
Caecilia Roffler nous livre ici une série d’œuvres empreintes d’une forte féminité. Celles-ci nous plongent dans un univers très intimiste et chaleureux…
De son style, elle dira :
« Je compose mes toiles à l’aide d’épices et de matériaux de récupération: tissus, papiers, ou encore écorces de bois ramassés, glanés ça et là, accumulés depuis 10 ans comme la mémoire de la vie, de vies de ceux qui m’entourent, de celles que je traverse au gré des rencontres et des balades…
Ma démarche de création est avant tout basée sur les émotions et la sincérité…
Une fois accompli , chaque tableau vit sa vie… »
De ses influences en peinture, Caecilia nous parle de Mark Rothko… Du maitre, elle a retenu une leçon de composition, d’harmonie des couleurs …
Ses tableaux réalisés à partir de pigments et de matériaux divers nous donnent l’impression d’avoir été confectionnés dans un atelier de couture… Chaque tableau étant plus fin et plus subtile que le précédent… De ses lambeaux de tissus et de pagne, elle fait des merveilles…
De ce patchwork se dégage une universalité, et une africanité sans précédent !
De l’Afrique pourtant ,elle ne connaît depuis peu que, le Cameroun…
Mais Caecilia travaille depuis une dizaine d’année au centre social de Pierrefite où elle anime des ateliers d’arts pour les enfants venus de tous les horizons… Est ce de là qu’elle tire ses soleils ?
Transcendant son expérience de vie à Pierrefite, elle nous offre ici le résultat d’une belle réflexion sur la vie et la mixité. |