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La scène avait été filmée, puis révélée par Rue89 sur internet
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Les deux agents en poste au commissariat de Gagny en Seine-Saint-Denis, un gardien de la paix de 26 ans et un sous-brigadier de 38 ans, ont d’abord été placés en garde à vue à l'Inspection générale des services (IGS) à Paris et entendus depuis mardi, pour les faits de "violences par dépositaire de l'autorité publique avec arme" lors de l'interpellation à son domicile d'Abdoulaye Fofana, soupçonné d’avoir participé à un jet de projectiles sur un véhicule de police un peu plus tôt.
A l’issue de vingts quatre heures de détention, les deux policiers ont reconnu les faits qui leurs sont repprochés et ont été mis en examen mercredi pour violences aggravées puis, placés sous contrôle judiciaire, asorti d’une interdiction d'exercer leur métier. Ces deux agents sont ceux que l'on voit, dans une vidéo filmée par un habitant du quartier, témoin de la scène, asséner au jeune étudiant Abdoulaye Fofana, un coup de crosse de flash-ball et plusieurs coups de matraque dans le hall de son immeuble à la cité des Bosquets à Montfermeil (Seine Saint Denis). La vidéo diffusée sur la toile, avait été ajoutée en fin de semaine dernière au dossier de l'enquête, confiée jeudi à la police des polices par le parquet de Bobigny.
Jean-François Herdhuin, le chef de la police en Seine-Saint-Denis a déclaré que la police allait elle aussi utiliser les caméras. "Les fonctionnaires ont frappé quelqu'un de menotté, c'est inadmissible, mais les autres scènes de violence le sont aussi, il faut qu'on mette les images aussi de notre côté", a-t-il dit. Il a révélé le futur recrutement d'un "caméraman de la police", pour "surprendre les violences commises contre la police, légitimer notre action et l'emploi de la force". |