Le collectif des non titulaires a été reçu en l’audience le 6/9/2006 par le rectorat de Créteil, en compagnie des syndicats CGT, CNT, FO, SGEN-CFDT, SNEP, SNES, SNUIPP et SUD.

Dans ce compte-rendu, la situation des non-titulaires est qualifiée par le terme très fort de "esclavage moderne" et, il est fait clairement mention des "licenciements des stagiaires lauréats" des concours de l'Education Nationale[1].

"A l’échelle nationale, il s’agit bien là du plus grand plan de licenciements du gouvernement" indique le compte-rendu.

Ces citations sont mis en gras dans le compte-rendu de Isabelle Ungemach.

LEN souhaite une bonne rentrée à tous ceux qui ont réussi à passer sous les fourches caudines. Et beaucoup de courage à ceux qui vivent des situations dramatiques.

A noter que, malgré l'inexistence de dispositifs de reclassement pour les Licenciés de l'Education Nationale (accompagnement, formation, plan de gestion de carrière), l'opération de destruction de compétences que constituent ces licenciements, les périodes sans revenus, voire les mises sous tutelle de l'Etat par les tribunaux, la mort d'au moins quatre d'entre nous, plusieurs ont poursuivi leur progression professionnelle et présentent aujourd'hui des profils qui sont de plus en plus recherchés.

Bon courage donc et ne restez pas isolés.

Notes

[1] que l'Apéen recense depuis 1998-1999

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