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Altercation entre la police et Morgan Tsvangarai |

La police du Zimbabwe a annoncé, vendredi, avoir eu une brève altercation avec le chef de file de l'opposition, Morgan Tsvangarai, dans le sud du pays, après son refus de s'arrêter à un barrage routier. Le porte-parole de la police, Wayne Bvudzijena a réfuté que le leader de l'opposition a été arrêté ou détenu, comme son parti l'a affirmé à la presse internationale peu après l'incident de vendredi matin.
M. Bvudzijena a déclaré que M. Tsvangirai, qui va affronter le président Robert Mugabe au deuxième tour de l'élection présidentielle du 27 juin, a par la suite été autorisé à se rendre à un meeting de campagne près de la deuxième ville du pays, Bulawayo. "Il (M. Tsvangirai) a refusé de s'arrêter avec son escorte à un barrage routier qu'il a tenté de franchir de force", a-t-il expliqué.
C'est le deuxième incident similaire entre la police et M. Tsvangirai en trois jours dans la même région. Mercredi, le chef de file de l'opposition a affirmé avoir été arrêté par la police alors qu'il se rendait à Bulawayo après un meeting de campagne.
Mais M. Bvudzijena a soutenu que M. Tsvangirai n'avait jamais été arrêté, et qu'il s'était rendu volontairement au commissariat local pour accompagner un véhicule suspect immatriculé en Afrique du Sud saisi par la police et qui faisait partie de son escorte. |
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"On insinue que les forces de police empêchent certaines personnes de mener leurs activités et campagnes politiques. Je veux réaffirmer que la police n'a rien à avoir avec tout ceci" a martelé le porte-parole.
Il a également nié le fait que la police ait retenu jeudi des diplomates britanniques et américains au nord d'Harare, en expliquant que ce personnel diplomatique avait également refusé de s'arrêter à un point de contrôle, pour se faire identifier.
M. Bvudzijena a expliqué que la police avait pris en chasse les diplomates ayant refusé de s'arrêter à un barrage routier. "L'incident a été résolu à l'amiable et les diplomates ont été autorisés à poursuivre leur chemin", a-t-il soutenu. Cet incident a été vivement condamné par Londres et Washington, qui ont promis de saisir le Conseil de Sécurité de l'ONU.
Un responsable du gouvernement, qui a préféré garder l'anonymat, a déclaré que les autorités soupçonnaient que les incidents entre M. Tsvangirai et les diplomates ont été orchestrés par Washington et Londres pour embarrasser M. Mugabe à Rome, en Italie, où il se trouvait pour assister à un sommet de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture.
"Ces incidents ont coïncidé avec la visite du président en Italie cette semaine. Ils étaient uniquement destinés à lui donner mauvaise presse", a-t-il ajouté. |
Le Zimbabwe suspend les activités des ONG sur son territoire |

Le Zimbabwe, irrité par la présumée implication dans les affaires politiques du pays des ONG, a suspendu jeudi leurs activités sur son territoire alors que le pays va vers un deuxième tour crucial de l'élection présidentielle le 27 juin courant.
Dans un communiqué, le ministre des Affaires sociales, Nicholas Goche, a déclaré que la plupart des organisations non- gouvernementales étrangères se sont écartées de leur mission et leur a ordonné de suspendre immédiatement leurs opérations.
Le gouvernement de Harare n'a cessé d'accuser les agences d'aide étrangères de se servir de l'assistance humanitaire, particulièrement de l'aide alimentaire, pour soutenir l'opposition, une accusation que le président Robert Mugabe a répétée au sommet de la FAO, à Rome, cette semaine. |

"Il m'a été signalé que plusieurs ONG impliquées dans des opérations humanitaires violent les termes et conditions de leur accréditation", a déclaré M. Goche. Il a ordonné à ces ONG de "suspendre toutes les opérations sur le terrain jusqu'à nouvel ordre".
Les agences d'aide sont une source importante d'approvisionnement en vivres pour des millions de Zimbabwéens confrontés à des pénuries alimentaires depuis des années. Environ quatre millions de personnes au Zimbabwe risquent d'être à court de vivres cette année, et la plupart comptent sur les agences d'aide pour survivre.
On soupçonne fortement le gouvernement d'avoir pris ces mesures contre les ONG pour priver l'opposition d'un soutien politique en prévision du deuxième tour de l'élection présidentielle prévu le 27 juin entre M. Mugabe et son principal adversaire, Morgan Tsvangirai. |
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