|
|
 |
 |
|
 |
|
|
|
 |
|
|
|
|
|
Edem, Alain Mabanckou et Martine Defontaine durant l’édition 2005 du salon
|
|
|
|
 |
|
 |
|
|
|
|
|
Pouvez-vous nous présenter le projet Livres d’Afrique ?
Le projet « Livres d’Afrique » est né de la volonté de quelques étudiants et jeunes cadres africains et d’étudiants de l’Institut des Etudes Politiques (Sciences-Po Paris). L’idée consiste à rendre un hommage appuyé à la littérature africaine durant une journée dans le cadre d’un Salon du Livre consacré uniquement à des thèmes « africains ».
L’Afrique est en effet un continent dont la richesse des thèmes d’inspiration et le talent littéraire ont été plébiscités mondialement de manière officielle mais aussi officieuse à travers des écrivains comme Hampate Ba, Kourouma, Senghor, Ken Saro-Wiwa et bien d’autres. Il nous a semblé qu’il n’existait pas un réel cadre parisien pour rendre hommage au génie littéraire africain. De ce fait, une première édition du Salon Livres d’Afrique a été organisée le 30 avril 2005 à l’Unesco, (NDLR: grioo.com était partenaire de cette édition) et s’est révélée un succès au delà des espoirs de l’équipe. Ce succès a prouvé si besoin était, que le public est en attente d’événements lui permettant de connaître un peu mieux ce continent qui s’exprime si souvent à travers la rage et la fureur de vivre.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
 |
|
|
|
|
|
Le groupe Bana Kin pendant l’édition 2005
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Quel bilan tirez-vous de la première édition ? Pensez-vous que le public et les professionnels de l’édition et du Livre ont trouvé l’idée particulièrement intéressante et utile pour eux ?
La première édition a été un succès marqué par la venue de près de 5 000 personnes à l’Unesco, 200 auteurs et 30 maisons d’édition. Le public a été accueilli de 10h à 18h et a montré son engouement pour de tels événements. Les maisons d’édition, les auteurs présents ainsi que les professionnels ont été tous agréablement surpris et ont même reconnu pour certains, avoir vendu plus de livres qu’ils ne le font dans le cadre du Salon du Livre à Paris. Ce succès, notamment l’attente créée auprès du public et des professionnels du livre, ne pouvait pas rester sans une réelle pérennisation. Nous avons donc décidé d’organiser la deuxième édition le 28 octobre 2006 à l’Unesco.
Quels sont les nouveautés de cette nouvelle édition ?
Cette année, le Salon "Livres d’Afrique" sera placé sous le signe de la diversité des littératures africaines. Le thème de cette année sera « Les Mille et Une littératures africaines » et permettra de trouver des raisons de croire qu’il n’y a pas une seule littérature africaine. De ce fait, nous comptons inviter des maisons d’édition non francophones (anglophones, lusophones, hispanophones) qui permettront notamment de comparer les différentes littératures du continent. Nous comptons également faire une place à une littérature technique si souvent oubliée et qui est cependant très fournie et très riche.
|
|
|
|
|
|
|
 |
|
|
|
|
|
Public assistant silencieusement à une conférence pendant l’édition 2005
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Comment se positionne votre salon par rapport au "Salon du livre"?
Le Salon « Livres d’Afrique » ne s’inscrit pas en tant que concurrent du Salon du Livre. Notre Salon est en fait un plus qui permet de mettre en exergue des écrivains, des littératures relativement peu connus du public. Par ailleurs, le Salon est aussi une journée consacrée à la culture africaine, à travers notamment les animations connexes organisées (conteurs, bande dessinées, groupe de musique…)
Vous avez lancé un concours « Jeunes Auteurs d’Afrique » Pourriez-vous nous en parler un peu ? Quel est le bilan du concours de l’année dernière ?
Effectivement, nous avons lancé le 1er avril 2006 la deuxième édition du concours Jeunes Auteurs d’Afrique. Ce concours a permis de récompenser trois écrivains lors de l’édition précédente, dont un qui vivait en Afrique. Le Jury était présidé par Alain Mabanckou et composé d’éminentes personnalités du monde des Belles Lettres Parisiens. Le lauréat du premier concours, Edem a depuis été publié chez Gallimard - Continents Noirs, ce qui suffit pour prouver la richesse des manuscrits reçus. La première édition nous avait en effet permis d’obtenir près de 100 manuscrits en quelques semaines.
|
Pouvez-vous expliquer les modalités d’inscription au concours et les conditions notamment ?
Ce concours est ouvert à toute personne remplissant deux conditions : une condition dite de nationalité (être africain ou d’origine africaine) et un critère dit de jeunesse (avoir publié moins de deux ouvrages à la date du concours).
Le concours n’est pas uniquement réservé à des jeunes puisque par « jeunesse » nous entendons jeunesse littéraire. D’autres conditions peuvent également être consultées sur le site Internet www.livresdafrique.com.
Le concours est ouvert jusqu’au 1er Juillet et les lauréats seront primés lors du Salon Livres d’Afrique à l’Unesco.
Il y a deux catégories (roman et une catégorie dite de l’oralité comprenant le théâtre, la poésie, les nouvelles…) qui seront primés à hauteur de 2 000€ chacune.
Nous sommes aussi en discussion avec des maisons d’édition qui seraient prêtes à publier les romans primés.
Avez-vous déjà formé le Jury ? Quels sont les membres du nouveau Jury ?
Le Jury est encore en cours de formation et sera sûrement à la hauteur du Jury de l’année dernière. Le précédent Jury était en effet présidé par Alain Mabanckou. Nous sommes en contact avec d’éminentes personnalités dans ce cadre.
Informations pratiques
Pour tout renseignement complémentaire www.livresdafrique.com
Envoyez vos manuscrits à
livresdafrique@yahoo.com
Livres d’Afrique 20 bld Beaumarchais, 75011 Paris, France
|
|
|
|
|
|
 |
|
|
| |
|
| |
 Donnez
votre opinion ou lisez les 2 réaction(s) déjà écrites
 Version
imprimable de l'article
 Envoyer
l'article par mail à une connaissance
Partager sur:
 Facebook
 Google
 Yahoo
 Digg
 Delicious
|
| |
| |
Les dernières photos publiées sur Grioo Village |
|
|
|
| |
|
| |
|
| |
| |
| |
| |
Top |
| |
| |
|
| |
| |
|
|
|
|
|