
Au cours de son Assemblée générale de l'année dernière, l’Onu avait demandé au président malgache de proposer pour le développement de l'Afrique un Plan Marshall comme celui qui a contribué à la reconstruction de l'Europe après la Seconde guerre mondiale.
Marc Ravalomanana est donc venu à la récente session avec des propositions. Lundi, à la tribune de l'ONU, il a plaidé à nouveau pour un Plan Marshall destiné au développement de l'Afrique.
A tout prendre, on retiendra que ce Plan Marshall devrait contenir beaucoup plus que la demande d'effacement des dettes et l'accroissement du soutien financier et Il devrait prendre en compte les potentialités de l'Afrique et les mesures appropriées pour les transformer en réalité.
Il s’agit à travers ce plan Marshall de "créer une image positive de notre continent, et déterminer le rôle qu'il pourra avoir dans le monde économique, politique, social et culturel".
Le président Ravalomanana a souligné que ce plan de développement doit décrire comment améliorer le transfert du savoir, comment assurer l'accès des jeunes Africains au savoir et aux connaissances du monde pour que le potentiel intellectuel de millions de personnes ne reste pas inexploité.
Il également émis le vœu de voir les riches ressources naturelles de l’ Afrique exploitées, dans le but de créer " plus d'opportunités pour transformer nos produits naturels et ainsi augmenter la valeur ajoutée dans nos pays".
Par ailleurs, il a plaidé pour qu'on intègre les divers programmes et projets internationaux et bilatéraux, afin d'assurer une coordination effective du développement en Afrique.
En somme, un plaidoyer de plus, seule force des faibles, au sein de cette instance mondiale. Rappelons tout de même que l’Afrique est repartie de la 60ème Assemblée générale de l’Onu comme elle était venue, dispersée, absente du conseil de sécurité et… pas plus riche.
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