L'Office du Niger, vaste aménagement hydroagricole du Mali situé dans la région de Ségou (centre), a produit lors de la campagne agricole 2005-2006 plus de 437 600 tonnes de riz paddy sur 74.000 hectares, a appris la PANA de source autorisée.
Ces indications ont été fournies au cours de la deuxième session du comité de suivi du contrat-plan 2005-2007 liant l'Etat malien à l'Office qui vient de se tenir à Ségou, localité située à 240 km de Bamako.
Il ressort du bilan de la campagne que l'Office a utilisé 20.000 tonnes d'engrais et 273.000 tonnes de fumure organique. L'entretien du réseau hydraulique a été effectué à 92% et le recouvrement de la redevance eau à 94%, soit près de 4 milliards de F CFA à la date du 31 mars dernier.
La contribution budgétaire de l'Etat malien à l'Office du Niger a atteint 70% de la prévision annuelle chiffrée à 2,4 milliards de F CFA, fait également ressortir le bilan de la campagne 2005-2006.
Les débats de la session ont été axés, entre autres questions, sur les difficultés d'approvisionnement en intrants agricoles et la présence massive de végétaux flottants nuisibles comme la jacinthe d'eau et la salvinia molesta.
La précédente session du comité de suivi du contrat-plan avait recommandé un suivi rapproché du processus d'approvisionnement en intrants agricoles destinés à la campagne agricole 2006-2007, la lutte continue contre les végétaux flottants nuisibles à travers l'échange à la production et l'utilisation de la fumure organique.
Le gouvernement malien entend faire de l'Office du Niger le principal moteur pour atteindre la sécurité alimentaire et parvenir à atténuer considérablement la pauvreté dans ce pays à économie principalement agropastorale.
L'Office du Niger couvre environ 1 million d'hectares dont quelque 150.000 hectares seulement sont exploités .L'entreprise hydroagricole couvre environ 50% de la consommation en riz du pays.
Lors du sommet de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CENSAD) tenu en 2004 à Bamako, le chef de l'Etat malien a offert 100.000 hectares à l'espace CENSAD dans le cadre de l'intégration africaine, rappelle-t-on.
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