuse qu'elle mérite que l'on s'arrête", ajoute le journal.
Le RCD participe au gouvernement congolais depuis le début, en juin 2003, de la transition dans ce pays qui sort d'une véritable guerre régionale (1998-2003) ayant fait environ trois millions de morts, directement ou indirectement.
"La Référence Plus" s'inquiète de son côté des menaces proférées par le Burundi et le Rwanda contre la RDC, en affirmant qu'"une nouvelle agression rwando-burundaise se prépare" dans l'est du pays.
"Les déclarations faites cette semaine par Kigali et Bujumbura rappellent étrangement le début des guerres de 1996 et 1998 contre la RDC", écrit le journal citant un fonctionnaire international à Bujumbura.
Le site du Journal L'Avenir
Le site du Journal le potentiel
Le site du Journal La Référence Plus
le site du RCD
|