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Des dizaines de "sans-papiers", dont plusieurs Africains, ont été expulsés manu militari, mardi, de l'Eglise Notre-Dame Immaculée d'Anderlecht (Bruxelles) qu'ils occupaient depuis plusieurs semaines, pour exiger la régularisation de leur séjour en Belgique.
L'opération "coup de point" a été menée à la demande du Bourgmestre d'Anderlecht, qui dénonçait la dégradation des conditions d'hygiène dans l'édifice religieux.
Des représentants de partis politiques se trouvaient devant l'église pour s'opposer à l'expulsion des "sans-papiers" qui comptaient dans leurs rangs quatre femmes et quatre enfants immédiatement rapatriés dans leurs pays d'origine.
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Cette opération a été organisée un jour après l'adoption, par la
Commission de l'intérieur de la Chambre de Représentants de Belgique, du projet de loi réformant la procédure d'asile politique.
En vertu de la nouvelle loi, les dossiers de demandeurs d'asile ne seront plus examinés par l'Office des étrangers, l'organe de l'Etat belge qui en avait jusqu'à ce jour la charge, mais par le Commissariat général aux réfugiés.
L'adoption de cette loi implique que la régularisation des "sans-
papiers" reste une prérogative du ministre belge de l'Intérieur qui décidera aux cas par cas.
La Belgique ne procédera donc pas à une opération de régularisation massive des "sans-papiers" comme le réclament les occupants d'une vingtaine d'églises dans le pays.
On rappelle qu'en 2002, une opération de régularisation des "sans-papiers" avait permis la normalisation de la situation de 50.000 étrangers en Belgique. |
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