
Flammarion Olomo les grioonautes de la première heure le connaissent bien puisque c'est l'un des tous premiers "parcours" publiés sur notre site.
Flammarion avait eu l'occasion de revenir sur son parcours professionnel, qui l'avait vu débarquer à Paris où il a découvert la difficulté du monde de la mode quand on est noir, et qui a dû à la confiance d'un homme, M. Ungaro, de pouvoir percer dans cet univers.
Grâce à son ami Pascal Nouma qui avait déjà défilé pour Smalto, il entre chez Smalto dont il est ensuite devenu le mannequin vedette, nous affirmant avec fierté "Ce qui me rend le plus fier est d’avoir été le premier homme noir à représenter l’image d’une maison de haute couture en costume de ville" par opposition à l'image "streetwear" qui collait aux basques des noirs.
Après le décès de son père et la naissance de son fils, il décide de "se poser" et de donner une toute autre tournure à sa carrière puisqu'il est passé de l'autre côté de la barrière, d'abord en créant sa propre société de conseil vestimentaire, qui n'a pas rencontré le succès escompté, les élites africaines "pensant qu’à partir du moment où ils sont à leur poste, ils n’ont rien à prouver".
Retour chez Smalto, où un poste sur mesure est créé pour lui, Directeur Couture Afrique.
C'est ce poste qu'il occupait lorsque Grioo.com l'a rencontré, et qu'il s'était exprimé avec enthousiasme sur les perspectives qu'il comptait donner à ce poste, comment il voulait prouver aux africains que Smalto pouvait leur être accessible, notamment en popularisant la marque auprès de têtes d'affiches comme Nicolas Anelka, Sylvain Wiltord, Nicolas Anelka ou Marcel Desaily.
Une rupture d'anévrisme a mis un terme à ce qui s'annonçait comme une carrière prometteuse, et Grioo.com s'associe à la douleur de la famille, notamment à celle d'un petit garçon qui ne verra plus jamais son père. |