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Le processus depaix est bloqué et chaque camp semble affûter ses armes....sous les yeux impuissants de Sydou Diarra, le premier ministre
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Le porte-parole de la présidence ivoirienne, Désiré Tagro, a estimé mardi que "l'attitude et le comportement des rebelles deviennent de plus en plus insupportables pour le Peuple ivoirien dans toutes ses composantes".
"C'est pourquoi, tout en invitant les Ivoiriens à un ultime effort de patience, le Président de la République (Laurent Gbagbo) lance un appel pressant" à la communauté internationale "à faire tout ce qui est en (son) pouvoir (..) pour que le désarmement se fasse" et que des "élections justes et transparentes (..) puissent avoir lieu aux dates prévues" en octobre 2005, a précisé M. Tagro dans un communiqué.
Les ex-rebelles, les Forces Nouvelles (FN), ont décrété la semaine dernière "l'état d'alerte maximale" et le "couvre-feu" dans le nord du pays sous leur contrôle, après la découverte d'armes provenant du sud.
Ces armes, envoyées selon eux par le pouvoir, auraient été destinées aux partisans d'Ibrahim Coulibaly, un dissident des FN.
Depuis le coup d'Etat raté du 19 septembre 2002, la Côte d'Ivoire est coupée en deux par une zone de confiance, sécurisée par les Casques Bleus, dans laquelle aucune arme n'est censée pénétrer.
En réponse, l'armée ivoirienne a fermé en début de semaine les deux axes routiers principaux reliant le Nord au Sud.
Le Front populaire ivoirien (FPI), le parti du président Gbagbo, a appelé à une marche sur Bouaké (centre), la deuxième ville du pays et fief des FN, le 12 novembre, afin de "libérer" la ville et "réunifier le pays".
Le 15 octobre, les ex-rebelles avaient refusé de désarmer, exigeant que les réformes politiques inscrites dans les accords de paix de Marcoussis, conclus en janvier 2003 en France, soient votées au préalable, accusant la présidence de les bloquer.
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