|
 |
  |
 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Max Gallo
©
editions-fayard.fr |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Samedi 4 Décembre, journal de 13 heures de France 3. L’historien et biographe Max Gallo est l’invité du samedi de Catherine Matausch (présentatrice du journal sur France 2) à l’occasion du bicentenaire du sacre de Napoléon dont il a effectué une biographie en quatre volumes.
Tout d’abord a été diffusé un reportage sur une initiative de l’UNESCO qui a commémoré du 3 au 5 décembre la lutte contre l’esclavage et son abolition à l’occasion de la Journée Internationale pour l’abolition de l’esclavage (2décembre).
Pendant ce reportage nous avons eu l’occasion de voir l’auteur Claude Ribbe, scénariste du spectacle de Bartabas à Versailles « Le chevalier de Saint-Georges, un Africain à la Cour », (et déjà interviewé par Grioo) nous rappeler quelques fait du célèbre empereur, tels que :
2 juillet 1802, interdiction du territoire français aux « nègres et autres gens de couleur »
3 janvier 1803, interdiction des mariages mixtes.
Max Gallo, nullement impressionné par cette énonciation, poursuit par les phrases suivantes, reportées de façon identique par souci d’objectivité :
Catherine Matausch : Alors quand on parle de Napoléon on n’évoque jamais cette décision de rétablir l’esclavagisme, pourquoi ?
Max Gallo : Non, jamais, vous exagérez. On le fait, mais moi-même je peux dire que je l’ai fait, peut-être pas de façon suffisante. Parce que c’est vrai que dans l’inconscient même de l’historien quand il travaille, à moins qu’il ne soit directement concerné par le sujet… cette tache, car c’est une tache réelle, est-ce que c’est un crime contre l’humanité, peut-être, je ne sais pas. Je crois qu’il a incarné en tout cas les valeurs révolutionnaires en dépit de tout ça… |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
L'Ile de Gorée
©
whitehouse.gov |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Peut-être devrions nous rappeler à monsieur Max Gallo que la loi du 10 Mai 2001 se charge très bien d’établir comme crime contre l’humanité la traite négrière et l’esclavage, et que donc en tant qu’être humain il est nécessairement « directement concerné par le sujet ».
Nous pouvons nous demander par quel mécanisme Max Gallo peut-il avoir des doutes sur le statut de crime contre l’humanité de l’esclavage en tant qu’historien, donc très au courant des détails de ce crime inqualifiable.
La justice française est-elle soucieuse de crédibiliser la souffrance de ces quelques 11 millions d’africains déportés au point de pénaliser des égarements pareil, incompréhensibles pour un historien aussi accompli que Max Gallo qui met littéralement en doute le statut de crime contre l’humanité de la plus grande déportation de l’histoire de l’humanité.
Nous imaginons facilement que les centaines de milliers d’antillais qui on vu revenir l’esclavage au bout de huit années de suspension ne pensent pas comme monsieur Gallo l’a dit un peu plus loin dans son interview que Napoléon a fait plus de bien que de mal à la France.
Lien vers la vidéo du journal télévisé du 04/12/04 (l’intervention de Max Gallo se situe à la 17ème minute ):
La vidéo |
 |
|
 |
 |
 |
 |
|
|
|
|
Donnez
votre opinion ou lisez les 96 réaction(s) déjà écrites
Version
imprimable de l'article
Envoyer
l'article par mail à une connaissance
Partager sur:
Facebook
Google
Yahoo
Digg
Delicious
|
|
|
Les dernières photos publiées sur Grioo Village |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Top |
|
|
|
|
|
|
  |
 |
|
|