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Les Bafana Bafana viennent de crucifier l’équipe de France en gagnant le match qui les opposait. L’Afrique du sud, pays hôte, se classe devant la France qui termine dernière de son groupe, alors que lors du tirage au sort tout le monde mettait la France devant.
C’est une faillite collective de tous, de la France entière, de la presse, de chaque français qui se prenait pour Domenech, de la fédération française de football, des joueurs eux-mêmes après leur tentative avortée de prise de pouvoir et de Domenech bien sûr. Voici le tableau peu reluisant de l’équipe de France qui va faire plaisir à Finkielkraut.
Comme à son habitude et lors de la défaite de la France face au Mexique, il a sorti les grands chevaux pour affirmer que la défaite avait une connotation raciale. L’équipe de France serait infestée, squattée par une « caillera », racaille dorée des banlieues, pleine aux as, roulant dans des belles voitures, gagnant des millions d’euros par mois, incapable de s’intégrer et de s’assimiler à la nation française. Cette équipe de France là, selon Finkielkraut, ne serait pas la vraie France. |
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Le problème de Finkielkraut est ancien. Il mène une lutte mémorielle pour interdire l’existence d’autres mémoires que celle de la communauté à laquelle il appartient. Finkielkraut estime que les noirs français qui jouent pour l’équipe de France ne sont pas réellement français car ils sont toujours guettés par leurs origines, leurs séparations ethniques et religieuses.
La victoire de l’équipe de France en 1998 en coupe du monde est qualifiée symboliquement de victoire de la cohésion des « races » et de l’intégration. Cette victoire là n’a jamais fait plaisir à tout le monde, encore moins à Monsieur Finkielkraut qui n’accepte pas que les « cailleras » des banlieues gagnent de l’argent et s’affranchissent de leurs conditions d’esclaves, car tel est bien le problème qui est posé dans notre pays. L’argent gagné par les autres est toujours mal vu, pas le sien propre, surtout lorsque cet argent des autres appartient à des Noirs dont on a toujours pensé qu’ils n’avaient pas le droit de s’affranchir de leur condition d’esclave, de manœuvre et de subalterne comme l’esclavage et la colonisation les ont fait apparaitre.
Désespéré, Monsieur Finkielkraut fait feu de tout bois. Il ne se contrôle plus, c’est vrai qu’en tant que professeur de Philosophie à Polytechnique il n’atteindra jamais les émoluments d’un Thierry Henry (18,8 millions d’euros à l’année) ou d’un Anelka (9,8 millions). On comprend donc pourquoi il est perdu, entre autres. Serait-il jaloux ? Pourquoi pas, c’est un sentiment humain, mais de la jalousie construite sur de la haine est une attitude dangereuse.
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Désespéré, Monsieur Finkielkraut fait feu de tout bois. Il ne se contrôle plus, c’est vrai qu’en tant que professeur de Philosophie à Polytechnique il n’atteindra jamais les émoluments d’un Thierry Henry (18,8 millions d’euros à l’année) ou d’un Anelka (9,8 millions). On comprend donc pourquoi il est perdu, entre autres. Serait-il jaloux ? |
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Lucien Pambou |
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La coupe du monde n’est qu’une joute footballistique, la France a des problèmes beaucoup plus importants à gérer, comme les retraites, le chômage, les exclusions, les discriminations et les mauvaises rémunérations des salariés. C’est bien que la France ait été éliminée, au moins nous allons revenir sur terre après essayé de planer et de fuir les problèmes.
Alors, Monsieur Finkielkraut, en tant que philosophe, qu’avez-vous à dire sur la cité et les « trous structuraux » qui minent la société française. Dites le nous et rassurez-vous, par devers vous-même, d’autres mémoires (esclavage, colonisation) que celle de la communauté à laquelle vous appartenez continueront d’exister dans ce pays, malgré vos tentatives d’étouffement par médias interposés. |
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