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Cérémonie à la fois solennelle et émouvante que celle qui s’est déroulée le lundi 28 novembre dans l’hémicycle du Conseil économique et social à Paris, pour la remise des prix des Talents de l’Outre-mer en présence de nombreuses personnalités. Une cérémonie marquée par la joie des jeunes lauréats, presque surpris de bénéficier d’une telle reconnaissance, alors qu’ils sont « tous seuls dans leur coin à travailler dur pour surmonter les difficultés rencontrées sur leur chemin », selon les mots d’un des récipiendaires.
Cette opération lancée par le CASODOM, association d’utilité publique créée en 1956 pour faciliter l’insertion des ressortissants d’Outre mer vivant dans l’hexagone, visait à encourager des personnes originaires de Guadeloupe, Guyane, Martinique et la Réunion, dont les efforts de formation et de réussite méritent d’être valorisés. Elle s’adressait à des jeunes diplômés de toutes disciplines manuelles et intellectuelles, étudiants ou apprentis en fin de cursus, ou encore actifs ayant amélioré leurs compétences par des efforts méritoires de perfectionnement Un prix était également prévu pour un handicapé répondant à ces critères. Ainsi, grâce à l’appui de collectivités, entreprises, et institutions, nationales et ultramarines, ainsi que des dons individuels, 11 chèques de 3000 euros ont pu être remis aux candidats qui se sont vus en outre gratifier d’un billet d’avion aller retour pour leur département d’origine. Un douzième prix constitué d’un ordinateur portable d’une valeur de 3000 euros a aussi été attribué.
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Alick Mouriese président de SUPINFO faisait partie du jury
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Pour M. Georges Dorion, Président du Casodom, il s’agissait de montrer qu’en dehors des personnalités du monde sportif, artistique ou littéraire, il existe dans la population domienne en France des gens capables d’atteindre l’excellence dans bien des domaines même si on n’en parle guère. Une façon de dire aussi aux jeunes générations qu’ils ne doivent pas se laisser décourager par des freins culturels ou raciaux et que bien des secteurs de la vie économique et sociale peuvent s’ouvrir à l’effort personnel.
Le jury de 7 membres constitué de professeurs d’université et chefs d’entreprises, du président d’une école supérieure d’informatique, Alick Mouriesse déjà interviewé par Grioo.com, et d’un médecin, a eu bien du mal à départager les 141 candidats de tous âges qui se sont manifestés, compte tenu du nombre de dossiers de qualité. Mais les 12 lauréats retenus se sont distingués à la fois par leur parcours méritoire et par leur grande persévérance. La plupart d’entre eux, souvent issus d’un milieu modeste, ont parfois vécu leur première année d’étudiant en métropole comme un choc et éprouvé des difficultés à s’adapter à leur nouvel environnement. Mais loin de se laisser décourager par un échec en fac ou en prépa, certains se sont réorientés avec succès vers d’autres filières quelquefois plus pointues.
Cette opération n’étant pas un concours ni une hiérarchisation de mérites, la liste des candidats est présentée par ordre alphabétique.
 Kévin Beaubrun-Diant, 28 ans, titulaire d’un Doctorat en Sciences économiques obtenu à Paris X avec la Mention très honorable. Ses publications scientifiques et la qualité de sa thèse, qui a reçu les félicitations d’un jury international, lui ont valu d’être immédiatement appelé par l’université de Dauphine comme Maître de conférence. De ce fait, il a dû refuser la proposition de recrutement d’une université canadienne intéressée par l’audience de ses travaux de macroéconomie sur la [i Théorie de l’évaluation des prix d’actifs.
Yohan Coliaux, 21 ans, vient d’entrer à l’Ecole Polytechnique après avoir suivi une filière universitaire où il a d’abord passé un DEUG en Sciences de la matière avant de sortir major de sa promotion en Licence de génie mécanique avec 16,5 de moyenne. Après s’être présenté aux concours des grandes écoles, il avait le choix entre l’Ecole nationale des Ponts et chaussées, l’Ecole nationale des télécommunications de Paris et Polytechnique. Le mérite de ce jeune homme, issu d’un milieu modeste avec une mère veuve élevant, seule, plusieurs enfants, est salué par tous ses professeurs.
Car, également sportif de niveau international en judo, Yohan Coliaux s’est distingué par un impressionnant palmarès en championnat de France et d’Europe. Travailleur acharné, il a mené de front ses études et des entraînements intensifs d’un bout à l’autre de Paris ou de la France, ainsi que des compétitions sportives à l’étranger. Pressenti pour la sélection des prochains jeux Olympiques, il a dû cependant renoncer à se rendre aux éliminatoires en Russie, trop pris par son entrée à Polytechnique. Yohan Coliaux envisage de rentrer dans son département d’origine, la Réunion, à la fin de ses études.
Xavier Elie-dit-Cosaque, 26 ans, est Ingénieur en calculs aéronautique, diplômé de [i l’Ecole supérieure de l’Aéronautique, SUPAERO où il a obtenu un Mastère spécialisé. Arrivé en métropole après son bac, Xavier Elie-dit-Cosaque ne se laisse pas décourager par un échec en prépa d’ingénieur, dû à une difficile adaptation à son nouvel environnement. Il rebondit et s’inscrit en DUT de génie mécanique à Toulouse. S’imposant dans le peloton de tête de sa promotion, il est accepté sur dossier en école d’ingénieur à l’Université technologique de Compiègne. En dernière année, il entreprend parallèlement un DEA en génie mécanique pour spécialiser sa formation en mécanique numérique. Voulant développer ses connaissances en aéronautique, il trouve un stage d’ingénieur chercheur au Québec. Il complètera ensuite sa formation à Supaero de Toulouse avec un Mastère spécialisé en structures aéronautiques et spatiales.
Lors de son stage à la SNECMA, alors qu’il travaille sur la réaction de pièces de moteurs d’avions civils et militaires, il met au point une méthodologie pour augmenter la durée de vie de certaines pièces. Cette expérience lui vaudra d’être recruté par un sous traitant de la SNECMA, le Cabinet d’ingénierie Bertrandt SA, où il réalise des études dans le domaine des turbines de moteurs militaires.
Tania Goto, 27 ans, est une des rares femmes spécialisées dans la recherche industrielle sur les matériaux de construction et plus particulièrement les matériaux et revêtements de bâtiments. Ingénieur en génie des matériaux, elle soutiendra en 2006 son Doctorat en physique et chimie des matériaux à l’Ecole supérieure de Physique et chimie industrielle de Paris VI. Ce remarquable parcours a commencé par un DEUG de Sciences de la matière passé en Guadeloupe. Travailleuse acharnée, elle ne veut pas baisser les bras devant le choc de la première année en France. Elle fera ses preuves dans une filière innovante, en s’orientant vers un DESS en génie des matériaux dans un Institut universitaire professionnalisé d’Evry, puis avec un DEA des matériaux à l’Université de Versailles.
Ce remarquable parcours dans un domaine essentiellement masculin inspire du respect de la part de ses interlocuteurs, tant dans le milieu universitaire que dans le secteur industriel où elle évolue lors de ses stages. Son travail de thèse sur les mortiers et la formulation d’enduits en ciments/latex synthétiques isolants dans le bâtiment, sera cofinancé par le Centre scientifique et technique du bâtiment avec un consortium d’entreprises européennes spécialisées dans la recherche scientifique et industrielle.
Aimant explorer de nouvelles approches expérimentales, elle rêve d’adapter un jour à l’environnement spécifique des Antilles, les applications de ses travaux sur les revêtements de bâtiment.
Steve GUSTAVE, 28 ans. Après avoir commencé à travailler à l’âge de 14 ans comme maçon pour aider sa mère avec 5 enfants à charge, il reprend le chemin de l’école et prépare un CAP-BEP de Bâtiment gros œuvre. Grâce à son professeur de dessin qui croit en son potentiel, il est accepté dans une première d’adaptation. Il obtient ensuite son Bac Génie Civil et part pour la France afin d’entreprendre une formation de technicien collaborateur d’architecte en contrat de qualification. Persévérant, il obtiendra un diplôme d’Etat de dessinateur projeteur délivré par le [i Conseil de l’Ordre des architectes de l’Ile de France, avec les encouragements du jury.
Sans cesser de se perfectionner, il acquiert une large expérience professionnelle en matière d’études graphiques et suivi de chantier, par le biais des différentes sociétés d’ingénierie où il collabore et à travers de prestigieux chantiers architecturaux ou de réhabilitation, tels que le musée du Louvre, l’aéroport de Paris, La Tour BP de la défense, le théâtre de l’Odéon, l’Opéra Garnier. Infatigable créatif, il a, à titre personnel, exposé ses maquettes et solutions techniques au Salon des constructeurs à Paris. Il a également déposé quelques brevets pour des prototypes de design qu’il rêve de réaliser un jour. Plus d’une fois il a su, par sa crédibilité, convaincre des interlocuteurs et des partenaires industriels pour assurer financièrement l’application pratique de prototypes architecturaux ou de mobilier de bureau qu’il a eu à concevoir. C’est ainsi qu’il s’est vu attribuer par la Région Ile de France une subvention pour l’aider à mettre au point un projet de prototype de réduction de volume.
Soucieux de valoriser ses talents de concepteur et son goût pour l’innovation, Steve Gustave travaille aujourd’hui d’arrache pied pour se constituer un capital destiné à monter sa propre entreprise de conception et développement d’objets de design.
Jean-Michel Hauteville, 24 ans, est sorti cette année de HEC dont il avait réussi le concours d’admission au 22è rang sur 2900 candidats. Il est également titulaire d’un Master in international Management obtenu à la Stockholm School of Economics en Suède dans le cadre d’un programme d’échanges avec son école. Pendant son cursus dans cette prestigieuse école de commerce, ils n’étaient que deux antillais sur 1500 étudiants.
Egalement Président du club d’aviron d’HEC, Jean-Michel Hauteville a participé à plusieurs championnats universitaires. Mais c’est sa culture générale qui lui a valu, en 2004, d’être sélectionné par son école sur 200 aspirants pour représenter HEC à la célèbre émission télévisée de France 3 [i «Questions pour un champion ». Il s’inclinera en finale d’un trophée d’un spécial « grandes écoles », où étaient opposées 10 grandes écoles et universités, mais, classé parmi les participants les plus remarqués de cette émission, il sera réinvité en 2005, à l’occasion de la 5000è édition de [i «Questions pour un champion », toujours comme représentant de HEC. Cette fois il arrivera en 3è position du tournoi opposant les meilleurs gagnants de ces dernières années.
Jean-Michel Hauteville vient de débuter sa carrière comme Auditeur junior au Cabinet KPMG et il a déjà effectué des missions de commissariat aux comptes pour de grandes entreprises comme Mercedes Benz-France, Eurotunnel, Servair, etc.
Arnauld Heuret, 26 ans, est un jeune docteur en Sciences de la terre, qui vient de soutenir sa thèse devant un jury international, avec la mention très honorable et les félicitations spéciales du jury.
Spécialiste de la tectonique des plaques qui traite des séismes et éruptions volcaniques, il est l’auteur de publications scientifiques remarquées dans des revues spécialisées. Il a également présenté ses recherches à des congrès internationaux et a participé à une mission océanographique à bord d’un navire scientifique japonais dans l’archipel des Mariannes.
Pourtant l’arrivée en métropole, après avoir obtenu son bac scientifique à St Laurent du Maroni, ne fut pas des plus faciles. Choc culturel, adaptation difficile à l’environnement de Nancy, après une année de prépa infructueuse, il se tourne vers un cursus universitaire en Sciences de la terre. Il y fera finalement un brillant parcours, soutenu, au niveau du DEA, par une bourse du Ministère de la Recherche qui lui a été attribuée après une rigoureuse sélection.
Charlie Mamie, 29 ans, est un jeune designer reconnu dans son milieu professionnel. Fils d’ébéniste, il était pourtant parti d’un CAP menuiserie agencement, après avoir abandonné ses études secondaires pour se réorienter vers une filière technique. Il passera son BEP Bois et matériaux puis un Bac Pro Artisanat et métiers d’arts, option ébénisterie. Ne voulant pas s’arrêter en chemin, il décide de se présenter au concours d’entrée de la prestigieuse [i Ecole Boulle de Paris. Un pari audacieux, couronné par l’obtention d’un diplôme des métiers d’arts de l’habitat en ébénisterie. Cherchant à étendre ses connaissances et à maîtriser de nouvelles techniques dans le domaine du bois, de la résine et du métal, il prépare en secret, car ses professeurs lui ont fait comprendre qu’il n’a aucune chance, la très sélective Ecole Nationale supérieure des Arts décoratifs. Pari gagné là aussi: il fera partie des 9 élèves admis en Section Design Mobilier.
Diplômé de l’ENSAD ave une Mention Bien, Charlie Mamie a entrepris une formation de 3è degré en Recherche et production avec la perspective de créer son agence de design en mobilier et objet. Ses créations les plus remarquées sont notamment un prototype de meuble à pupitre en forme de Ka et deux tables, dont l’une, baptisée ondine, est inspirée goutte d’eau. Des créations qui, lors de son diplôme de sortie, ont particulièrement impressionné le jury des Arts décoratifs composé d’industriels, de journalistes spécialisés et de professionnels du meuble. Aujourd’hui encore, ses professeurs de l’ENSAD, qui le considèrent comme un artiste de talent, utilisent le DVD qu’il a réalisé pour présenter ses créations, afin de le montrer en exemple aux nouvelles promotions des Arts Déco. Charlie Mamie a par ailleurs obtenu le Prix d’honneur de la Région Guadeloupe en 2002 et présenté ses œuvres à divers salons internationaux de mobilier et de design tels que le Salon Maison et objets, le Salon du Meuble de Paris, le Salon international du design à Milan, l’exposition universelle de Lisbonne et de Hanovre, et bien d’autres.
Marie-Joseph Mario a 21 ans. Après avoir perdu la vue dans un accident de voiture où ont péri ses parents et ses frères et sœurs, il est pris en charge par une tante qui lui permet de poursuivre sa scolarité à [i l’Institut national des Jeunes aveugles. Ses dons le poussent à entreprendre des études musicales. Il Prépare le concours d’entrée au Conservatoire de musique et a également entrepris un apprentissage au métier d’accordeur facteur de piano. Il vient également d’intégrer une classe de jazz à l’école de Musique de Meudon.
Octave Nadia, 26 ans, est Physicienne médicale en radiothérapie. Malgré les obstacles matériels dus à une origine très modeste - c’est sa grand-mère qui s’est occupée d’elle - elle entreprend, après une année de médecine non concluante, une formation hyper sélective en ingénierie biomédicale qui lui permettra de maîtriser les aspects scientifiques et technologiques des équipements médicaux utilisés en milieu hospitalier. Tout en faisant des petits boulots et du baby-sitting pour s’en sortir, elle obtient d’excellentes notes qui la placent parmi les meilleurs de sa promotion. Tout au long de son cursus, elle est restée dans le peloton de tête, se classant 2è de sa promotion en Licence et en Maîtrise, avec 15 de moyenne générale.
Son excellent classement en IUP de Technologie médicale lui permet d’obtenir une bourse d’étude et de décrocher, deux ans de suite, un stage au Canada, dans le centre régional de cancérologie de Toronto Sunny Brook. Pugnace et dynamique, non seulement elle est la seule de sa promotion à avoir obtenu un stage de si haut niveau, mais elle réussit à financer ses déplacements au Canada malgré ses faibles moyens. Après un DEA de physique en Rayonnements et imagerie médicale, elle passera brillamment son diplôme de qualification en Physique radiologique et médicale à l’Institut national des Sciences et techniques nucléaires de Saclay, ce qui l’agrée officiellement pour la manipulation des équipements d’irradiation en milieu hospitalier et dans les centres de lutte contre le cancer. Octave Nadia est aujourd’hui radiophysicienne à l’Hôpital européen Georges Pompidou».
[b Audrey Sandot, 24 ans, Ingénieur du contrôle de la navigation aérienne, diplômée de l’Ecole nationale de l’Aviation civile de Toulouse. Seule Domienne de sa promotion, elle a réussi tous ses concours dans cette filière découverte lors des [i Journées Sciences en fête organisées par son lycée alors qu’elle était élève de seconde en Guyane. Une visite au centre de contrôle aérien de Cayenne déterminera son rêve d’entreprendre les études d’ingénieur adéquates. Actuellement en stage de qualification à Reims, pour l’exercice du contrôle sans surveillance, elle envisage de rejoindre, à l’issue de sa formation, cette fameuse tour de contrôle qui avait enthousiasmée la jeune lycéenne qu’elle était.
Frédéric Verdol, 29 ans, Ingénieur-Chercheur à EDF, spécialiste de systèmes énergétiques et de gestion de l’environnement, il a obtenu un Mastère en ingénierie à l’Ecole des Mines de Paris. Il a effectué ses stages d’Ingénieur dans des entreprises de très haut niveau comme Ariane Espace et Framatome. Il envisage de préparer prochainement une formation en Management et Relations internationales afin d’orienter ses compétences vers l’expertise internationale pour des institutions comme la Banque mondiale ou l’Agence internationale de l’Energie.
Membre bénévole de l’Association Electriciens sans frontières, Frédéric Verdol participe également à une mission financée par le Ministère français des Affaires étrangères sur la maîtrise de la demande d’énergie dans la bande de Gaza en Palestine, dans le cadre de la réhabilitation du réseau électrique d’un camp de réfugiés.
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Présentation du CASODOM |
Association de loi 1901, reconnue d'utilité publique, le Comité d'action sociale en faveur des originaires des départements d'outre-mer en métropole (Casodom) est, depuis 1956, une maison d’accueil au service des originaires des quatre départements de Guadeloupe, Guyane, Martinique et La Réunion, vivant dans l’Hexagone
Sa vocation d’origine est en effet de venir en aide aux Domiens, en cas de besoin, pour les aider, parce qu’ils sont transplantés, à s’insérer au mieux dans la société française de métropole, par une offre à la fois sociale, psychologique, juridique et culturelle, tout en contribuant à un climat d'échanges et de convivialité.
Véritable relais de solidarité de la collectivité domienne, grâce aux liens établis à l’échelon national avec diverses collectivités publiques, services sociaux, organismes caritatifs et partenaires spécialisés, sa consultation sociale gère ainsi une importante activité d’accueil, d’information, d’orientation, de prévention, d’assistance administrative et de médiation. Elle dispense des aides alimentaires (attribution de colis alimentaires et tickets service) ou des soutiens financiers limités sur proposition du service social de secteur, pour des cas d’urgence (dettes de loyers, frais d'hébergement, facture EDF-GDF, transport).
Elle oriente les usagers dans leur recherche de logement ou vers des hébergements d’urgence et foyers de réinsertion. Elle facilite les démarches avec les administrations (Sécurité sociale, Caisse d'Allocations familiales, Cotorep, Assedic, état-civil, etc.) et participe à l’organisation de loisirs pour enfants et adolescents. Des voyages vacances sont organisés au bénéfice de jeunes, de familles modestes et de personnes âgées et un accompagnement /visites existe également pour les personnes isolées, malades ou handicapées.
L’assistance psychologique du Casodom est surtout sollicitée pour des conflits familiaux, de violences, de divorce, d’absence du père ou de relations conflictuelles parents-enfants, d’abus sexuels ou maladies. Par sa souplesse d’adaptation au profil des usagers, elle peut avoir aussi à traiter de questions plus spécifiques comme les difficultés d'adaptation ou problèmes d’identité et de retour au pays, et même le magico-religieux. Les consultations ont lieu sur rendez-vous avec une psychologue diplômée qui a surtout un rôle d'écoute et de médiation pour aider à trouver des solutions aux problèmes posés.
Les questions juridiques sont soumises à une avocate qui les examine avec l'usager et donne les conseils utiles. Là aussi les sujets traités sont très variés: surendettement, saisies, bail, expulsion, arriérés de loyer, divorce, autorité parentale, droit de visite, licenciement, création d'entreprise, contrat de travail, mutation dans les D.O.M., changement de prénom, démarches d'état civil, convocation par les services de police, casier judiciaire, mise en liberté, assurances, etc.
Outre cette mission de services aux usagers, le Casodom a, au fil du temps, élargi sa vocation à des initiatives culturelles, ouvertes à un public plus large et pas forcément demandeur d’assistance. C’est le cas des conférences-débats ou causeries ponctuellement organisées sur des thèmes relatifs à l’évolution des départements d’Outre mer, ou d’expositions (gravures anciennes sur les Antilles, instruments de musique d’autrefois), etc.
Pour mener à bien son action, le Casodom bénéficie de financements publics et privés émanant tant des départements d’Outre mer que de la métropole. Son programme d’activité est soumis à un conseil d’administration dont les membres sont issus de l’Outre mer et de la métropole. Depuis 1993, le Casodom est présidé par M. Georges Dorion, Inspecteur général honoraire des Affaires sociales.
Son siège social se trouve 7 bis rue du Louvre à Paris (75001) – Tél : 01 42 36 24 54
Pour plus d’informations consulter le site : www.casodom.com
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