
Qui l'eût cru ? Qui aurait pensé un seul instant qu'on pouvait construire un port à la Rue Princesse ? Ce port se nomme « Le Shanghai ».
Le nom Shanghai est à l'origine chinois et désigne le premier port établi sur le Huang au débouché du Yangzi Jiang avec 6000 km2. Premier centre industriel.
Comme en Chine, le Shanghaï de la rue Princesse existe depuis 2001.
Mais l'espace fait à peine 100m2. Il est toujours saturé. Devant le maquis se trouvent de gros poissons et poulets braisés, des porcs, oranges...
Le « Shanghai» attire même des touristes ; selon G. Louise « c'est la maquis qui fait le plus de recette à la rue princesse. 200.000F 300.000F les jours ordinaires et 1000.000F à 2000.000F les week-end » (Note: 1000FCFA font environ 1.5 euros).
C'est vraiment le port de la rue Princesse de par sa prospérité comme le vrai.
DJ Moukouloukou et DJ Impression émerveillent les clients avec des atalakus et des rythmes en vogue.
Les hôtesses du maquis et certaines clientes font des démonstrations de danse.
Comme le port d'Abidjan qui attire de nombreux opérateurs économiques et accessible à tous les pays de la sous -région, « Le shanghaï » aussi attire plusieurs Show Maker issue de tous les quartiers d'Abidjan et même des villes de l'intérieur et les pays étrangers.
Ainsi à la rue princesse, chaque maquis à son temps de prospérité. A l'époque on parlait du maquis Golgotha, le maquis même qui a révélé l'existence de dealer à la rue princesse. « La Jet 27, Le Pouvoir. » Tous ont eu leur moment de gloire .Et aujourd'hui c'est le Shanghai. L'architecture de ce site nous ramène dans l'extrême orient, chez Mao Tsö Tong, à cause des dessins figurants sur les murs.
Construire un maquis à Abidjan surtout à la Rue Princesse c'est créer une entreprise avec des employés: Le manager général, le manager adjoint, le gérant, le disc-jockey, les hôtesses, le service nettoyage.
La rue princesse, malgré sa mauvaise réputation a permis de réduire le tau de chômage des jeunes rétorque K.L , hôtesse dans un maquis. |