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Léopold Gnininvi semble avoir acté la non participation d'Olympio aux prochaines présidentielles. Il considère en outre que l'opposition devra présenter absolument un candidat unique à ces élections à un seul tour...
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Les listes électorales au Togo comprennent "au moins 24 pour cent d'électeurs fictifs", a affirmé vendredi le secrétaire général de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA - opposition), Léopold Gnininvi, dans un entretien à Radio France Internationale (RFI).
"Nous avons demandé un recensement électoral car il y a au moins 24 pour cent d'électeurs fictifs sur les listes électorales", a dit M. Gnininvi, qui a présidé cette semaine la coalition des six partis de l'opposition radicale togolaise, dont la CDPA.
"Nous avons un vrai défi à relever pour que cette présidentielle ne soit pas un marché de dupes. Par le passé nous avons eu des observateurs qui passaient à la télé pour déclarer n'importe quoi", a-t-il poursuivi. Pour la présidentielle prévue le 24 avril 2005, l'opposition attend "de vrais observateurs mandatés par des institutions dignes de foi. Il y a 5.000 bureaux de vote, il faut que nos représentants n'en soient pas chassés comme par le passé".
Concernant l'empêchement fait à l'opposant historique Gilchrist Olympio de se présenter, M. Gnininvi se déclare "désolé".
"Nous sommes désolés que Gilchrist Olympio soit empêché en ce moment, mais si on arrive à gagner cette élection, le candidat qu'on aura choisi fera tout pour réviser dans les prochains mois la constitution et mettre en place des institutions plus démocratiques". En décembre 2002, le président Gnassingbé Eyadéma avait modifié la Constitution de 1992 en vue de la présidentielle de 2003, notamment pour deux raisons.
La première modification lui permettait de se représenter, après 36 ans de pouvoir. La deuxième disposition empêchait Gilchrist Olympio de se présenter en créant une obligation de résidence au Togo un an avant la présidentielle. Or M. Olympio déclare vivre en exil à Paris pour des raisons de sécurité. Enfin, M. Gnininvi a estimé que l'opposition avait "l'obligation de s'unir" sur un seul candidat, dans la mesure où la présidentielle est à un seul tour.
"Si on n'y parvenait pas, la population ne nous le pardonnerait pas" a-t-il ajouté.
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