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Patrick Lozes du Cran a rencontré le chef de cabinet de Nicolas Sarkozy au lendemain de la victoire de Barack Obama
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Tout a été dit : l’élection de Barack Obama à la tête de la première puissance mondiale constitue un fait historique monumental qui permet de réconcilier psychanalytiquement les Noirs américains avec leur propre identité après l’esclavage, la marche pour les Droits civiques, la ségrégation, la constitution d’une middle classe afro-américaine qui donne aujourd’hui Obama.
L’élection d’Obama entraîne des comportements désordonnés auprès des associations en charge de la diversité dans la société française. Au-delà de la sur médiatisation du Président du Cran et de cette association dont la base sociologique est inexistante, d’autres associations de la diversité antillaise, maghrébines et a minima asiatique, sollicitent des rendez-vous auprès de Nicolas Sarkozy.
Quoiqu’ils disent, ils ne sont reçus que par le Chef de Cabinet du Président de la République alors que leurs déclarations radiophoniques ou télévisuelles mettent en avant leur réception par le Président de la République. Il était temps de rétablir la vérité pour éviter le mensonge permanent, mensonge de folie que véhiculent ces dirigeants d’associations. La nomination de Pierre N’Gahane au poste de préfet des Alpes de Haute Provence accélère l’émotion et l’avidité des associations de la diversité qui réclament leur part de gâteau "obamien". |
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Pierre N'gahane
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ap (claude paris) |
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Rappelons que Pierre N’Gahane est nommé sur ses compétences intellectuelles et professionnelles et non sur des prétendues qualifications professionnelles dont se prévalent certains dirigeants d’associations dites des minorités visibles et qui n’existent pas après enquête. Comment interpréter ce désordre et cet empressement de la part des dirigeants de la diversité auprès de la Présidence de la République ? Il est particulièrement instructif de voir que la théorie des minorités sans structure identitaire, sans stratégie et sans projet triomphe en valorisant l’émotion sur la raison.
Non seulement ces dirigeants d’association sont naïfs de penser que la victoire d’Obama va faire bouger les lignes d’intégration et d’insertion des minorités en France de façon immédiate, mais force est de constater que les minorités regroupées sous forme d’associations en France qui parlent toutes au nom de la République, procèdent plutôt par stratégie communautariste à base ethnique et religieuse pour interpeller la République dont le projet est la citoyenneté républicaine.
Le malentendu lié à la folie de la diversité dans la société française après la victoire d’Obama vient de ce que la diversité est éclatée, ethnique, religieuse et progressivement spatiale. Les dirigeants d’associations qui clament la diversité sont marqués par une culture qu’ils ne maitrisent pas, celle des Lumières et des Libéraux français qui tout en valorisant l’humanisme s’accommodaient largement de l’esclavage. |

Cette contradiction entre l’humanisme et l’esclavage n’a jamais fait l’objet de théorisation, ni de prise de position politique par les dirigeants d’associations qui se contentent de figer leur action dans la pratique et souvent pour eux-mêmes. Pourquoi ces dirigeants se pressent-ils à l’Elysée ? Pourquoi veulent-ils récupérer l’effet Obama si ce n’est pour satisfaire leurs ambitions personnelles et participer au partage du gâteau "obamien" ? Cet aveuglement et cette couardise de la part de ces dirigeants d’associations montrent à quel point les minorités n’ont rien compris, ou trop bien compris (pour leurs propres intérêts), ce qui structure ontologiquement la société française.
La folie de la diversité après la victoire d’Obama et l’empressement des dirigeants d’associations pour la mise en œuvre de leur reconnaissance identitaire auprès des autorités de la République me rappellent cette division de la période esclavagiste qui distinguait le Noir des champs et le Noir des villes, le Noir des villes étant proche des Blancs car servant dans la maison du maître, le Noir des champs travaillant dans les champs et dormant dans des cabanons. Les dirigeants d’associations des minorités dites visibles me rappellent donc le Noir des villes. |

Nous sommes dans une tradition dans laquelle l’effet médiatique est plus important que la réalité sur le terrain. Ces responsables d’associations se fabriquent une histoire dont ils pensent être les concepteurs alors que la réalité est autre. Ces comportements sont regrettables mais montrent bien la cupidité et l’absence stratégique (si ce n’est que pour eux-mêmes) de la part de ces dirigeants.
J’espère que la République française et ses dirigeants resteront "cools" dans la folie qui saisit les dirigeants d’associations des minorités dites visibles et sauront distinguer les dirigeants réels en phase avec les populations de la diversité sur le terrain à l’image d’un Obama à Chicago quand il travaillait en tant que « social organizer » et ceux qui prétendent représenter les minorités visibles seulement à la télévision.
Lucien Pambou
Conseiller municipal UMP Alfortville |
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