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Yves Jego
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assemblee-nationale.fr |
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Un nouveau visage s’affiche à la tête du département ministériel de l'Outre mer, il s’agit bien de Yves Jégo, qui a été réélu maire dès le premier tour.
M. Jégo remplace, Christian Estrosi, qui a préféré quitter son poste de secrétaire d’état chargé de l'Outre-mer, pour se consacrer à sa fonction de maire de la ville de Nice.
En présence de Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales, Christian Estrosi a passé son siège de secrétaire d’état à Yves Jégo. Un geste plutôt bien accueilli par le nouveau ministre. Il s'est dit "très heureux de prendre le bâton" que son prédécesseur avait "porté si haut", il a aussi affirmé sa volonté de "poursuivre le travail engagé depuis plusieurs mois" (neuf exactement) par M. Estrosi, dans "la France des trois océans".
"J'ai une pensée toute particulière pour tous nos compatriotes au-delà des océans, au-delà des mers qui attendent beaucoup de notre action, croient dans le travail et la volonté réaffirmée à maintes reprises du président de la République d'agir en faveur de l'Outre-mer, pour en faire des territoires d'exception et d'excellence", a déclaré M. Jégo.
Enfin, pour conclure la cérémonie, l’ex secrétaire d’état, Christian Estrosi s’est dit "fier" d'avoir "servi le président de la République, le Premier ministre et le gouvernement de la France" et "impulsé la feuille de route que (lui) avait confiée le président de la République".
 Voir l'interview de Yves Jégo sur grioo.com lors de la campagne présidentielle : Yves Jégo répond aux questions de Grioo
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Les neuf de mois de Christian Estrosi au secrétariat d'Etat de l'Outremer |
Il avait promis : "je quitte mes fonctions si je suis élu à la mairie de Nice", et il l'a fait. Christian Estrosi a remis sa démission lundi après sa victoire dans sa ville natale. Ainsi, il a rendu, le bilan de neuf mois de fonction sur les départements et collectivités d’Outre-mer.
Son équipe a souligné qu’il aura parcouru 279 000 km, plus de sept fois le tour du monde, se rendant notamment quatre fois en Polynésie française. Il a été dépêché en outre-mer chaque fois qu’il y a eu un sinistre : un accident d'avion en Polynésie en juillet, l'ouragan Dean à la Martinique et la Guadeloupe en août, un séisme aux Antilles en novembre...
Il s’est aussi rendu à Saint-Pierre-et-Miquelon pour apaiser la colère des pêcheurs et s’est investi pour l’environnement, lors du Grenelle ou en allant défendre le dossier de l’inscription du récif coralien de Nouvelle-Calédonie au patrimoine mondial de l’Unesco.
Il avait fait voter en urgence une énième loi organique pour la Polynésie, censée mettre fin aux renversements incessants de gouvernements, une loi qui s'est révélée inefficace. En outre, ses relations exécrables avec l'ex-président du collectif Dom Patrick Karam étaient notoires.
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