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Fambaré Natchaba souhaite être rétabli dans ses fonctions et précise qu'il ne sera pas candidat aux présidentielles
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L'Union africaine prend des sanctions contre le Togo. Elle entend ainsi protester contre l'accession controversée au pouvoir du président investi Faure Gnassingbé. Le Conseil de sécurité de l'ONU a également été sollicité.
Le Conseil de paix et sécurité de l'UA a demandé "au Conseil de sécurité de l'ONU de soutenir les sanctions prises par la CEDEAO (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) et l'UA" contre le Togo, a précisé Saïd Djinnit, commissaire à la paix et sécurité de l'UA.
Le Conseil de paix a en outre demandé à l'UA de "prendre toutes les mesures pour rétablir l'ordre constitutionnel au Togo dès que possible", a ajouté M. Djinnit.
La CEDEAO avait imposé des sanctions au régime de Lomé, dont l'interdiction de voyager pour les dirigeants togolais, le rappel des ambassadeurs en poste à Lomé et un embargo sur les armes.
Fambaré Natchaba Ouattara, le président destitué de l'Assemblée nationale du Togo, demande au président investi Faure Gnassingbé de le "rétablir dans ses fonctions", dans un entretien paru vendredi dans la presse togolaise.
M. Natchaba, absent du Togo au moment du décès, le 5 février, du président Gnassingbé Eyadéma, père du nouvel homme fort, a été destitué le 6 février et remplacé par M. Gnassingbé.
La Constition togolaise prévoit qu'en cas de vacance du pouvoir, c'est le président de l'Assemblée nationale qui assure l'intérim en vue d'une élection présidentielle qui doit se tenir dans un délai de 60 jours.
"Le président autoproclamé, n'a qu'à me rétablir dans mes fonctions de président de l'Assemblée nationale", a déclaré M. Natchaba dans un entretien paru vendredi à Lomé dans l'hebdomadaire privé Crocodile.
Dans cet entretien, M. Natchaba a précisé qu'il ne "sera pas candidat" à la prochaine élection présidentielle annoncée par M. Gnassingbé, le 18 février, dans un délai de 60 jours.
"Je suis le président de l'Assemblée nationale (...) je veillerai à ce que les élections présidentielles se fassent dans la transparence où tous les partis pourront se présenter", a-t-il assuré.
"Je ne serai pas candidat, il faut que notre pays devienne comme tous les autres (...) personne ne veut qu'il s'enflamme", a-t-il souligné.
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