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Le reverend Al Sharpton dirigeait la manifestation
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bbc |
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Une foule de personnes menées par le révérend afro-américain Al Sharpton a manifesté ce week-end afin de protester contre l'assassinat d'un homme désarmé par la police new-yorkaise qui aurait tiré 50 balles en direction de la voiture du jeune homme et de ses amis.
Sean Bell était âgé de 23 ans et devait se marier quelques heures plus tard.
Deux de ses amis ont été blessés quand la police a tiré une cinquantaine de balles en direction de leurs voitures par peur d'une "altercation armée".
Des voix demandaient la démission du patron de la police new-yorkaise lors des manifestations de dimanche. Ce dernier devrait rencontrer des leaders de la communauté noire au sujet de l'affaire.
"Nous ne pouvons pas tolérer que ce genre de choses continuent" a dit Al Sharpton dimanche. "Nous devons comprendre que nous étions tous dans cette voiture".
Cinq officiers de police sont concernés par l'enquête à propos de la fusillade, qui s'est déroulée devant une boîte de nuit, le Kalua Club peu après une soirée dédiée à l'enterrement de la vie de garçon de Sean Bell.
Le maire de New-York Michael Bloomberg est en contact avec la famille de la victime et devrait rencontrer des leaders de la communauté noire pour faire le point sur l'affaire.
Selon Al Sharpton, la fusillade "pue". Le révérend a par ailleurs critiqué la police pour avoir menotté les deux blessés alors qu'ils devaient recevoir des soins d'urgence à l'hôpital.
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Joseph Guzman, l'un des passagers, aurait été touché par au moins 11 balles et serait dans un état critique. L'autre passager, Trent Benefield, a été touché trois fois et son état est stable.
Aucune arme n'a été retrouvée sur les trois hommes ou dans leur voiture. Ce n'est pas la première fois que la police new-yorkaise se retrouve critiquée pour des fusillades au cours desquelles des hommes noirs sont tués alors qu'ils ne sont ni coupables, ni même connus des services de police.
En 1999, des officiers de police avaient tué un jeune guinéen de 41 balles. L'affaire avait soulevé une vive émotion, mais les policiers avaient néanmoins été acquittés.
Le responsable de la police new-yorkaise a admis ne pas connaître les circonstances exactes qui ont conduit au déclenchement de la fusillade. Il ne sait pas non plus si les officiers de police avaient fait savoir qu'il appartenaient à la police.
La police aurait ouvert le feu sur le véhicule transportant les trois hommes après qu'il ait percuté une voiture de police banalisée. La boîte de nuit était sous surveillance à cause d'un long historique lié à la prostitution, à la circulation d'armes à feu et au trafic de drogue.
Un policier infiltré aurait déclaré que les trois hommes étaient impliqués dans une dispute avec une autre personne devant la boîte de nuit. L'officier de police aurait appelé ses collègues en déclarant avoir peur que les trois hommes ne soient en possession d'une arme à feu.
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