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A minuit, les tendances donnaient gagnant Me Wade avec 57%, selon M. Sall |

Dimanche à minuit, les tendances donnaient le président sortant du Sénégal gagnant de l'élection du 25 février, au premier tour, avec un taux de 57% sur la base des premiers dépouillements relayés par la presse privée, a rapporté lundi l'Agence de presse sénégalaise (APS) citant le directeur de campagne de M. Abdoulaye Wade, le Premier ministre Macky Sall.
"L'enseignement majeur tiré de ce résultat indique 'de façon irréfutable' que le candidat Abdoulaye Wade dépasse largement les 50% requis pour être élu au premier tour", a expliqué M. Sall, dans une adresse à la presse, lundi, aux environs de une heure de matin (locales et GMT).
Se déclarant convaincu que cette tendance devrait se poursuivre, M. Sall a néanmoins expliqué que c'est à la justice, notamment à travers les commissions de recensement dans les tribunaux départements et la commission nationale de recensement de votes, de donner les résultats officiels.
Par ailleurs, le président de la Commission nationale autonome (CENA), Mouhamadou Moustapha Touré, a déclaré, dimanche soir, que les quelques dysfonctionnements constatés au cours de l'élection présidentielle du 25 février au Sénégal "ne devraient pas influer sur le résultat".
"L'élection présidentielle aurait pu être mieux organisée. On a constaté quelques dysfonctionnements sur la distribution des cartes d'électeur, ainsi que des retards de démarrage des opérations de vote dans certaines localités", a reconnu, au cours d'un point de presse, M. Moustapha Touré, pour qui ces ratés n'auront, toutefois, pas d'incidence sur le résultat du vote.
Qualifiant de "réussie" la collaboration de la CENA et du ministère de l'Intérieur, il a cependant estimé que ces manquements auraient pu être évités si ce département ministériel avait pris en compte certaines de ses.
M. Touré, dont les propos son rapportés par l'APS a, enfin, expliqué que son institution a déployé 24.000 agents pour superviser les 12.000 bureaux de vote répartis dans l'ensemble du pays. |
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Des observateurs de la CEDEAO à la présidentielle sénégalaise |

Une mission de soixante observateurs de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) dirigée par un membre du Conseil des sages de l'Organisation, Léopold Ouédraogo du Burkina Faso, supervise l'élection présidentielle au Sénégal.
Cette équipe comprend des représentants du Parlement de la CEDEAO, de la Cour de Justice de la CEDEAO, de tous les Etats membres de la CEDEAO, à l'exception du Sénégal, ainsi que des représentants de la société civile dotés d'une réelle expertise en matière électorale et des représentants des ambassadeurs de la CEDEAO.
Les ambassadeurs représentent l'une des institutions qui constituent le Conseil de médiation et de sécurité de la CEDEAO.
Les observateurs, déployés dans les 10 régions du pays, sont assistés par une équipe de coordination de 8 membres issus de la Commission de la CEDEAO, qui restera dans le pays jusqu'à la fin de l'élection.
Ces responsables, parmi lesquels des membres de l'Unité de la CEDEAO chargée des élections, sont placés sous l'autorité du Conseiller de la CEDEAO en matière de la Prévention des Conflits, Abdel-Fatau Musah.
Vendredi, les observateurs avaient rencontré le ministre sénégalais de l'Intérieur, Ousmane Ngom, dont le département supervise l'organisation des élections.
La CEDEAO avait déjà dépêché deux missions préparatoires dans le cadre de sa mission de supervision de l'élection présidentielle. La première en décembre 2006, avait été dirigée par un membre du Conseil des Sages de la Communauté, Sira Diop, du Mali, tandis que la seconde, qui avait à sa tête l'ancien président du Bénin, Nicéphore Soglo, s'était déplacée le mois dernier.
La CEDEAO a joué le rôle d'observateur pour plusieurs élections organisées dans les pays membres (Cap-Vert, Bénin, Burkina Faso, Gambie, Ghana, Guinée-Bissau, Niger, Nigeria et Togo).
Elle devrait également déployer des observateurs lors des élections prévues cette année dans d'autres pays membres (Mali, Nigeria, Sierra Leone et Togo).
Les missions d'observateurs sont organisées en vertu des dispositions du Protocole de la CEDEAO (2001) sur la démocratie et la bonne gouvernance, qui vient compléter le Protocole relatif au Mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de sécurité.
Les protocoles donnent mandat aux Etats membres pour l'organisation ou la supervision des élections. |
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