|
 |
  |
 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Robert Mugabe au sommet de Charm El Cheikh
©
reuters |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

"Ils peuvent aller se faire pendre un millier de fois. Ils n’ont aucune base pour donner leur avis sur la politique au Zimbabwe" a déclaré George Charamba, le porte-parole de Robert Mugabe, lequel a été fraîchement réintronisé à la tête du pays dimanche dernier. Le secrétaire général des Nations-Unies, Ban-Ki Moon, prônait lui une solution négociée, comme celle qu’avait trouvé Kofi Annan lors de la crise kenyane : "Les zimbabwéens devraient pouvoir bénéficier d’une liberté authentique" afin de "pouvoir choisir leurs dirigeants sans être intimidés" a-t-il dit ajoutant qu’il n’épargnerait pas ses efforts pour trouver une solution.
Quelques rares dirigeants africains avaient avant la conférence de l’Union Africaine à Charm El Cheikh demandé des sanctions sévères à l’encontre de Mugabe. Raila Odinga, le premier ministre kenyan, avait ainsi demandé que Mugabe soit exclu de l’Union Africaine jusqu’à ce qu’il permette la tenue d’une élection "libre et équitable".
George Charamba a minimisé les critiques d’Odinga en disant de ce dernier qu’il "avait les mains couvertes de sang africain (...) et que ce sang ne disparaîtrait pas quelque soit le niveau des abus qui se produisent au Zimbabwe". Selon Charamba, le droit de Mugabe d’être président provient du "peuple zimbabwéen qui s’est exprimé lors de cette élection de juin" (...) "Tout autre chose n’a pas de valeur matérielle et nous n’y prêterons pas attention". |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Pour George Charamba, ''l'Occident peut aller se faire voir''
©
ap/str |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Dans un contexte de médiations entreprises par l’Afrique du Sud, Charamba a néanmoins affirmé qu’il y avait "deux partis prêts à discuter" au Zimbabwe. "Nous parlons d’un parti au pouvoir qui a offert le dialogue à l’opposition" a-t-il ajouté.
Pendant ce temps, Washington a annoncé lundi qu’elle préparait un projet de sanctions contre le Zimbabwe et a incité l’Union Africaine à suivre ses propres observateurs qui avaient constaté au Zimbabwe que l’élection ne présentait pas les conditions pour un scrutin équitable. Mais les présidents africains, qui sont pour la plupart dans l’incapacité de donner des leçons au Zimbabwe, n’étant pas eux même des modèles de vertu en ce qui concerne l’exercice du pouvoir, ont prôné la formation d'un gouvernement "d'union nationale" sous l'égide de négociations menées par la SADC (Communauté des Etats d'Afrique Australe). Certains ont néanmoins apporté leur soutien au vieux Bob.
Omar Bongo (41 ans à la tête du Gabon !) a ainsi fait savoir : "il (Mugabe) a été élu, a prêté serment, et il est ici avec nous, donc il est président et nous ne pouvons pas lui demander plus. Il a organisé des élections et je pense qu’il a gagné". Le président gabonais a ajouté que les dirigeants africains ne laisseraient pas les gouvernements occidentaux leur dicter l'attitude à avoir au sujet du Zimbabwe : "Nous avons même reçu Mugabe comme un héros. Nous comprenons les attaques contre lui, mais ce n’est pas la façon dont ils (les occidentaux) devraient agir. Ce qu’ils ont fait est, selon nous, un peu maladroit et nous pensons qu’ils auraient pu nous consulter avant". |

|

|
 |
|
 |
 |
 |
 |
|
|
|
|
Donnez
votre opinion ou lisez les 42 réaction(s) déjà écrites
Version
imprimable de l'article
Envoyer
l'article par mail à une connaissance
Partager sur:
Facebook
Google
Yahoo
Digg
Delicious
|
|
|
Les dernières photos publiées sur Grioo Village |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Top |
|
|
|
|
|
|
  |
 |
|
|