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Hillary Clinton
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abcnews.go.com |
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Avant les primaires dans l’Ohio et le Texas, Bill Clinton lui-même avait déclaré qu’il fallait absolument que son épouse s’impose pour survivre dans cette campagne. C’est chose faite pour Hillary Clinton qui remporte aussi le Rhode Island.
Mais étant donné la nature du système chez les démocrates où les délégués sont attribués proportionnellement au score réalisé, Barack Obama va conserver une avance légèrement inférieure à celle qu’il avait avant les primaires de mardi soir d’autant qu’il s’est imposé dans le Vermont. Selon le site realclearpolitics.com, Obama totaliserait après les quatre primaires de mardi 1546 délégués, contre 1449 à Hillary Clinton. Pour rappel, le candidat démocrate doit totaliser 2025 délégués pour obtenir l’investiture de son parti.
Devant ses supporters dans l’Ohio, Hillary Clinton a utilisé une métaphore de boxeur : "cette victoire est pour toute personne ici qui a été en difficulté et a été comptée par l’arbitre, mais a refusé d’être mise K.O et s’est relevée. Cette victoire est pour toute personne qui travaille dur et n’abandonne jamais !" |
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Selon un conseiller de Hillary Clinton, les deux victoires sont suffisantes pour permettre de "tenir" jusqu’au 22 avril, dans près de six semaines. La Pennsylvanie, autre Etat promis à Hillary Clinton, votera. Il n’y aurait donc aucune raison pour qu'Hillary Clinton ne continue pas la lutte.
Reste que sauf gaffe majeure ou scandale affectant Obama, il sera mathématiquement impossible pour Hillary Clinton de renverser la vapeur : il lui faudrait emporter 60% des votes lors de la douzaine de primaires qui auront lieu d'ici juin, (ce qu'elle n'a fait que dans l'Arkansas). Les prochaines primaires dans le Wyoming et le Mississippi samedi 8 mars et mardi 11 promettent d'être favorables à Obama.
Devant ses supporters, Barack Obama déclarait : "quelque soit ce qui se passe cette nuit, nous aurons presque la même avance en nombre de délégués et nous sommes en voie de gagner l’investiture. Nous voulons un changement dans ce pays, de nouveaux leaders à Washington et une victoire d’Hillary Clinton ne correspondrait pas à ça!".
Chez les républicains, John McCain est devenu officiellement le candidat du "Grand Old Party". En remportant l’Ohio, le Texas, le Rhode Island et le Vermont, il a atteint le chiffre de 1191 délégués, qui était le minimum requis pour pouvoir être désigné chez les républicains. "La bataille commence aujourd'hui" a dit un McCain ravi à ses supporters. Ce dernier devrait se rendre à la Maison-Blanche dans les prochaines heures pour recevoir le soutien du président sortant, George W Bush. |

Le représentant républicain a tout le temps de préparer la bataille des présidentielles tandis que chez les démocrates, le pire des scénarios risque de se dessiner. Une bataille qui durerait jusqu’au congrès du parti démocrate en août aurait pour conséquence d’affaiblir considérablement le candidat finalement désigné, face à un John McCain investi début mars ! Par ailleurs, le parti risque l’implosion si la victoire se décide sur tapis vert : les fameux "superdélégués", qui sont environ 800, joueraient un rôle crucial.
Les "superdélégués" sont des élus et des leaders du parti, qui contrairement aux délégués "normaux" peuvent voter pour qui ils veulent. |

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