Retrouvez Grioo.com sur votre mobile: http://m.grioo.com
Grioo.com   Grioo Pour Elle       Village   TV   Musique Forums   Agenda   Blogs  
   Jeudi 18 Avril 2024 RECHERCHER : Sur Grioo.com  Sur Google 
 Accueil  Rubriques  Archives  Forum     Qui sommes-nous ?     

  News
News pays
Afrique
Caraïbes
Monde
Société
Sports
Santé
Insolite
Bloc Notes
  Economie
Management
  Culture
Histoire
Médias & Société
Musique
  Hommes illustres
Success stories
Interviews
Parcours
Initiatives
  Célébrités
Quizzs
Galeries Photos
Bons Plans
Musique
  Opinions
Conseils B2B
Forum


Pour recevoir notre lettre d'information, veuillez saisir votre email



AccueilRubriquesAfriqueArticle
Le Liberia, un cas test en matière de développement post-conflit
28/08/2006
 

Après 14 ans de conflit dans le pays
 
Par PANAPRESS
Imprimer
Envoyer à un ami
Réagir
 Publicité 
 
Ellen Johnson-Sirleaf  
Ellen Johnson-Sirleaf
 

Les progrès socioéconomiques et politiques encourageants du Liberia après 14 ans d'une guerre civile ruineuse font de ce pays un cas dont la résolution aura valeur de précédent dans le cadre de la reconstruction et le développement humain post-conflit en Afrique, a déclaré un officiel onusien.

Ellen Johnson-Sirleaf, première femme élue présidente en Afrique l'année dernière, jouit d'une immense bienveillance au niveau international grâce à sa brillante carrière dans l'administration publique et une farouche détermination à relever les défis en termes de reconstruction de la première république du continent ruinée par la guerre civile qui a tué plus de 250 000 personnes.

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) où Mme Johnson-Sirleaf avait servi à un poste de très haut niveau, et qui est à l'avant-garde des efforts d'assistance à l'Afrique concernant ses énormes problèmes de développement, a publié vendredi son premier Rapport sur le développement humain consacré au Liberia depuis l'avènement du nouveau gouvernement en janvier dernier.

"Le plus important pour nous est que le Liberia aujourd'hui représente un cas dont la résolution aura valeur de test" a déclaré Gilbert Houngbo, secrétaire général adjoint et directeur du Bureau régional adjoint du PNUD pour l'Afrique (RBA). "Les lumières clignotent et le train (de la reconstruction et du développement durable) est en marche. Ce n'est qu'une question de temps".

Outre la destruction ou l'absence d'infrastructures socioéconomiques, le Liberia peuplé de 4 millions d'habitants marqués par la guerre et avec un maigre budget national de 130 millions USD, est confronté à des problèmes liés à l'insécurité, la fuite des cerveaux, la dette, à des taux d'analphabétisme et de chômage élevés, à un service public démoralisé, et aux milliers d'anciens combattants jeunes et rebelles.

Le Rapport du PNUD intitulé "Mobilisation des capacités pour la reconstruction et le développement" analyse quelques-uns des problèmes qui ont bloqué le développement humain et propose des solutions pratiques sur la manière dont le nouveau gouvernement de Monrovia pourrait prendre en main les politiques favorables aux pauvres.

M. Houngbo a déclaré dans un entretien accordé à la PANA depuis New York, que les interventions du PNUD au Liberia se focalisaient sur trois domaines clé - la réduction de la pauvreté, la réalisation des Objectifs de développement pour le millénaire à l'horizon 2015, la gouvernance économique et la reconstruction post-conflit.

"Nous soutenons également la lutte contre le VIH/SIDA et bien entendu la question genre dans sa dimension transectorielle dans le cadre d'une stratégie de développement global" a-t-il souligné.

En termes monétaires, le PNUD dépense plus de 150 millions USD dans le cadre de ses différentes interventions au Liberia pour le cycle du programme 2006-2007, non compris les contributions provenant de sources bilatérales et multilatérales et des partenaires au développement, dont la Banque mondiale, le FMI et les organisations du système des Nations unies.

M. Houngbo a indiqué que le PNUD mettait un accent particulier sur le renforcement des capacités dans ses interventions en matière de développement dans les pays pauvres, y compris en Afrique, parce que "si nous nous ne renforçons pas les capacités au niveau individuel, sociétal et institutionnel, les efforts de développement pourraient s'avérer infructueux".

D'après le Rapport sur le développement humain national 2006 sur le Liberia, pour que le renforcement des capacités soit durable, il faut "procéder à une évaluation des besoins mais aussi à une évaluation des capacités existantes dans la société libérienne, y compris son capital social qui a contribué à la survie de la population dans des conditions de misère extrême et continue d'offrir des perspectives pour l'avenir".

Pour souligner l'importance de cette approche inclusive en matière de renforcement des capacités, le directeur régional a dit que le PNUD avait encouragé la création d'un Institut pour une société ouverte (Open Society Institute) dans le but d'impliquer tous les partenaires dans l'accélération de la réduction de la pauvreté, qui, a-t-il dit, était interdépendante de la création de richesses "afin de fournir à la population un accès aux besoins essentiels".

Le PNUD et des experts travaillant pour d'autres partenaires collaborent aussi avec les autorités libériennes à l'élaboration du Document de Stratégie de réduction de la pauvreté (PRSP) en vue d'aider à relancer les services sociaux tels que la santé, l'éducation, l'approvisionnement en électricité, l'eau et l'assainissement, a révélé l'officiel onusien, tout en soulignant l'importance d'un partenariat public-privé fort pour piloter le bateau du développement, particulièrement dans les pays émergeant d'un conflit.

Pour prendre en main les défis de la jeunesse, qui selon M. Houngbo sont presque identiques dans beaucoup de pays africains, le PNUD travaille en partenariat avec l'Organisation internationale du travail (OIT) sur des programmes de création d'emplois pour donner les moyens nécessaires aux jeunes libériens, y compris dans le cadre d'un programme volontaire pour les diplômés de l'université.

Le PNUD, dans le cadre de son programme de Transfert de technologie par l'intermédiaire des nationaux expatriés (TOKEN) aide également les Libériens expatriés soit à rentrer au bercail soit à s'engager dans des activités qui contribuent au développement de leur pays.

"Je n'ai pas les chiffres exacts, mais nous faisons beaucoup de progrès dans ce domaine au Liberia et dans d'autres pays africains", s'est réjoui M. Houngbo.

Doté de ressources naturelles comme le diamant et le bois, on ne peut pas dire que le Liberia est un pays pauvre, mais ironie du sort, ce sont ces énormes revenus tirés de l'exploitation illégale des ces ressources qui ont alimenté et entretenu la sanglante guerre civile, d'où l'embargo de l'ONU sur les exportations du diamant et du bois libériens.

A la question de savoir quand est-ce que le Liberia sortira de ces difficultés, vu le soutien généreux de la communauté internationale, M. Houngbo a répondu qu'un grand espoir est placé sur la Table ronde internationale sur la mobilisation des ressources pour le Liberia prévue en octobre.

D'après lui, la rencontre abordera un grand nombre de sujets qui vont changer positivement la situation au Liberia, dont l'allègement de la dette dans le cadre de l'Initiative pour les pays pauvres très endettés (PPTE), et la poursuite des sanctions liées à l'exportation du diamant.

Tout en rappelant que la corruption reste le fléau qui empoisonne les gouvernements africains successifs dont le gouvernement inétrimaire du Liberia auquel a succédé l'administration de Mme. Johnson-Sirleaf, l'officiel onusien a dit que outre l'engagement réaffirmé de l'actuel président du Liberia à lutter contre ce vice, l'intervention du PNUD en matière de gouvernance économique est chevillée au principe de tolérance zéro pour la corruption.

"Nous ne réclamons pas la perfection, mais nos programmes sont basés sur des projets et n'engendre une quelconque manipulation d'argent. Chaque programme est soumis à un contrôle strict et les pays sont soutenus dans l'appropriation et la gestion de leurs ressources dans un équilibre subtil rigoureux", a-t-il ajouté.

Concernant les Rapports annuels sur le développement humain du PNUD critiqués par des économistes indépendants, particulièrement les critères standards utilisés pour mesurer le développement humain, le directeur régional a défendu les différents documents et les experts qui les ont établis.

Il a estimé que le défi majeur était celui de la qualité des statistiques, et qu'on doit réaliser que "la croissance ne se traduit pas nécessairement en développement économique".

 Publicité 
 
       
 Donnez votre opinion ou lisez les 1 réaction(s) déjà écrites
 Version imprimable de l'article
 Envoyer l'article par mail à une connaissance


Partager sur: Partager sur Facebook Facebook   Partager sur Google Google   Partager sur Yahoo Yahoo   Partager sur Digg Digg   Partager sur Delicious Delicious  
 
 
Les dernières photos publiées sur Grioo Village
 
Les derniers articles Grioo Pour Elle

 Grioo Pour Elle, le site des femmes noires et métissées
 
Les derniers billets sur nos blogs
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
 
 
 
 
Top
 
 
 
 
 Exposition : Senghor et les arts : du 7 février 2023 au 19 novembre 2023
 Mbappe joueur le mieux payé de ligue 1 : 6 millions d'euros par mois
 Mbappe nouveau capitaine :entrée en matière réussie ?
 Gala 2016 : le club efficience annonce la création d'un fonds de la diaspora
 Les cosmétiques Soleza désormais disponibles au Cameroun
 Can 2017 : le tirage au sort a eu lieu
 Terroriste où es-tu ? : Partout et nulle part !
 Nigeria : Stephen Keshi s'en est allé
 Mohammed Ali, ''the greatest'' s'en est allé
 Décès de Papa Wemba : les hommages se multiplient
 
Afrique      Afrique Du Sud      Barack Obama      Benin      Bons Plans      Burkina-faso      Cameroun      Caraïbes      Célébrités      Congo Brazzaville      Cote D'ivoire      Diaspora Africaine      Diversité      France      Gabon      Ghana      Haïti      Livre      Mali      Nigeria      Racisme      Rdc      Senegal      Tchad      Togo     
 
 



   
 
Le site des femmes noires et métissées | Grioo Village | English version