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La RDC accusée de s`opposer au retour de ses réfugiés au Congo |

L`Observatoire congolais des droits de l`homme (OCDH) a accusé samedi à Brazzaville le gouvernement de la RD Congo (RDC) de s`opposer au rapatriement volontaire de plus de 300 militaires et leurs familles réfugiés au Congo voisin.
"Malgré les contributions de l`Organisme international des migrations (OIM), du PNUD et du gouvernement de Brazzaville, nous constatons avec regret que c`est le gouvernement de la RD Congo qui bloque le rapatriement volontaire de ces quelque 360 militaires et leurs familles", a déclaré le directeur exécutif de l`OCDH, Roger Bouka-Owoko.
"La mission de l`ONU au Congo (MONUC) a même choisi un site pour recevoir ces militaires et leurs familles. Nous ne comprenons pas pourquoi la RDC continue d`entraver le rapatriement de ses propres citoyens qui ont volontairement décidé de rentrer au pays", a-t-il ajouté.
S`adressant à la presse, il a affirmé que ces militaires et leurs familles se trouvent depuis deux semaines au port fluvial de Brazzaville, le Beach, où ils vivent dans des conditions "effroyables".
"Par la faute du gouvernement de la RDC, des dizaines d`enfants et de femmes dorment actuellement au Beach à même le sol, à la belle étoile, exposés aux moustiques. Cela n`est pas admissible", a déclaré M. Owoko, invitant le gouvernement de la RDC à "se ressaisir".
Le gouvernement congolais a décidé vendredi de les faire partir du Beach, estimant que leur présence entrave les activités économiques du port de Brazzaville.
Il a annoncé l`envoi "dans les meilleurs délais" d`une délégation à Kinshasa pour examiner la situation des réfugiés avec les autorités de leur pays.
(AngolaPress) |
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Soudan: collaborateurs de la Fondation suisse de déminage tués |

Deux collaborateurs de la Fondation suisse de déminage (FSD) ont été tués lundi au sud du Soudan, dans la région de Juba. Les deux employés, un Irakien et un Soudanais, "sont tombés dans une embuscade organisée par des éléments armés non identifiés".
"Il s'agissait d'un déplacement de routine dans une zone pas particulièrement dangereuse", a indiqué mardi à Genève le président de la FSD Henri Leu. Ses équipes travaillaient sur cette route depuis le 1er août. Il n'a pas confirmé que l'attaque soit due à l'Armée de résistance du Seigneur, un groupe rebelle ougandais.
La Fondation suisse de déminage oeuvre au déminage des routes dans le cadre d'un projet du Programme alimentaire mondial (PAM). "Nous avons suspendu nos opérations et l'ensemble de nos équipes sont rentrées au camp de base", a précisé M. Leu. "Nous espérons recommencer rapidement nos opérations", a-t-il ajouté. La FSD emploie au Soudan 280 personnes, dont 30 expatriés.
Jusqu'ici, la FSD avait déminé 600 km de route et détruit 2800 mines personnel et anti-char, a précisé le responsable.
(SwissInfo) |
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