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Gaspard-Hubert Lonsi Koko sort "le demandeur d'asile"
27/02/2006
 

A l’occasion de la sortie de son livre, Le Demandeur d’asile, Gaspard Hubert Lonsi Koko s’est confié à Grioo ; il évoque son travail d’écrivain mais surtout nous fait part de son regard sur le climat politique et social actuel.
 
Par Lize Moudouthé
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Gaspard-Hubert Lonsi Koko  
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
 

Vous venez de publier Le Demandeur d’asile, mais avant cela vous aviez écrit un essai politique intitulé Un nouvel élan socialiste. Y avait-il une nécessité à redécouvrir le socialisme, à le dépoussiérer, à lui donner un nouvel élan ?

Je pense, comme l’avais souligné François Mitterrand, que le socialisme reste l’idée politique la plus neuve du monde. Force est de constater qu’il n’y en a pas d’autres plus récentes susceptibles de faire émerger d’autres vraies valeurs sociales. Après un siècle de socialisme en France, nous entrons dans un nouveau siècle. Il est tout à fait normal qu’on puisse redonner un nouvel élan à ce socialisme. D’autant plus que la société française évolue, la façon de faire de la politique change, les mentalités et les comportements doivent aussi suivre. Voilà pourquoi j’ai éprouvé la nécessité d’écrire cet essai politique. De plus, très prochainement, la France sera en période d’élections présidentielles et législatives.

Comment votre essai a-t-il été accueilli ? Les gens ont-ils été réceptifs au message que vous avez voulu faire passer ?

Sur tous les sujets abordés il y a eu des réactions gênées, voire inavouées : sur la question de la diversité, de la pluralité dans la gestion de la chose publique. Un vrai malaise de la part d’un bon nombre de responsables, alors que les militants de base sont tout à fait favorables à un véritable changement de mentalité. C’est vraiment le point sur lequel il faut insister davantage pour que les barrières tombent.

Justement sur ces questions de diversité ; à l’horizon 2007 se profilent les législatives et la présidentielle, à travers vos différents engagements tant au sein d’Enjeux Socialistes et Républicains que du Club Afrique, quel est votre fil conducteur ?

Pour nous, le problème est simple. Nous ne demandons qu’une seule chose : c’est que nos talents et nos capacités soient reconnus en tant que tels. Non pas forcément parce que nous sommes avant tout Noirs, mais tout simplement parce que nous sommes également des gens susceptibles d’apporter notre contribution, notre pierre à l’édifice, à la construction de la France. Par contre nous n’acceptons pas aujourd’hui que l’on nous exclue tout simplement parce que nous sommes Noirs. Nous en avons assez que la communauté majoritaire puisse systématiquement discriminer. Dans les pays qui se respectent, quand les plus forts oppriment les plus faibles, c’est la loi qui rétablit l’égalité. Nous n’allons pas jusqu’à demander une loi en faveur des minorités. Nous voulons seulement être reconnus grâce à notre capacité à œuvrer en faveur d’une France humaniste et respectueuse des valeurs républicaines.

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 "Le demandeur d'asile"  
"Le demandeur d'asile"
 

2007 sera-elle l’année où, enfin, les élus seront représentatifs de la population française ?

Je pense que ce que nous sommes en train d’engager est un processus irréversible, et que nous obtiendrons gain de cause, non pas parce que nous sommes les plus intelligents mais tout simplement parce que nous avons raison. La société française est multiculturelle et nous voulons cette pluralité dans l’unité. Je suis profondément convaincu qu’aux prochaines élections, pas forcément législatives mais en tout cas, aux élections municipales nous assisterons à la consécration de la France plurielle.

Fin 2005, trois semaines de violences urbaines ont secoué la France. Quel est votre sentiment, en tant que militant mais aussi en tant que français d’origine africaine sur ces événements, mais aussi sur tout l’environnement – médiatique, politique – qu’ils ont générés ?

Je pense que la réaction est tout à fait naturelle, elle est humaine. Face à l’humiliation, on ne peut pas rester les bras croisés. Les jeunes ont eu leur façon d’exprimer leur ras-le-bol. Nous autres nous essayons de sensibiliser l’opinion en militant dans des partis politiques au sein desquels nous tentons de développer une ligne susceptible de reconnaître la France dans ses diverses composantes. Ce problème d’exclusions sociale, politique et économique doit être regardé sérieusement de près. On ne peut pas accepter qu’au pays des droits de l’Homme et du Citoyen, certains, du fait de leur rang social, du fait de leur sexe, du fait de leurs origines soient traités comme des moins que rien. Donc il est grand temps que, en ce début de troisième millénaire, la France, qui revendique le fait d’être la terre d’asile par excellence, puisse accepter ses enfants d’où qu’ils viennent et peu importent leurs horizons lointains et leur vision de la cohabitation humaine et de la gestion de la chose publique. Je pense qu’il y va de la cohésion nationale. Sans véritable partage de pouvoir, cette cohésion nationale sera toujours menacée.

Pour nous faire entendre, il nous faut nous inscrire massivement sur les listes électorales
Gaspard-Hubert Lonsi Koko


 
 

Justement sur cette question de partage de pouvoir, les aînés ont précédemment fait le choix de militer sans que leur soit accordé la reconnaissance qu’il leur est due. Désillusionnés, les jeunes n’y croient plus. Alors comment briser ce cercle vicieux ?

Je suis d’accord avec vous sur un point : il faut briser le cercle vicieux. Je suis en revanche en désaccord avec vous sur le fait d’attendre que l’on nous donne la possibilité, ou que l’on nous donne les postes dans telle ou telle administration. La politique, comme la vie, a toujours été un rapport de force. Et si nous espérons quelques postes selon le bon vouloir de la communauté majoritaire pour inciter nos jeunes à faire de la politique, nous déchanterons encore plus. Disons-nous qu’il s’agit d’enjeux de pouvoir. Ceux qui sont en place et qui détiennent le pouvoir ne veulent pas le partager. C’est à nous de démontrer, de façon pacifique et républicaine, ce rapport de force. Et celui-ci ne se réalisera de la manière la plus efficace et la plus cohérente possible que lorsque nous nous intéresserons réellement à la vie politique, quand nous adhérerons à des partis, quand nous nous inscrirons massivement sur les listes électorales. Et quand nous voterons contre ceux qui nous discriminent. Dans la même optique, on commencera par nous regarder différemment quand nous deviendrons prospères sur le plan économique.

Pour vous, le « pouvoir » viendra des urnes ?

Certes, il viendra des urnes. Mais aussi cela sera possible par notre propre volonté à gérer la chose politique, à faire de la France une vraie puissance économique capable de développer autrement des relations commerciales avec l’Afrique et d’autres pays du Sud.

Je pense que Monsieur Sarkozy a la mémoire courte. Il me semble qu'il est arrivé en France à l'âge de quatre ans
Gaspard-Hubert Lonsi Koko


Novembre 2005, naissait le CRAN. Quel regard portez-vous sur cette initiative ?

Tout le monde en France s’organise, il n’y a pas de raison que les Noirs ne se structurent pas. Ils ne sont pas plus bêtes que les autres. Et s’il n’y avait pas de problèmes sociaux, s’il n’y avait pas de problèmes de reconnaissance politique, s’il n’y avait pas de problèmes de promotion en France, le CRAN n’aurait pas vu le jour. Nous autres Français nous disons à juste titre qu’il n’y a pas de fumée sans feu. Je crois qu’il faut laisser au CRAN le temps de faire ses preuves. On fera le bilan après. Tout le monde a compris que je ne suis pas contre l’initiative. Partout où je passe, on ne cesse de me dire que je ne suis pas étranger, d’une manière ou d’une autre, à la création de cette structure. J’y ai beaucoup d’amis, certes. Mais je n’ai pas le don d’ubiquité.

La conférence de presse de lancement du CRAN  
La conférence de presse de lancement du CRAN
© grioo.com
 

Vous évoquiez la France terre d’asile, le ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy a fait connaître son avant projet de loi sur l’immigration, votre réaction ?

Je pense que Monsieur Sarkozy a la mémoire courte. Il me semble qu’il est arrivé en France à l’âge de quatre ans. Et je crois que lorsqu’on a connu certaines humiliations en tant qu’étranger, on ne fait pas subir aux autres les mêmes choses. Il n’a rien compris, car au moment où les sociétés tendent vers la mondialisation, vers les ouvertures, lui, il veut fermer les frontières. Mais tout en les fermant, il veut quand même prendre les meilleurs éléments des pays du sud. Bref, il veut contribuer à la fuite des cerveaux des pays du sud, au pillage de leur intelligentsia. Après avoir pillé les matières premières des pays du tiers monde, maintenant on veut piller leurs matières grises. Le ministre de l’Intérieur ne s’intéresse qu’aux seuls intellectuels. Après que la France se soit construite grâce aux efforts de nos grands-parents, grâce au concours de certains d’entre nous, maintenant que l’on a pressé le citron, on veut jeter la peau.
Je ne suis pas d’accord avec ce que M. Sarkozy préconise comme mesures en matière d’immigration et de droit d’asile. Je pense que les forces vives de la nation, et surtout celles de gauche, monteront au créneau pour pouvoir faire échouer ce projet de loi qui viole droits fondamentaux de l’Homme.

L'union fait la force et notre force c'est qu'il existe plusieurs communautés au sein de la communauté noire
Gaspard-Hubert Lonsi Koko


Dans une précédente interview, vous nous confiez l’importance des racines et de l’appropriation de son histoire. Aujourd’hui, le travail qui est fait autour de la mémoire concernant l’esclavage vous semble-t-il aller dans ce sens ?

Tout à fait. Quand on regarde le foisonnement de la production littéraire du monde noir en France, on ne peut que se réjouir. Je suis de ceux qui pensent que le jour où l’antilope aura raconté son histoire, on ne fera plus l’éloge du chasseur. Je crois que nous devons nous approprier nous-mêmes nos malheurs, nos souffrances, notre histoire, notre passé, pour pouvoir définir d’autres voies, tracer des sillons qui seront suivis par des générations futures.

 
 

Pour en revenir à votre travail d’écrivain, est paru en janvier 2006, Le demandeur d’asile. Votre personnage principal, Léopold Mwana Malamu, exilé en France pour des raisons politiques, n’arrive pas à obtenir le statut administratif de réfugié politique. Pourquoi ce thème, pourquoi ce livre ?

D’aucuns pensent que c’est un ouvrage autobiographique. S’il est vrai que le citoyen que je suis a vécu longtemps en France comme demandeur d’asile, réfugié politique, avant d’être naturalisé Français, le fait est que je ne m’appelle pas Léopold Mwana Malamu.
Mais c’est un sujet qui me touche beaucoup. Quand on jette la pierre sur le pigeon, le perroquet ne doit pas rigoler parce que lui-même est aussi un oiseau. Demain ce sera son tour. J’ai voulu d'une part démontrer les dysfonctionnements du droit d’asile en France et d'autre part dénoncer les régimes répressifs d’Afrique. Cette connivence tacite entre la France et quelques responsables africains participent aujourd’hui de l’exploitation de certains Africains. Et je tiens aussi à dire à la jeunesse africaine qu’on ne règle pas forcément les choses en quittant son pays. Beaucoup ont tendance à croire que le ciel touche la terre à l’horizon. Mais quand on regarde le cas de notre héros, on constate que le labyrinthe borgésien qu’il a emprunté, après avoir fui un problème, l’a conduit droit dans un autre écueil. Quel vertige métaphysique ? Il a quitté un pays dictatorial pour solliciter l’asile dans un pays démocratique qu’est la France, mais qui, en réalité, soutenait le régime qu’il a combattu lorsqu’il était chez lui. Donc la boucle est bouclée. Et je crois qu’à l’avenir il est important d’essayer, sauf cas exceptionnel, quand il y va vraiment de la survie, de résoudre les problèmes sur place. Ce n’est pas dans la fuite que nous trouverons forcément les solutions appropriées.

La diaspora africaine a un rôle fondamental à jouer dans l'émergence des rapports nouveaux Nord-Sud
Gaspard-Hubert Lonsi Koko



Où trouverez alors ces solutions ?

La peur c’est le début même de la sagesse, tout comme le fait de pouvoir s’interroger. Je reste toutefois convaincu que la solution ne viendra pas de l’extérieur, mais de l’Afrique même. Il faut que les chefs d’Etats africains comprennent que l’avenir de leur continent réside dans la jeunesse. Il faut que l’élite africaine se dise que ce n’est pas en étant grotesquement généreux avec ceux qui prétendent être ses meilleurs amis que ses intérêts seront mieux sauvegardés. Mais que c’est aussi par le travail, la main dans la main, avec la diaspora africaine que certaines solutions peuvent naître. Il faut voir comment les pays d’Afrique peuvent travailler avec la diaspora. Il faut voir aussi comment cette diaspora, dans ses différents pays d’accueil, peut apporter quelque chose au continent. Par ailleurs, l’effort ne viendra pas que des rapports entre les pays du Sud, mais également de la redéfinition des rapports entre le Nord et le Sud. Et la diaspora africaine a un rôle incontournable à jouer dans l’émergence de ces rapports nouveaux.

On reproche souvent à la diaspora d’avoir abandonné son continent mère, l’Afrique, pour un avenir meilleur - bien qu’au final ce ne soit pas toujours le cas. Est-ce que vous sentez, à travers les différents mouvements qui se mettent en place, comme une volonté de la diaspora de reprendre la main sur son destin, ici mais aussi là-bas ?

La diaspora n’a pas forcément coupé les ponts avec le continent africain. L’arbre ne s’élève qu’en enfonçant ses racines dans la terre nourricière. Mais il faut aussi que le continent comprenne que s’il ne facilite pas la tâche, s’il ne donne pas à cette diaspora les possibilités d’investir sur place, les choses ne se feront pas. Nous avons l’impression que lorsque nous retournons en Afrique, nous sommes très mal accueillis alors que si on nous facilite certaines choses, notamment sur le plan douanier, nous pourrons investir davantage. Et, d’ailleurs, nous avons intérêt à investir en Afrique puisqu’elle est la terre d’immigration de demain. Tout est à faire en Afrique. Il est de notre devoir de le faire. Mais qu’on nous donne les moyens et l’envie d’agir dans ce sens. Ayons à l’esprit que nous ne pouvons pas investir en Afrique si dans nos terres d’accueil nous ne sommes pas suffisamment riches. C’est pour cela que le vrai pouvoir n’est pas forcément politique, il est aussi économique.

Gaspart-Hubert Lonsi Koko  
Gaspart-Hubert Lonsi Koko
 

Y a-t- il un sujet sur lequel vous souhaiteriez vous exprimer ?

Ceux qui sont en face de nous, qui nous rejettent en nous discriminant, jouent sur une chose, quelque chose d’aussi vieux que le monde : diviser pour mieux régner. Il ne faut pas que nous tombions dans ce piège. S’il y a des choses à régler, des divergences entre nous, qu’on essaie de les régler intelligemment. Mais que nos divergences ne soient pas le début même de notre perte. Il faut que nous ayons la capacité de pouvoir rebondir à tout moment, de rester unis, solidaires et fraternels pour pouvoir affronter ensemble les problèmes auxquels nous sommes confrontés.

Vous évoquez une communauté noire, mais très souvent les gens disent qu’il n’y a pas de communauté noire mais uniquement des communautés qui s’additionnent les unes aux autres. Comment réaliser cette unité quand la plupart sont convaincus qu’elle n’existe pas ?

Je leur dirais tout simplement que l’union fait la force. Et que notre force, c’est qu’il existe plusieurs communautés au sein d’une communauté qui est la communauté noire. Donc c’est à nous de faire en sorte que nous restions unis, et que nous puissions, au moment où nous sommes fragilisés, gagner des bastions qui nous permettront demain de devenir autonomes.

"Un nouvel élan socialiste", précédent livre de Gaspard-Hubert Lonsi Koko  
"Un nouvel élan socialiste", précédent livre de Gaspard-Hubert Lonsi Koko
 

Très souvent sur ces questions de communauté noire, d’intégration, le parallèle est fait avec les sociétés américaines et britanniques. Pour certains, l’herbe semble plus verte chez les voisins. C’est une vision que vous partagez ?

Je pense que la société américaine n’est pas la même que la société anglaise qui, elle-même, ne fonctionne pas de la même façon que la société française. La France a un lien très fort avec ses anciennes colonies et ses départements d’outre mer. Les principes républicains veulent que, dans l’absolu, la France reste un pays uni. Et cette unité, nous ne la forgerons, nous ne la renforcerons que si nous-mêmes nous sommes unis. Déjà, la France table sa cohésion nationale sur le principe de l’unité et, nous-mêmes, nous ne sommes pas en mesure d’être unis pour mieux consolider l’unité nationale.
Le problème ne vient que, avant tout, de nous-mêmes, de notre capacité à aller décrocher les choses. Cessons de rejeter la pierre à l’autre. Je peux plus ou moins comprendre que ceux qui ont obtenu dans la difficulté quelques acquis essaient, aujourd’hui, de les sauvegarder par tous les moyens. C’est à nous de les obliger, de la manière la plus pacifique et républicaine possible, à partager le pouvoir. Nous ne serons que ce que nous voulons devenir. Commençons dès maintenant à avoir un regard autocritique sur nous-mêmes, plutôt que de faire dans la facilité en rejetant toujours la faute à l’autre. Disons-nous que l’on ne peut rien à longtemps terme contre la volonté d’un individu. François Mitterrand nous a appris que cela ne sert à rien de contourner l’obstacle, mais qu’il faut s’appuyer dessus.
Il est temps d’aller « décrocher la lune », le moment s’y prête. Parce que les mentalités évoluent, parce que les Noirs ont pris conscience qu’ils sont considérés comme les derniers de la classe et que, malgré leurs compétences, ils sont en bas de l’échelle sociale et qu’il faut que tout cela change. Les consciences s’éveillent petit à petit par des actions qui sont en train d’être menées ici et là par les uns et les autres.

       
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