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Henri Mova Sakanyi, le ministre de l'information et de la presse, porte-parole du gouvernement réagit aux propos de Ruberwa
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Le gouvernement de la RDC a qualifié mercredi de "rupture abusive" la décision de l'ex-rébellion du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) de suspendre sa participation aux institutions de la transition, a indiqué le ministre de l'Information et de la Presse.
"La suspension de la participation du RCD aux institutions de la transition est une rupture abusive de l'accord global (qui régit la transition, ndlr) car personne n'a exclu ce parti du processus", a souligné M. Henri Mova Sakanyi, également porte-parole du gouvernement dont c'est la première réaction depuis l'annonce de la décision de l'ex-mouvement rebelle.
Le conseil des ministres a condamné l'attitude du vice-président Azarias Ruberwa, également responsable du RCD, "qui est allé faire des déclarations hostiles au pays et à son propre gouvernement en territoire étranger alors qu'il aurait pu poser son problème en conseil des ministres et susciter un débat interne".
Le président Kabila a recommandé au cours de cette réunion extraordinaire du gouvernement de RDC - à laquelle ont pris également part tous les ministres issus du RCD - que des discours incendiaires soient bannis par des formations politiques, a encore indiqué M. Mova.
"Les ministres de l'Intérieur, de la Défense et de la Justice ont été instruits de prendre des mesures utiles pour sécuriser la population et éviter tout dérapage", a dit M. Mova pour prévenir d'éventuelles manifestations en rapport avec "la situation créée" par le RCD.
Le conseil a aussi rappelé que "l'accord sur la transition en RDC est un consensus dont l'objectif demeure la paix, la réconciliation et le nouvel ordre politique et qu'il ne peut être remis en cause par la volonté d'une personne".
M. Ruberwa a demandé le 16 août, depuis le Burundi où il assistait aux funérailles des 160 réfugiés tutsis congolais tués au camp de Gatumba, l'"arrêt de la transition" pour une évaluation.
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