|
|
 |
 |
|
 |
|
|
|
 |
|
|
|
|
|
Lilian Thuram
©
lalibre.be |
|
|
|
 |
|
 |
|
|
|
|
|
 Lilian Thuram persiste et signe
Il y a deux semaines, grioo.com rapportait les propos de Lilian Thuram dans l’émission de Marine Jacquemin « conversations secrètes ». Le défenseur de l’équipe de France y déclarait que Nicolas Sarkozy lui avait lors d’une discussion qui avait eu lieu après les émeutes de décembre 2005, que c’était les « Noirs et les Arabes qui créaient des problèmes en banlieue ».
Invité le 5 février 2007 de l’émission « j’ai une question à vous poser », diffusée dans le cadre des élections présidentielles sur TF1, Nicolas Sarkozy s’était dit « assez triste de cette déclaration de la part de Lilian Thuram qu’il avait reçu afin qu’ils échangent. » (...) « Je trouve que ce n’est pas très fair-play de sa part d’aller raconter ce qu’il a cru entendre d’une conversation qu’on a eue. Je ne lui en veux pas, mais je ne sais pas trop pourquoi il fait ça (…) ». Nicolas Sarkozy concluait en disant qu’il pensait mieux connaître la réalité des banlieues que Lilian Thuram, footballeur de l’équipe de France vivant à l’étranger.
Invité mercredi 14 février de l’émission « En Aparté » de Pascale Clark diffusée sur Canal+, Lilian Thuram avait l’occasion de revenir sur son échange avec le ministre-candidat aux présidentielles de l’UMP :
« Effectivement c’est parole contre parole puisque nous n'étions que lui et moi. Mais je dois dire que je ne suis pas sourd et que je comprends très bien le français. De plus que je gagnerais je à raconter des bêtises. Peut-être qu’il ne s’est pas rendu compte à quel point ce qu’il a dit était blessant. Voire même humiliant.»
Selon Lilian Thuram « on a toujours l’impression que les Noirs et les Arabes constituent un groupe homogène et qu'un comportement individuel négatif peut être généralisé à l'ensemble d'un groupe » (...) Malheureusement il y a trop de gens qui pensent comme ça, mais M. Sarkozy qui veut être président ne peut pas se permettre de penser comme ça".
|
|
|
Nicolas Sarkozy s’est peut être senti blessé quand je lui ai dit que les "plus gros bandits se trouvaient à Neuilly et il m’a répondu ce qu’il m’a répondu" ajoutait Lilian Thuram.
A la question de Pascale Clark qui lui demandait pourquoi il avait mis un an à raconter cette confrontation entre lui et Nicolas Sarkozy, Lilian Thuram a répondu qu’en réalité, il en avait déjà parlé à plusieurs reprises à des journalistes, qui ne l’ont pas écrit. Selon Lilian Thuram, « conversations secrètes » était la première émission télévisée où ce qu’il disait sur les propos de Nicolas Sarkozy n’était pas coupé au montage !
Interrogé sur le ralliement de Basile Boli à Nicolas Sarkozy, Lilian Thuram a préféré ne pas égratigner Boli « transféré » à l’UMP (il sera chargé d’une mission sur la diversité dont les contours restent à préciser) : « (...) il n’y a pas grand-chose à dire. Chacun va où se trouve ses intérêts. J’ai eu l’occasion de croiser Basile à Monaco, j’étais un jeune joueur à l’époque. Je pense qu’il fait ce choix car chacun a ses intérêts ».
Lilian Thuram finissait en précisant qu’il « n’avait rien de personnel contre Nicolas Sarkozy » mais que ce dernier n’envoyait pas des messages à la population pour aider à « mieux vivre ensemble ». Il a déclaré qu’une nouvelle rencontre avec Nicolas Sarkozy ne lui poserait pas de problèmes, mais qu’il continuerait à lui dire qu’il n’était pas d’accord avec lui.
Vous pouvez voir ci-dessous Lilian Thuram dans "En Aparté"
|
|
|
|
|
|
|
 |
|
|
| |
 Donnez
votre opinion ou lisez les 0 réaction(s) déjà écrites
 Version
imprimable de l'article
 Envoyer
l'article par mail à une connaissance
Partager sur:
 Facebook
 Google
 Yahoo
 Digg
 Delicious
|
| |
| |
Les dernières photos publiées sur Grioo Village |
|
|
|
| |
|
| |
|
| |
| |
| |
| |
Top |
| |
| |
|
| |
| |
|
|
|
|
|