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Nicolas Sarkozy durant l'émission "j'ai une question à vous poser"
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Dans notre compte-rendu de l'émission "J'ai une question à vous poser" (lire ici), nous avions rapporté des propos particulièrement amalgamants du candidate de l'UMP.
Interrogé sur ses propos "La France on l'aime ou on la quitte", qui s'appliquaient initialement à ceux qui forçeaient, selon lui, la France à se pencher sur des éléments douloureux de son passé.
Volte-face sur le plateau de TF1 où le ministre rétorque "Pas une fois en 30 ans de vie politique, je n'ai défendu une idée qui n'était pas profondément républicaine. Je suis le premier homme politique de droite à dire qu'il faut une immigration choisie. Mais je dis aussi une chose avec la plus grande force: personne n'est obligé d'habiter en France. Et quand on aime la France, on la respecte. On respecte ses règles, c'est-à-dire qu'on n'est pas polygame, on ne pratique pas l'excision sur ses filles, on n'égorge pas le mouton dans son appartement et respecte les règles républicaines" provoquant les applaudissements d'une partie du public.
Une jeune française d'origine algérienne s'était émue de ces propos que nous avons également condamnés, en le traitant de "raciste".
Comme nous l'avons indiqué hier, l'émission est consultable sur le site de TF1: cliquer ici
Alerté par des internautes, le site nouvelobs.com s'est rendu compte que le passage en question n'était pas présent dans la version consultable en ligne.
La direction de TF1 indique des problèmes d'ordre technique, expliquant que la vidéo était un peu lourde, et qu'il a fallu la couper en deux. Comme l'émission a été interrompue par une séquence publicitaire, la direction de TF1 a pris le parti de faire la coupe peu avant la publicité... et une erreur technique a entraîné la coupe, comme par hasard, du passage incriminé.
La chaîne a d'ailleurs mis en ligne sur son site tf1.fr un billet "Pas de censure sur le mouton" dans lequel un lien permet de voir le passage incriminé: voir ici.
Pour la chaîne censurer n'aurait eu aucun intérêt le passage ayant été vu par des millions de téléspectateurs: "Comment imaginer une telle censure, qui plus est, sur une émission suivie par plus de huit millions de téléspectateurs et dont les extraits ont été largement repris dans l'ensemble des médias ?"
Quoiqu'il en soit, il est relativement étonnant qu'une chaîne aux moyens techniques aussi poussés que TF1 fasse de telles erreurs, et que coïncidence, cette "erreur" touche le passage probablement le plus ennuyeux pour le candidat de l'UMP... qui n'a jamais caché une proximité avec la hiérarchie de la chaîne.
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