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Hey, what’s up ? C’est Douma McMillan, de retour, qui vous écrit de NY. Winfrey, Parsons ou O’Neil, ça vous dit quelque chose ?
1ère femme noire milliardaire (en dollars), femme la plus riche du show biz selon Forbes, adulée par l’Amérique et l’Afrique du Sud, eh oui je parle bien d’Oprah Winfrey. Elle incarne à la perfection le rêve américain.
Côté masculin, PDG de Time Warner dont le chiffre d’affaires a atteint fin 2006 44 milliards de dollars, membre des conseils d’administration de Citigroup et Estée Lauder, désigné comme meilleur PDG dans l’industrie de l’ « entertainment », et oui je parle bien de Richard D Parsons. Je pourrais aussi mentionner le PDG de la banque d’affaires Merrill Lynch, Stan O’Neil, autre légende de la bourse américaine. Modèles de réussite, et exemples à suivre qui nous permettent de garder espoir et de nous dire : « c’est possible ».
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En Amérique on fait d’abord de l’argent et ensuite on aide les démunis |
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Douma McMillan |
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Mais qu’apprends-je en discutant avec un ami qui donne des cours de soutien scolaire à de jeunes noirs américains ? Que ces enfants et adolescents ne s’identifient pas à ces exemples vivants, qui ont grandi dans le même pays qu’eux. Vous vous demandez pourquoi ? C’est que ces jeunes ne les voient entourés que de blancs ! (Ce n’est pas ce qu’on appellerait volontiers « bounty » en France ?).
Je n’en revenais pas. Selon eux, des Noirs, entourés seulement de Blancs, ne feront rien pour les aider. En revanche, 50 cents, « New Jack City » ou le ghetto leur parlent davantage. Personnellement, je me demande ce que 50 cents fait concrètement pour ces jeunes. Voilà une idée que je devrais approfondir dans un prochain article. Si vous en savez davantage sur le sujet, n’hésitez pas à le dire.
Alors j’ai essayé de me remémorer ma période adolescente pour comprendre leur raisonnement. A cette époque, je me souviens je voulais devenir chirurgien comme le Dr Benton dans « Urgences ». Mais à l’époque, la médiatisation d’exemples nationaux de réussite sociale sur lequel s’appuyer était faible. On s’identifiait donc aux figures noires américaines. En France, ce qui pourrait bloquer la jeunesse, c’est justement le manque de modèles franco-français. (Quoique maintenant, on a les fondateurs de Dia et Airness, c’est un début.) Les Etats-Unis regorgent d’exemples, mais la jeunesse les rejettent parce qu’ils traînent avec des Blancs. Non, mais franchement, quel est notre problème ? |

Personne ne se gène pour faire affaire avec les Noirs et s’enrichir grâce à nos portefeuilles. Pour illustrer ce propos, ici aussi, une majorité de magasins de produits capillaires pour cheveux noirs sont tenus par tous, sauf des noirs. Cependant nous pensons que faire affaire et vendre des produits qui n’ont rien à voir avec le « ghetto » est un outrage à la communauté.
A côté de mon immeuble, se trouve une boulangerie qui propose mets et pâtisseries françaises et italiennes. Un monde fou s’y presse tous les jours. Eh bien, cette boulangerie réputée est tenue par un Sénégalais, et il en profite pour passer de la musique de chez lui.
Il doit se faire un fric monstrueux. Vous me direz que tout n’est pas une question d’argent et moi je vous réponds que si. En Amérique, on fait d’abord du fric et après on aide les démunis. Alors faisons du fric, cessons d’ériger de fausses barrières et ensuite on pourra se permettre plus facilement comme Oprah de créer des écoles de leadership en Afrique. |

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