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Mbeki annonce l'intensification de la lutte contre la criminalité |
Le président Sud-africain Thabo Mbeki a promis vendredi d'intensifier la lutte contre la criminalité, l'une des plus grandes plaies de son pays, qui s'apprête à accueillir la prochaine Coupe du Monde de football, en 2010.
L'Afrique du Sud a l'un des taux de criminalité les plus élevés du monde, avec plus de 18.000 meurtres enregistrés chaque année.
"Nous devons continuer et intensifier davantage la lutte contre la criminalité", a déclaré le président Mbeki dans son neuvième discours à la Nation, prononcé devant le Parlement, au Cap.
"Nous ne pourrons certainement pas effacer tout ce qu'il y a de laid et de répugnant et prétendre au bonheur qui accompagne la liberté si les communautés vivent dans la peur, cloîtrées derrière des murs et des barbelés, très anxieuses à l'intérieur de leur maison, dans les rues et sur les routes, incapables de jouir en toute liberté de nos espaces publics", a-t-il martelé.
Le chef de l'Etat sud-africain a ensuite annoncé la prise de nouvelles mesures anti-criminalité pour les trois prochaines années, notamment le renforcement des effectifs des forces de police, qui sont actuellement inférieures à 155.000, pour les porter à plus de 180.000.
"En sus de l'amélioration du travail de la police, nous pouvons, en en collaborant avec l'industrie du secteur privé de la sécurité, créer un environnement dans lequel les attentes des populations, en matière de sécurité, seront réellement comblées", a-t-il assuré.
Il a également promis de renforcer les programmes anti-SIDA de l'Afrique du Sud, de combattre la pauvreté, d'améliorer l'approvisionnement en eau et d'accélérer la réforme foncière.
Le président Mbeki a encore annoncé que le gouvernement entend, cette année, renforcer ses efforts dans le domaine de la création d'emplois, en particulier par la mise sur pied du Programme élargi de travaux publics.
A son avis, quelque 1,5 million d'emplois pourront être créés au cours des trois prochaines années, au rythme de 500.000 par an.
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Arrivée de trois policiers français à Abidjan |
A la demande des autorités ivoiriennes, trois experts de la Police scientifique française sont arrivés, jeudi à Abidjan, dans le cadre de l'enquête sur la mort, dans la nuit de mardi à mercredi dernier, dans la capitale économique, de M. Michel Niaucel, un diplomate de l'Union européenne, de nationalité française, a-t-on appris de source judiciaire.
M. Niaucel, 54 ans, ancien commissaire de Police, en charge de la sécurité de la délégation de l'Union européenne en Côte d'Ivoire, a été tué d'une balle dans le thorax, avec sa propre arme, à son domicile, sans la moindre effraction, selon les premiers résultats des investigations menées par la Police judiciaire ivoirienne.
Si les circonstances de ce drame, qui a frappé de stupeur toute la communauté européenne résidant à Abidjan, ne sont pas encore totalement élucidées, l'enquête s'oriente progressivement vers la thèse du crime passionnel, excluant ainsi celle du suicide, un acte purement crapuleux ou un règlement de comptes politiques.
Selon nos sources, les soupçons se portent sur l'épouse de la victime, Mme Karine Niaucel, née Blanc, qui a été longuement auditionnée, jeudi, par les limiers de la Police criminelle, qui vont certainemnt se livrer à des investigations plus approfondies, avec leurs collègues de la Police scientifique française, afin de démêler les fils de l'écheveau.
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