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La rédaction de Grioo.com a reçu ce communiqué de Initiative 150 :
Initiative150 exprime sa consternation et sa préoccupation à la suite des irrégularités, injustices et actes de violence qui ont marqué la révision des listes électorales et la distribution des cartes d’électeurs dans la perspective des élections présidentielles du 24 Avril prochain au Togo.
Initiative 150 se fait l’écho des appels pressants et de plus en plus désespérés reçus de familles tant togolaises que françaises vivant au Togo et d’organisations de la société civile qui l’exhortent à demander aux autorités et à la presse françaises de permettre et de contribuer activement :
A une large information de l’opinion publique internationale sur la gravité de la situation qui prévaut au Togo et sur les risques inhérents à cette situation,
A une incitation de la communauté internationale à s’impliquer fortement dans l’organisation, la tenue et la supervision des élections présidentielles afin qu’elles soient libres, transparentes et ouvertes à tous, notamment par :
• l’appel à une reprise de la révision des listes électorales et au report subséquent des élections du 24 avril prochain,
• l’envoi rapide d’experts électoraux pour constater et remédier aux irrégularités qui ont entaché la révision des listes électorales et la distribution des cartes d’électeurs,
• l’envoi en grand nombre d’observateurs civils et militaires internationaux dans le but de garantir la sécurité et la libre circulation de tous les candidats et des électeurs, ainsi que la transparence et la régularité dans la gestion du vote.
A la mise en œuvre de tous les dispositifs de préventions des conflits prévus par les organisations internationales afin que soit évité le coût humain et financier qu’engendrerait la résolution d’un conflit si la situation venait à dégénérer au Togo
Alors que le monde entier commémore le 11ème anniversaire du génocide Rwandais, alors que l’ONU déploie des moyens colossaux pour résoudre de multiples conflits qui ont fait des dizaines de milliers de morts sur le continent africain, notamment en Côte d’Ivoire voisine, un nouveau conflit se prépare au Togo, dans le silence imposé ou complaisant de la presse et de la communauté internationale, qui ne paraissent pas prendre la mesure des appels alarmants des ONG togolaises et internationales.
Initiative 150 se met à la disposition de la presse et de la communauté internationale afin de l’informer sur la réalité d’une situation qui se dégrade rapidement et qui l’inquiète au plus haut point.
initiative150
La Coalition Contre le Coup d’Etat au Togo
www .initiative150.org
E-mail : initiative150@initiative150.org
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Des troupes de l'OTAN en action
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L'Otan a choisi l'archipel du Cap Vert, une ancienne colonie portugaise située dans l'Atlantique aux larges des côtes sénégalaises, pour organiser ses premières manoeuvres d'envergure en Afrique, a-t-on appris officiellement mardi.
Ce choix de compromis fait suite à un différend entre la France, apparemment hostile à la présence de forces de l'Alliance atlantique sur le sol africain, et les Etats-Unis, qui avaient initialement proposé la Mauritanie pour ces manoeuvres prévues en juin 2006.
Côté français, on s'efforçe de minimiser l'idée selon laquelle Paris se serait opposé à toute présence militaire de l'Alliance atlantique sur le continent africain, considéré comme son "jardin" pour des raisons historiques.
"Le Cap Vert s'est révélé être un compromis dépolitisé", a expliqué à Reuters le représentant permanent de la France auprès de l'Alliance atlantique, Benoît d'Aboville, à propos de la décision prise la semaine dernière par les ambassadeurs des 26 pays membres de l'Otan à Bruxelles.
Ces manoeuvres, qui dureront un mois et mettront en jeu plusieurs milliers de fantassins, de marins et d'aviateurs, doivent servir d'ultime test à la toute nouvelle force de réaction rapide de l'Otan. Cette dernière, forte de 20.000 hommes, est censée pouvoir se déployer sur un théâtre d'opérations éloigné en l'espace de cinq jours.
Les Etats-Unis avaient refusé toute autre choix, y compris le territoire américain, pour abriter cet exercice. Le choix du Cap Vert, l'un des pays les plus pauvres du monde composé d'îles volcaniques balayées par les vents, a reçu l'aval du général américain James Jones, commandant suprême des forces alliées en Europe (Saceur).
"Ce choix répond à tout ce que je demandais d'un point de vue opérationnel. Ce sont des manoeuvres qui présenteront un véritable défi", a-t-il confié aux journalistes
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