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Ellen Johnson-Sirleaf et George Bush le 21 mars à la Maison-Blanche
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Dans le cadre de la visite officielle qu'elle effectue actuellement aux Etats-Unis, Ellen Johnson-Sirleaf a rencontré le président américain George Walker Bush. Ce dernier a félicité la présidente du Libéria, la qualifiant de "pionnière" :
"Un des aspects les plus intéressants de mon job est de pouvoir discuter avec des pionniers, et Mme, vous êtes une pionnière. Vous êtes la première femme à être élue présidente dans un pays africain, et cela demande du courage et une certaine vision". De son côté, cette dernière a remercié les Etats-Unis pour leur aide (50 millions de dollars) et déclaré que le Libéria pouvait être une "success story" américaine en Afrique.
Le pays d'Ellen Johnson Sirleaf a en effet été fondé par d'anciens esclaves américains libérés au 19ème siècle et entretient des relations particulières avec les Etats-Unis. Au mois de janvier, la première dame, Laura Bush, et la ministre des affaires étrangères Condoleezza Rice étaient présentes pour l'intronisation de Mme Johnson Sirleaf.
Cette dernière devra résoudre d'énormes problèmes car malgré ses diamants et son bois, le Liberia ravagé par des années de guerre civile reste pauvre. (206ème sur 208 en revenu par habitant selon la banque mondiale!).
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Ellen Johnson Sirleaf devra également résoudre le problème Taylor. Elle a en effet déclaré que son pays ne tournerait définitivement la page de la guerre civile qui l'a déchiré que lorsque Charles Taylor serait jugé pour ces crimes.
"J'aurais aimé que nous ayions plus de temps pour traiter cette affaire, mais le problème Taylor est devenu un problème à résoudre avant de pouvoir aller de l'avant" a déclaré la présidente libérienne à la maison-blanche.
Ellen Johnson Sirleaf a officiellement demandé au Nigéria l'extradition de Taylor réfugié là-bas dans le cadre d'un accord qui avait permis de mettre fin à la guerre civile.
"C'est un fait connu que Taylor a toujours des gens qui travaillent pour lui au Libéria, et qu'en fait il fait toujours des affaires dans le pays" a t-elle encore ajouté.
Au Libéria, le président Obasanjo a déclaré qu'il allait consulter l'Union africaine sur la conduite à adopter.
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