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La lutte des noirs pour les droits civiques aux Etats-Unis
14/03/2005
 

Retour sur ce pan d'histoire des USA, en revenant sur les racines issues de l'esclavage de l'asservissement des noirs, en passant par le combat de Martin Luther King, Malcolm X ou Rosa Parks en évaluant les apports aujourd'hui
 
Par Yasmina Yacou
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L’ Histoire des Etats-Unis est indissociable de celle de l’esclavage des Noirs dans le Sud de L’Union. Il est important de savoir qu’à l’origine, les afro- Américains étaient les seuls immigrants n'ayant pas choisi de venir s’installer aux Etats-Unis. Les Américains allaient les chercher en Afrique dans le seul but de les asservir.

En 1619, les premiers esclaves survivants (car nombre d’entre eux mourraient de maladie dans les cales des négriers) arrivèrent en Amérique du Nord et commença un commerce triangulaire fondé sur la traite de ces esclaves vers l’Amérique par les Européens qui prendra fin à l’abolition de l’esclavage, le 18 Décembre 1865. En effet, 20 Noirs furent débarqués d’une frégate hollandaise à Jamestown, en Virginie. Ils furent employés dans les plantations qui se développaient dans les colonies du Sud et du Centre pour cultiver la canne à sucre, le tabac, le riz, etc. De nombreuses colonies suivirent rapidement l’exemple: les Carolines dont la Constitution reconnaissait légalement l’esclavage: "…Tout homme libre de Caroline aura pouvoir absolu et autorité sur ses esclaves noirs…" ainsi que le Maryland. Dans les colonies du Nord, les esclaves étaient utilisés à des tâches domestiques et dans le commerce.

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En quelques années, l’importation des esclaves prit des proportions très importantes. A la fin du XVIII ème siècle, le nombre d’esclaves introduits dans le Sud était de 750000.
Au niveau international, le trafic d’esclaves fut officiellement interdit en 1807, après avoir coûté la vie à plus de 20 millions d’Africains. En 1834, l’esclavage fut aboli à travers l’Empire britannique, mais rien ne changea aux Etats-Unis. Les esclaves ne restèrent pas sans réaction et tentèrent de se rebeller contre leurs "maîtres", des alliances s’étant même nouées entre esclaves noirs et Indiens, unis dans la même haine de l’Homme Blanc. En effet, les esclaves usaient de stratagèmes afin de se soustraire aux travaux agricoles. Ils feignaient d’être malades ou pratiquaient l’auto-mutilation, faisaient semblant d’être ignorants. D’ailleurs, l’un des arguments pro esclavagiste était que les Noirs étaient intellectuellement inférieurs alors que ceux-ci prenaient des cours de lecture et d’écriture en cachette.

Il y avait aussi des sabotages, des empoisonnements, des incendies criminels. La méthode la plus radicale restait la fuite, le "marronnage". Les Noirs marrons fuyaient dans les forêts, tentaient de quitter le Sud par tous moyens: en marchant de nuit, hors des routes, ou grâce aux chemins de fer clandestins mis en place par Harriet Tubman, ancienne esclave qui s’était elle-même enfuie auparavant. Ils bénéficiaient de la complicité d’autres esclaves et parvenaient parfois à fabriquer de faux papiers d’affranchis.

 
 

De surcroît on assistait de plus en plus à des mutineries. En 1839, sur l’Amistad, négrier espagnol, les esclaves se révoltèrent et tentèrent de gagner l’Afrique, sans succès. Ils finirent par accoster à Long Island où ils furent arrêtés et emprisonnés. Après un procès retentissant opposant esclavagistes et abolitionnistes, la Société Abolitionniste Américaine obtint leur libération et en 1842, ils regagnèrent leur pays. En 1841 sur le Créole, les esclaves embarqués se révoltèrent, s’emparèrent du bateau et se réfugièrent à Nassau (capitale des Bahamas) où ils obtinrent des Anglais leur liberté. Deux exemples de révoltes noires réussies.

Les "maîtres" mirent donc en place des mesures afin de pallier ces révoltes. Ils organisèrent des gardes, des rondes et des couvre-feux, nommèrent des régisseurs pour surveiller les travaux et fouiller les cabanes. Des châtiments corporels, des privations de sorties ou de laissez-passer, du travail supplémentaire furent infligés ainsi que la diminution de ration, l’emprisonnement, le marquage au fer rouge, le fouet ou la torture. La résistance des femmes utilisant des moyens de contraception afin de limiter les naissances fut brisée par la violence, les viols. Parfois, elles tuaient leurs propres enfants pour ne pas en faire des esclaves. Enfin, les Codes Noirs visant à empêcher le rassemblement des Noirs, l’éveil d’une conscience collective, les relations entre affranchis et esclaves furent édités. Des lois interdisaient aux Noirs de posséder des terres, de voter ou de se marier avec des Blancs, d’aller à l’école, de travailler dans des postes qualifiés, donc d’avoir des responsabilités. L’idéologie de la suprématie blanche venait alors justifier la domination et l’exploitation des esclaves.

Denzel Washington dans "Glory"  
Denzel Washington dans "Glory"
© http://img.infoplease.com
 

Le fossé entre Nord et Sud se creusa et dès le XVIII ème siècle, le mouvement abolitionniste prit de l’essor à mesure que croissaient les tensions économiques. Les habitants du Nord, vivant principalement du commerce et de l’industrie étaient contre l’esclavage alors que les habitants du Sud, eux, vivaient essentiellement de leur plantation (coton, tabac, canne à sucre…) et de l’exploitation des esclaves. 11 Etats du Sud firent sécession, proclamèrent leur indépendance et fondèrent les CSA (Confederate States of America) suite à l’élection d’Abraham Lincoln, un anti-esclavagiste convaincu, à la présidence du pays. Ces États communiaient dans la volonté de maintenir l'esclavage.

Le Sud fut appelé la "Confédération" et le Nord, "l’Union". Les Etats du Nord déclarèrent alors la guerre. L’armée de l’Union dont faisaient partie 180000 Noirs réussît à envahir les Etats du Sud et à défaire l’armée confédérée, grâce à un avantage écrasant en matériel et en nombre de soldats et grâce à l’apparition de généraux habiles. Dans le Nord où ils furent libérés, les Noirs organisèrent des sociétés de secours pour venir en aide à leurs frères esclaves ou nouveaux affranchis et s’efforçaient de les instruire. Les femmes se firent engager comme aides malades ou infirmières tandis que les hommes servirent l’Union comme ouvriers dans l’armée, cuisiniers, matelots. En 1862, ils furent autorisés à s’engager dans l’armée, sans pouvoir accéder au grade d’officier et ce fut uniquement en Juin 1864 que leur solde devint égale à celle des soldats Blancs.

Lynchage de noirs  
Lynchage de noirs
 

Dans le Sud, les révoltes des Noirs s’intensifièrent: ils brûlèrent les champs, tentèrent de prendre les armes contre les "maîtres". Cependant, d’autres restèrent, par menace, par attachement ou par impossibilité pour eux de gérer une toute nouvelle liberté.

La guerre va déchirer le pays pendant 4 ans et fera 617000 morts. Elle s’achèvera par la ruine du Sud, l’abolition de l’esclavage et la consolidation des institutions des Etats-Unis. Le 1er Janvier 1863, le Président Lincoln proclama l’émancipation des esclaves du territoire rebelle et avec le vote du 13ème amendement, l’esclavage fut constitutionnellement aboli sur tout le territoire. Puis, les 14ème et 15ème amendements (en 1868 et 1870), qui garantissaient les droits civiques des Noirs, et leur égalité devant la loi avec les Blancs furent votés.

Cependant, malgré ces amendements, des astuces législatives permirent de réduire jusqu’à 90% le nombre de Noirs pouvant voter ou se présenter à des élections. Les Noirs avaient gagné leur liberté, mais les Blancs n’acceptaient pas l’égalité entre les deux races, considérant comme une évidence leur supériorité. Les anciens esclavagistes développèrent un racisme viscéral, violent et souvent criminel. On vît fleurir des sociétés secrètes animées par d’anciens combattants confédérés comme le Ku Klux Klan qui fut fondé dans le Tennessee en 1865 et était destiné à terroriser les Noirs. On lui attribua le lynchage et la mort de 4000 Noirs entre 1866 et 1914.Ils brutalisaient et tuaient les anciens esclaves pour les empêcher de faire usage de leurs droits civiques et utilisaient la loi pour mettre en place un système basé sur la ségrégation raciale dès les années 1880.

Web Du Bois  
Web Du Bois
 

Dans l’affaire Plessy contre Fergusson en 1896 la décision approuvant les établissements publics séparés pour les Noirs, en fut l’exemple. Chaque communauté avait ses propres restaurants, hôtels, écoles, églises, etc. La détérioration des conditions de vie dans le Sud après la reconstruction provoqua des vagues de migration des Noirs vers le Nord et l’Ouest ce qui entraîna de profonds changements dans la société et la vie culturelle afro-américaine. Des intellectuels comme Du Bois réclamèrent l’égalité des droits avec l’appui de groupes de pression comme la NAACP (National Association for the Advancement of Coloured People). De plus, le niveau d’éducation de la population noire urbaine augmenta et stimula les activités culturelles et intellectuelles.

La 1ère Guerre mondiale marqua un tournant dans l’Histoire des Noirs américains. Lorsque les Noirs s’installèrent dans les villes pour prendre les emplois laissés vacants par les Blancs qui étaient dans l’armée, leur population augmenta ainsi que les opportunités offertes dans les métiers libéraux et commerciaux. Dans le service armé, certains régiments de Noirs appuyèrent ceux des Blancs aux combats. Ils rentrèrent déterminés à réclamer et obtenir le respect de la nation pour laquelle ils avaient combattu et auquel ils avaient droit. Pourtant, en revenant ils trouvèrent une opposition encore plus intense: ségrégation à l’embauche, au niveau de salaire, chômage, etc. De plus, de 1917 à 1919, des émeutes anti-Noirs éclatèrent un peu partout dans le pays. Ces événements les confortèrent dans l’idée de défendre leurs droits et de suivre leurs dirigeants les plus énergiques. Marcus Garvey, un immigrant jamaïcain, en était le plus populaire à cette époque. Il fonda en 1914 la Universal Negro Improvement and Conservation Association (Unica) et défendait l’idée d’une nation noire où vivraient les Noirs du monde entier. Ses dons d’orateur en firent un défenseur réputé de la cause des Noirs parmi ses pairs dans sa région natale, aux Etats-Unis et en Afrique. Il fut expulsé en 1927.

Marcus Garvey  
Marcus Garvey
 

L’éveil de la commuanuté afro-américaine des années 1920 s’atténua dans les années 1930 en raison de la grande crise économique de 1929 qui donna l’occasion aux Noirs de se joindre aux Blancs pour demander des réformes sociales.
Durant les années 1930, la NAACP organisa une bataille légale acharnée contre la discrimination notamment sur la ségrégation dans l’enseignement public.

La 2ème Guerre mondiale fut l’occasion de grands changements dans la politique raciale nationale et rendit les Blancs plus conscients du danger des idées racistes. Au début de la guerre, la menace d’une marche des Noirs sur Washington, força le Président Roosevelt à émettre un décret-loi prohibant la discrimination raciale dans les industries de la défense et au gouvernement. Par la suite, les Noirs cherchèrent à obtenir une amélioration de leur condition par le service militaire. Environ un demi million de Noirs servirent dans des unités ségréguées où il y eût énormément de conflits dans les camps. De graves révoltes éclatèrent donc, les Noirs protestant contre leurs conditions de vie déplorables et contre la discrimination. Ce n’est qu’en 1948 que la déségrégation fut décidée dans l’armée, alors qu’elle perdurait dans la société civile.

Rosa Parks  
Rosa Parks
© achievement.org
 

La période de l’après guerre vît d’importants changements dans les relations raciales aux Etats Unis. La situation économique des Noirs s’améliora, même si leurs revenus restaient inférieurs à ceux des Blancs. En 1954, la Cour jugea à l’unanimité dans l’arrêt Brown que les établissements d’enseignements séparés étaient illégaux et ordonna aux écoles de cesser la ségrégation. Mais la résistance demeurait. En 1957, l’armée dut protéger l’entrée d’enfants Noirs dans une école de l’Arkansas et il fut même nécessaire au début des années 60 de faire appel à l’armée et à la police sur le campus de l’université du Mississippi pour faire valoir les droits d’un étudiant Noir à assister aux cours. L’arrêt Brown fit prendre conscience à tous les Afro-Américains qu’il était temps de lutter pour qu’enfin disparaisse cette ségrégation.

Cette lutte commença dans un autobus de la ville de Montgomery en Alabama, fin 1955, lorsqu’une femme Noire, Rosa Parks, refusa de céder sa place à un Blanc pour aller s’asseoir au fond du bus comme c’était la loi. Elle fut arrêtée. Sous la direction du pasteur Martin Luther King Jr, les habitants Noirs répondirent en boycottant les autobus de la ville pendant plus d’un an jusqu’à ce qu’un tribunal fédéral déclare que la loi était anticonstitutionnelle. L’utilisation par King et ses partisans de moyens non-violents pour obtenir des réformes leur donnèrent une presse favorable et un large soutien populaire. Les "Freedom Rides" (marches de la liberté) organisées par le Congress of Racial Equality, CORE (Congrès d’Egalité Raciale), en 1961 étaient destinées à faire cesser la ségrégation.

 250.000 personnes se sont déplacées à Washington  
250.000 personnes se sont déplacées à Washington
© angelfire.com
 

Les protestations pour les droits civiques remportèrent de grands succès dans les centres urbains du Sud grâce aux marche de la liberté en 1961-1962 et connurent leur apogée le 28 Août 1963, lors d’une gigantesque manifestation non violente : la marche sur Washington . C’est là que le pasteur King, devant 250000 personnes prononça son fameux discours "I have a dream…" où il exprimait sa volonté de vivre dans une Amérique fraternelle où Blancs et Noirs se retrouveraient unis et libres.
La lutte pour les droits civiques dans le Sud provoqua une montée de la fierté raciale et de la ferveur chez les Noirs dans tout le pays. En 1966, la SNCC annonça que le but du mouvement noir n’était plus les droits civiques mais le "Black Power" (pouvoir noir). Lors des Jeux Olympiques de 1968, pendant la remise des médailles, Tommie Smith et John Carlos, athlètes Noirs américains levèrent le poing ganté de noir et baissèrent la tête au son de l’hymne des Etats-Unis. Ils manifestaient contre la ségrégation raciale et furent expulsés du village olympique pour cet acte. Une nette tendance à l’action directe apparut dans les centres urbains du Nord, avec à sa tête les Black Muslims de Malcolm X. Ses idées devinrent de plus en plus populaires, surtout après son assassinat en 1965. Ses appels à l’auto défense armée reflétaient la colère généralisée des Noirs des villes qui se traduisit par des explosions de violence raciales en 1964 à Harlem ou en 1965 à Watts en Californie. Ces émeutes montrèrent surtout le déclin de l’influence de Martin Luther King et de ses méthodes pacifiques. De nouvelles organisations militantes telles que le Parti des Black Panthers, fondé par Huey P. Newton et Bobby Seale, se créèrent pour organiser le mécontentement des Noirs dans les villes. Mais le radicalisme déclaré de nombreux dirigeants entraîna une répression fédérale considérable et, dès la fin des années 60, la plupart des groupes militants Noirs avaient été affaiblis par les raids de la police autant que par leurs dissensions internes.

Spike Lee  
Spike Lee
© fadeinmag.com
 

Le déclin de l’efficacité des radicaux donna l’occasion à des dirigeants plus modérés de reprendre le flambeau. Certains grands noms de la vie intellectuelle Noire américaine tels Alex Haley, Melvin Van Peebles ou Spike Lee ouvrirent aux Afro-Américains les portes de la littérature, du cinéma, des arts en général alors que Thurgood Marshall, le 1er Noir nommé à la Cour Suprême américaine fut le symbole des possibilités qui s’offraient lorsque l’on acceptait de travailler à l’intérieur du système politique.

En dehors des revers, l’activisme Noir des années 60 obtint des gains politiques durables. A mesure que les résidents noirs des villes devenaient une minorité importante de l’électorat, parfois même une majorité, des candidats Noirs se mirent à remporter des élections. La 1ère femme sénateur Afro-Américaine, Carol Moseley Braun fut d’ailleurs élue en 1992 en Illinois. Dans les années 80, des maires Noirs furent élus à Chicago, Philadelphie, New York et dans d’autres villes de tout le pays. Plus récemment, Colin Powell occupa le poste de secrétaire d’Etat pendant 4 ans sous le 1er mandat du Président Bush après s’être illustré dans l’armée. Il a depuis été remplacé par Condoleeza Rice, également Afro-Américaine.

Le passage à tabac de Rodney King  
Le passage à tabac de Rodney King
© http://web.uccs.edu/~history/
 

Malheureusement, la vague d’inscription des Afro-Américains sur les listes électorales cessa après 1988. En 1990, seulement 59% des Afro-Américains en âge de l’être étaient inscrits sur les listes. Les centres des zones urbaines où ils vivaient en majorité se trouvaient dans des conditions économiques désastreuses. Les tensions ethniques ainsi créées furent violemment mises en évidence par les émeutes de 1992 à Los Angeles, à la suite de l’acquittement des policiers accusés d’avoir passé à tabac Rodney King, un Afro-Américain, sous l’œil d’une caméra.

Le racisme continuait de se manifester sous forme de discrimination raciale, mais aussi sous forme de préjugés racistes. La couleur de la peau restait un critère de sélection lorsque des Afro Américains postulaient pour un emploi par exemple ou lors de banals contrôles d’identité. Bien que la loi réprimât toutes les formes de discriminations, il arrive souvent que certaines personnes en soient encore victimes de nos jours.

Halle Berry  
Halle Berry
© absolutely.net
 

Afin de lutter contre ces dérives, il y a quelques années, a été mis en place un système de "discrimination positive" aux Etats-Unis. Il s’agit de favoriser les minorités dans les procédures de sélection des candidats à l’université ou des emplois par exemple ou dans des établissements publics ou privés. Ce système a soulevé une polémique, mais il convient de constater qu’il a des effets relativement bénéfiques. En effet, on peut constater une plus large diversité dans les universités, les entreprises, etc.

Pourtant, de nombreux Afro Américains sont des exemples de réussite sans pour autant avoir bénéficié de ce système controversé. On les retrouve dans tous les domaines. Au cinéma, Denzel Washington, Halle Berry ou Will Smith, dans le secteur musical, Ray Charles, James Brown ou Jay Z, dans le sport, Michael Jordan, Tiger Woods, les sœurs Williams, en politique, Jesse Jackson, Barrack Obama, dans les affaires, Robert L. Johnson, Oprah Winfrey ou en matière de littérature avec Rita Dove ou Yusef Komunyakaa.
La vie des Afro Américains s’est considérablement améliorée depuis l’esclavage. Toutefois, des progrès restent encore à accomplir afin que toutes les communautés soient sur le même pied d’égalité.

       
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