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Jean-Marie Le Pen au second tour des présidentielles contre Chirac en 2002
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http://www.rtsi.ch |
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Les banlieues françaises ont été secouées par des incidents pour la 18ème nuit consécutive, en région parisienne, et surtout en province même si on semble assister à une stabilisation de la situation.
374 véhicules ont été incendiés (298 en province et 76 en région parisienne) dans la nuit de samedi à dimanche. En province, dans l’agglomération lyonnaise et dans à Toulouse, la situation était relativement tendue. A Lyon le couvre-feu était en vigueur jusqu’au lundi matin. L’Union européenne a proposé une aide de 50 millions d’euros pour aider la France à faire face à la crise qui la secoue actuellement.
Les premières expulsions d’étrangers, ayant participé aux émeutes pourraient commencer ce lundi. 120 étrangers environ (sur plus de 2033 personnes interpellées) avaient été pris en flagrant délit par la police, mais le nombre d’étrangers réellement expulsable est inconnu, au délà de l’effet d’annonce souhaité par le ministère de l’intérieur.
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Rappelons que Nicolas Sarkozy s’était prononcé pour la suppression de la double peine (peine de prison+expulsion pour les étrangers auteurs de certains délits graves) il y a quelques mois, mais il semble avoir complètement oublié ce débat pour faire preuve de "fermeté" vis-à-vis de quelques étrangers dont le rôle n’occultera pas le fait que le problème des banlieues est avant tout un problème franco-français.
Jean Marie Le Pen lui boit du petit lait affirmant que les émeutes actuelles proviennent d’une immigration "massive, incontrôlée en provenance du tiers-monde qui allait être une bombe atomique mondiale". Une citation destinée à provoquer la peur chez certains de ses concitoyens d’autant que le président du front national ajoute qu’il s’agit "d’un problème qu’on a caché à la France pendant des décennies". Pour Jean-Marie Le Pen qui n’a rien perdu de son sens de l’exagération, l’agitation qui secoue les banlieues pouvait "déboucher sur une guerre civile". Il a précisé que Nicolas Sarkozy et Philippe de Villiers ne rogneraient pas son électorat car "l’original valait mieux que la copie". "Philippe de Villiers qui singe mes positions est surnommé duplicator" a-t-il encore ajouté.
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