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L'équipe de Cyrus Vance Jr ne croit plus du tout Nafissatou Diallo crédible
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Selon le New York Times, 28 heures après la présumée agression effectué par Dominique Strauss-Kahn à son encontre, Nafissatou Diallo a parlé par téléphone à un individu qui serait son petit-ami et qui se trouve dans une prison en Arizona.
Les enquêteurs du bureau du procureur ont appris que l’appel avait été enregistré et l’ont fait traduire. Nafissatou Diallo se serait exprimé en langue peule. Une fois que la conversation a été traduite, (traduction achevée ce mercredi), les enquêteurs ont été alarmés par les propos qu’elle tenait. Elle disait notamment : "Ne t’inquiète pas, ce gars a beaucoup d’argent. Je sais ce que je fais". Un élément qui a fortement contribué à décrédibiliser le témoignage de Nafissatou Diallo qui aurait menti sur d’autres éléments : les conditions de son immigration aux Etats-Unis, sur sa demande d'asile, sur un viol qu’elle aurait subi en Guinée, ses expériences dans son pays natal, et l’état de ses finances personnelles.
Dans la lettre adressée aux avocats de Dominique Strauss-Kahn, les enquêteurs affirment également que Nafissatou Diallo après le présumé viol a nettoyé une autre chambre, avant de revenir commencer à nettoyer la suite de Dominique Strauss Kahn. Ce n'est qu'après cela qu'elle aurait évoqué l'incident auprès de son superviseur. Lorsqu'elle avait initialement été interrogée, elle avait affirmé être descendue dans un local réservé au personnel immédiatement après l'agression présumée.
De statut de victime crédible, Nafissatou Diallo est passé à celui de témoin hautement douteux, ce qui a conduit à la libération sous parole de Dominique Strauss Kahn. Les tests ADN avaient montré qu’il y avait bien eu acte sexuel dans la suite du Sofitel. L’acte a été forcé selon l’avocat de Nafissatou Diallo qui a donné de nombreux détails vendredi. Il a été consenti selon la défense de Dominique Strauss Kahn. Mais dans tous les cas, l’effondrement de la crédibilité de Nafissatou Diallo rend nulle sa capacité à convaincre un jury dans un procès au pénal. On ne voit dès lors pas comment Dominique Strauss Kahn pourrait ne pas être définitivement libéré, au moins en ce qui concerne la partie pénale de l'affaire.
 Vous pouvez lire l'article complet du New York Times (en anglais) en cliquant Ici
Vous pouvez voir la lettre adressée par l'équipe du procureur aux avocats de Dominique Strauss Kahn en cliquant Ici
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