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Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères
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Le ministère français des affaires étrangères dénonce, des accusations portées contre la France par une commission d'enquête rwandaise sur le génocide de 1994.
"Il y a dans ce rapport des accusations inacceptables portées à l'égard de responsables politiques et militaires français", a déclaré à la presse un porte-parole du ministère, Romain Nadal, précisant que le texte n'avait pas été communiqué à la France "par les voies officielles". En effet, un rapport de 500 pages, publié le 5 août 2008 à Kigali et présenté par le ministre de la Justice, Tharcisse Karugarama, accuse à nouveau la France d'avoir activement "participé" à l'exécution du génocide.
Fait nouveau, le rapport évoque la possibilité de poursuites judiciaires contre 13 hauts responsables politiques et 20 militaires français, selon un communiqué du ministère de la Justice résumant les conclusions de la commission d'enquête.
Les hauts responsables politiques français cités par la commission d'enquête rwandaise sont notamment l'ancien président François Mitterrand, l'ex-Premier ministre Dominique de Villepin, Edouard Balladur ou encore Alain Juppé...
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L’objectivité du rapport de la commission indépendante remise en cause par la France |

Selon les conclusions du rapport, Paris était "au courant des préparatifs" du génocide, a "participé aux principales initiatives" de sa mise en place et a "participé à sa mise à exécution". La commission impute précisément à la France un soutien de nature politique, militaire, diplomatique et logistique.
En annexe figure la liste de 33 responsables militaires et politiques français, parmi lesquels Alain Juppé, alors ministre des Affaires étrangères, Edouard Balladur, Premier ministre de l'époque, ou encore Hubert Védrine, qui occupait la fonction de conseiller à la présidence de la République.
"On peut s'interroger sur l'objectivité du mandat confié à cette Commission indépendante chargée par les autorités rwandaises de rassembler les preuves montrant l'implication de l'Etat français dans le génocide perpétré au Rwanda", a poursuivi Romain Nadal.
Mais "notre détermination de construire une nouvelle relation avec le Rwanda, au-delà de ce passé difficile, reste intacte", a souligné le porte-parole. Romain Nadal a mentionné la rencontre entre Nicolas Sarkozy et Paul Kagame à Lisbonne en décembre dernier, ainsi la visite de Bernard Kouchner à Kigali, en janvier 2008, pour rappeler les efforts de la France en vue d'une réconciliation avec le Rwanda.
Pour l’heure aucune réponse officielle du gouvernement Rwandais à cete réaction de Paris n’est rapportée. |
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