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Joe Biden, Henry Louis Gates Jr, James Crowley et Barack Obama
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abcnews.com |
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A la suite de l'arrestation controversée de l'universitaire afro-américain Henry Louis Gates Jr, professeur à l'université de Harvard, Barack Obama avait déclaré que la police avait agi de façon stupide. Suite à la polémique qui avait suivi, le président américain sans s'excuser, avait reconnu que le terme qu'il avait utilisé avait ranimé la polémique au lieu de la calmer, et s'était proposé d'inviter les différents protagonistes de l'affaire à la Maison-Blanche.
C'est chose faite puisque ce jeudi (30 juillet), le sergent James Crowley, le professeur Henry Louis Gates, ainsi que le vice-président Joe Biden et le président Obama se sont retrouvés à la Maison-Blanche...autour d'une bière, événement rapidement qualifié de "sommet de la bière" par les médias.
Ni Crowley, Ni Gates, Ni Obama ne se sont excusés, mais ont eu une discussion "constructive", tout en reconnaissant qu'il existait toujours une différence dans leurs points de vue respectifs. Lors de la discussion qui a duré 40 minutes dans un patio de la Maison-Blanche, Barack Obama a déclaré qu'il était toujours convaincu que ce qui "nous rassemble est plus fort ce qui nous sépare". Il a ajouté qu'il était convaincu que "tous seraient capables de tirer cette leçon positive de la rencontre".
De son côté, Henry Louis Gates a déclaré qu'il espérait que lui et le sergent Crowley utiliseraient de façon judicieuse l'opportunité qui leur était donnée pour sensibiliser le public américain aux périls auxquels fait face quotidiennement la police, et à la peur véritable du contrôle au faciès d'autre part. |
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James Crowley, Barack Obama et Henry Louis Gates Jr
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abcnews.com |
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L'affaire Gates avait fini par éclipser médiatiquement d'autres points importants de l'agenda du président Obama comme la réforme du système de santé. Barack Obama en réunissant les différents protagonistes à la Maison-Blanche espère en finir avec le sujet et reprendre le contrôle de son agenda.
La façon dont Barack Obama a traité le sujet en utilisant le terme "stupidement" a aussi été relativement critiquée, par les syndicats de police bien sûr, mais aussi par Bill Cosby par exemple qui avait estimé que le président n'aurait pas du dire ce qu'il pensait, quelque soit la pression exercée sur lui pour qu'il s'exprime sur les sujets concernant les "relations raciales" aux Etats-Unis.
L'affaire Gates avait fait d'autres vagues dans le Massachusets où un policier noir qui faisait partie des policiers présents lors de l'arrestation de Gates, aurait été qualifié "d'Oncle Tom" pour avoir soutenu la réaction de son collègue blanc selon un email qu'il aurait envoyé à CNN. Leon Lashey, le policier en question, a déclaré qu'il avait dit la "vérité" au sujet de l'arrestation de Gates ajoutant que le professeur devrait se demander s'il n'avait pas, par son comportement, provoqué un "dommage grave et potentiellement irréparable à la lutte pour l'harmonie raciale dans le pays".
Interrogé à la télévision américaine, Colin Powell de son côté avait déclaré avoir été victime de contrôle au faciès plusieurs fois dans sa vie, mais pensait que Henry Louis Gates n'aurait pas du aller au conflit avec le policier. Barack Obama quant à lui avait tenu à limiter les attentes concernant le "sommet de la bière" : "j'ai vu que la rencontre est déjà qualifiée de sommet de la bière. Mais ce n'est pas un sommet. Il ne s'agit que de trois personnes prenant un pot (...) pas d'un séminaire universitaire". |

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