
Bravo. Parallèlement aux associations d’entraides, de réseaux, de protection, ou de promotion, d’Amicales de Bretons, Basques, Corses, Portugais, ou de Danois installés en France, une nouvelle organisation de/pour les personnes noires de France vient enfin de voir le jour.
Félicitations à la maman et au papa.
Un nouveau venu dans la famille est toujours un événement en soi. Ensuite vient le temps, plus sensible, des couches, de l’éducation dispensée, de l’émancipation, et de la poursuite du cycle.
Une chance, le bébé, n’en est pas un et a déjà depuis longtemps largement passé l’étape des nuits d’insomnies.
Force est actuellement de s’interroger sur ses moyens, sa stratégie, son assise, son but ? La manière dont il va traiter les affaires ?
Lui seront-elles soumises, ou ira-t-il les chercher sur le terrain ?
Quelle est/va être sa méthode d’exécution ?
Encore jeune, il lui faut gagner la confiance du public, dubitatif.
D’ailleurs, le profil privé de son président pose toujours question dans notre société. Entre-t-il en conflit avec la mission où le caractère affiché du problème (la couleur de la peau et les traits, eux, publics)?
Y a t-il, là, inadéquation, manque de crédibilité, supercherie, récupération politique à si peu de temps d’une échéance politique majeure, problème de casting ou mauvaise communication ?
Toutes les énergies ne sont-elles pas bonnes à prendre si elle tendent vers le même but ?
Le profil show-biz de cette entreprise lui conférera-t-elle la visibilité et permettra t-elle de porter plus loin et plus fort l’écho des revendications qui manque souvent à d’autres associations ?
Ce même paramètre en freinera-t-il ou accélérera au contraire les initiatives, la pertinence ? (nous savons comment nous pouvons être …. timoré(e)s).
Est-ce un nouveau coup d’éclat ? Dans tous les cas, il faut qu’il serve. Qu’apporte-t-il en comparaison d’associations déjà existantes ?
Rappelons qu’il ne bénéficie d’aucune exclusive et que ce sont sur ses résultats que l’on peut juger sur pièce.
Quand on remarque avec quel regard, quel dédain, avec quelle arrogance, quelle hauteur, quel mépris, quel non-questionnement, quelle non remise en question ou analyse critique la classe politique, ses membres (de tous bords), les médias, vassaux ou incapables, occultent l’alerte profonde et authentique d’une partie de la population française quelques semaines après son soulèvement, on se dit qu’il y a bien besoin que des organisations citoyennes fassent entendre leurs doléances. Les abus, incompétence, ou manipulations de certains ont sonné la fin du sentimentalisme. L’adage rappelle que «Qui aime bien châtie bien.» Tous au travail et à nos responsabilités. |