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En 2002, Obansanjo n'avait pas hésité à intervenir pour faire échec au coup d'état à Sao Tomé et principe. Les intérêts pétroliers y étaient sans doute pas étrangers. Qu'en est-il du Togo ?
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Le Nigeria, puissance régionale africaine et président en exercice de l'Union africaine, a annoncé lundi qu'il ne pouvait exclure une intervention militaire au Togo.
"Une action militaire constitue le dernier recours absolu. Je ne peux l'exclure mais je ne peux non plus dire qu'elle sera mise en oeuvre, la seule chose, c'est qu'elle ne devra être entreprise que lorsque toutes les autres options auront été épuisées", a déclaré Femi Fani-Kayode, un haut conseiller du président nigérian Olusegun Obasanjo.
Il a ajouté qu'une telle intervention ne pourrait être prise qu'en concertation avec les autres chefs d'Etat africains, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest et les Nations unies.
"Ce serait donc un processus très long avant d'enclencher une action militaire", a-t-il souligné.
Les conditions de l'accession à la présidence de Faure Gnassingbé dans les heures qui ont suivi le décès de son père Gnassingbé Eyadéma, le 5 février dernier, ont été condamnées par les dirigeants africains, la France et les Etats-Unis, qui ont exigé du nouveau pouvoir le respect de la Constitution, amendée à la hâte.
A Niamey, ce week-end, des représentants de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) ont sommé une délégation des nouvelles autorités togolaises de revenir à la "légalité constitutionnelle
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